Courrier envoyé à Marianne

Bonjour,

Je ne suis pas venu au monde avec une plume dans la main (l’écriture est un redoutable effort pour moi) ; je suis encore moins un adepte du grand oral, de part l’éducation que j’ai reçue. Cela ne veut pas dire que je n’ai pas su observer et analyser les aberrations sociales tout au long de ma vie et que je n’ai pas le droit de les exposer.

De la même manière que j’ai toujours trouvé des solutions aux problèmes rencontrés à travers mes différents métiers, je me suis dis que c’était peut-être le moment de proposer des solutions originales à des absurdités suffisamment pointues pour ne pas être relevées facilement par une grosse majorité des gens et encore moins par les politiques ou les hauts fonctionnaires. En effet, ces derniers, apôtres du grand oral ne reconnaissent souvent rien d’autre que le formatage de leurs études et celui qu’ils s’imposent au sein de leur communautarisme.

Peu d’espoir de salut de ce coté là pour notre société.

Socialement petit, je suis encore opiniâtre et utopique à 70 balais. Du reste, sans un minimum d’utopie, la société n’existerait peut-être même pas.

Je vous présente donc ce livre qui m’a valu environ trois ans de travail et dont les idées primaires, apparues il y a une trentaine d’années, ce sont affinées durant tout ce temps.

Je n’écris pas pour l’esthétique ; Mon sens de la responsabilité m’oblige à tenter de bien faire comprendre les aberrations qu’il est possible de voir dès que l’on sort du trajet tout tracé des conventions intellectuelles que nous imposent les partis, les syndicats, les lobbies, les religions,…

Notre confort collectif de vie sociale ne dépend que de notre niveau de responsabilité les uns envers les autres. Ne nous plaignons pas des drames qui peuvent arriver si nous n’avons jamais voulu prendre le risque de tenter de les prévenir. Et ce, à quelque niveau social que nous soyons.

Les 40 derniers jours d’informations en sont un bel exemple !

J’aime bien la résonance votre revue que je prends régulièrement en me disant que tout n’est pas foutu.

Allez, je ne vous importune pas plus longtemps.

Merci de votre écoute.

Cordialement ;

Michel Suire