
Bonjour,
Vous avez sûrement remarqué combien il est difficile de discuter intelligemment dans la petite assemblée qui se constitue à l’occasion d’une fête dans votre quartier.
Qu’elle que soit la raison, la fin de la réunion est souvent à couteaux tirés. Les personnages finissent hauts en couleurs et en degrés. Rien ne peut les arrêter dans leurs démonstrations. Si peu qu’ils écoutent pour tenter de comprendre celui qui leur fait face et qu’un mot fait tilt dans leurs esprits embrumés, ils coupent sans vergogne le fil de la discussion. Inutile de dire qu’ils n’ont rien compris du message ou de l’explication qui leur était proposée.
Pourtant ce sont souvent des champions de la politique partisane et quelle que soit la ligue dont ils sont les Hérault, ce sont les autres qui sont à l’origine des désagréments du pays.
Même si, globalement, tous les partis existants sont déjà passés aux commandes, ils s’imaginent que la vraie réponse aux problèmes est dans l’avenir. Certes, elle n’est pas dans le passé, mais pourquoi ceux qui reviendraient changeraient-ils vraiment des choses ? Quant aux éventuels nouveaux anciens, ils ne donnent pas l’impression d’être différents et nous les subiront à l’identique s’ils franchissent l’ultime étape.
Notre sort semble-t-il scellé à des volontés qui ne tiennent pas compte de leurs promesses électorales ? Comment avoir confiance dans tous ces personnages qui s’auto-gratifient, se servent toujours plus et demandent aux couillons que nous sommes de faire des efforts, travailler plus et gagner moins ? Il est vrai que si nous travaillons plus, ils auront plus d’argent à dépenser et c’est une de leurs principales priorités.
Nos moyens d’actions sont ridicules pour arriver à améliorer les choses. Dans ces conditions, le vote ne représente qu’un chèque en blanc a l’ordre de personnages intellectuellement malhonnêtes. L’augmentation constante des non-votants, valide le dégoût des citoyens, mais il n’est pas une solution cohérente et représente l’image d’une population qui baisse les bras, et laisse tomber par dépit.
Il ne faut donc pas abandonner son droit de vote. Il faut aussi contraindre les politiques à appliquer pour eux-mêmes les contraintes et les sacrifices qu’ils nous demandent de faire, si possible au prorata des revenus. Ce sont eux qui dirigent et ils sont les premiers responsables des déficits. Nous ne pouvons pas voter éternellement pour des gens qui ne changent rien, cela fait de nous des « mougeons ». Et les hommes politiques savent bien que les mougeons sont dociles. Alors obéissons à ces grands hommes, « votons », mais votons blanc ! Que le vote blanc ne soit pas reconnu, n’est pas grave. Nous aurons fait notre devoir de citoyen et ils n’auront pas nos voix.
Vous pensez qu’il faudrait que tout le monde se synchronise et que c’est utopique.
Pour les mougeons, il n’y a jamais de solution !
Mais pour vous, il suffit d’en parler à deux autres personnes, qui en parleraient encore à deux autres et ainsi de suite. Ce n’est pas un gros travail pour chacun, mais au bout de 27 échanges seulement, on arrive à plus de 67 millions de personnes averties.
Non, ce n’est pas du pipeau politique, c’est tous simplement arithmétique.
Alors, ne soyons pas comme les mougeons !