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  • Pour la majeur partie de nous !

    Comme vous ! Je ne suis pas économiste, mais!

    … je constate tous les jours que les responsables nos sociétés cherchent continuellement la meilleure façon de gérer les multiples prélèvements qui assurent le fonctionnement de la collectivité. Mais ils semblent incapables de trouver un équilibre, et leur remise en cause est incessante. La vie quotidienne n’est pourtant pas si changeante.

    Les taux sont constamment revus, les multiples bases de calcul changent régulièrement, les comptes ne sont jamais clos et pour les non-initiés que nous sommes, cette errance du processus nous remplit de doutes quant à son équité.

    Pour les particuliers comme pour les entreprises, il y a trop de cas singuliers qui génèrent incompréhension et suspicion entre les différents acteurs.

    Il en résulte un sentiment absurde, alors que nos politiques affirment que la finalité est au service du bien-être de tous.

    Nous pouvons aisément avoir l’impression que l’objectif est mal maîtrisé tant il faut sans cesse le modifier à la hausse. Le système établi qui sert de base aux décisions est-il vraiment bien visualisé ?

    Quelle que soit la somme demandée, beaucoup trop en contestent le bien-fondé.

    Il est vrai que ceux qui estiment mal payé pour un travail, ont forcément du mal à en restituer une partie. Il en va de même pour ceux qui perçoivent de belles prestations et doivent en restituer une plus grosse part. Ces derniers sont, du reste, trop souvent aidés par des lois douteuses validées par les élus.

    C’est bête ! Chacun estime trop donner par rapport à ce qu’il reçoit.

    L’idéal serait qu’ils ne reçoivent pas la partie qui correspond à l’impôt pour ne pas avoir à la rendre. Il n’y aurait plus d’ambiguïté à ce sujet.

    Je ne comprends pas pourquoi personne ne semble avoir pensé à cette évidence ?

    C’est pourtant à partir des échanges que chacun crée un surplus de richesse lequel sert ensuite à financer d’autres échanges de biens et services.

    En effet, chaque échange, à quelque niveau qu’il puisse être, dégage un intérêt commun et bien compris pour les deux parties, intérêt qui est la raison même de l’échange.

    Je sais que cela peut paraître abstrait, mais le premier de ces échanges consiste à apporter ses compétences a quelqu’un qui en a besoin et qui compense cette aide par la cession d’une certaine quantité de richesse. Cela peut vous sembler flou comme explication, mais c’est simplement une des définitions du travail. La principale action sociale qui procure des richesses.

    Bien sûr, il n’y en a jamais assez. Mais puisque notre société a opté pour le principe de la punition avant celui de la prévention, avec l’appui d’une phrase (intelligente mais usée) : « Nul n’est censé ignorer la loi ! », Alors, de nouvelles analyses ne sont pas prêtes d’émerger.

    Peu importe, semble-t-il, aux gestionnaires de notre société, que des vrais travailleurs ne gagnent pas suffisamment de richesses pour vivre correctement. De plus, tout semble médiatiquement organisé pour que ces derniers finissent surendettés et écopent de punitions insurmontables.

    Dans le même temps, les multiples élus coresponsables de la gestion de notre économie laissent peser, en 2025, sur les épaules de chacun -pauvres ou non- près de 50 000 € de dette nationale sans jamais subir la moindre partie des sanctions infligées aux plus faibles surendettés.

    Et c’est là que le bât blesse ;

    Il ne faut surtout pas donner l’exemple trop facile d’une impunité politique et laisser croire aux plus influençables qu’ils peuvent dépenser plus de richesses qu’ils n’en possèdent surtout qu’il leur faudra en garder pour les impôts. Ces citoyens sont aussi nobles que nos politiques.

    Vous conviendrez que le système est un peu pervers et absurde. Les richesses que le citoyen a générées par son travail comportent une part des impôts qu’il va devoir restituer. Pourquoi ne pas les prélever au moment de l’achat?

    Bien qu’il y ai mieux à faire, cela pourrait venir en déduction de ce qu’il devra au final. L’état toucherait ses recettes en temps réel au rythme de la consommation. Ainsi, plus de pénalités de retard.

    Certains avanceraient une dangereuse dépendance des ressources fiduciaires au volume de consommation.

    C’est l’argument irrationnel de ceux qui refusent de comprendre que toutes les richesses disponibles proviennent – directement ou indirectement — de tous les types de consommation réunis.

    Et quand je parle de consommation, j’inclus toutes les richesses issues des échanges de services ou de produits. Ces échanges sont la principale raison − et la conséquence — du développement de la société.

    A partir de là, il devient tout à fait logique qu’ils deviennent la base de prélèvement des coûts de gestion de la collectivité dans son ensemble.

    Il me paraît simple pour ceux qui disposent toutes les données (impôts, les taxes et les prélèvements obligatoires tous azimuts), d’en faire la somme, et de la comparer au montant global de tous les échanges* afin déterminer le ratio qu’il faudrait appliquer pour récupérer le même montant d’impôts annuels.

    Si nous acceptions ce principe simple, notre fiscalité gagnerait en clarté, en équité et en efficacité.

    Mais ce n’est pas tout…

  • Belles ritournelles !

    Ils parlent bien et beaucoup; mais est-ce que nos politiques sont compétents pour gérer les problèmes de notre société ?

    De quelle sensibilité qu’ils puissent être, ils ne finissent jamais correctement le travail au point qu’il faille sans arrêt le remettre sur le tapis.
    C’est comme s’ils donnaient l’impression de ne pas savoir gérer un temps qui leur rapporte beaucoup… jusqu’à un simili résultat sur lequel il sera encore intéressant de revenir comme pour faire durer les indemnités !

    Hé, oui, nos puits de sciences veulent tous le meilleur résultat comme ils le disent si bien, sauf que ce n’est jamais le même pour chacun d’entre eux. Un des thèmes récurrents depuis des dizaines d’années reste probablement celui de la retraite.
    Au gré de l’évolution de ces longues années, ils se sont fait la guerre, ils ont trituré les chiffres pour les accommoder à leur sauce, ils ont créé de nouvelles assiettes, ils en ont réduit d’autres. Ils ont même créé des écoles de l’administration pour (soit-disant) former des super fonctionnaires capables de faire des calculs, satisfaire tout le monde et équilibrer les fameux comptes nationaux. Il est vrai que ces derniers ont très bien travaillé ; mais pour eux et l’ensemble de ceux qui les ont placés où ils sont.
    Perdu dans le mille-feuille administratif qui multiplie artificiellement les coûts de gestion de notre état, solution facile pour noyer les responsabilités et placer les amis, ils ont réussi à tellement complexifier la chose que plus personne ne semble capable d’en appréhender le fonctionnement.
    Comment comprendre que des retraites, bien calculées à partir d’un travail validé maintes fois par autant de monde, puissent être remises en cause ? Le coût de la retraite a été financé par la plus-value incorporée le prix du travail effectué et s’il manque de l’argent au final, c’est que le système a été mal calculé à l’origine ou bien que les multiples coûts intermédiaires, insérés insidieusement dans la chaîne par nos élus et énarques, sont devenus prohibitifs. Je ne veux pas croire qu’ils aient été suffisamment idiots au point de ne pas avoir anticipé la diminution des travailleurs actifs. C’est une fausse excuse. Surtout qu’ils sont plusieurs fois revenu sur le sujet. Depuis 1982, notre retraite a subi 89 modifications diverses en 36 ans !

    La « ritournelle » des Sisyphe de « l’indemnité de notre pays » !

    Imaginez que l’on dise aux personnes qui font partie des 10 % les plus riches du pays : « La nation a mal calculé ses prélèvements obligatoires, nous devons reprendre XX % des richesses que vous avez accumulées ! »

    C’est bien sûr une hérésie puisque les personnes qui font partie de cette tranche de la population, sont celles qui décident de ce qu’il faut ne pas partager avec les autres. Voilà pourtant ce que se permettent de faire cette partie de nos citoyens concernant les retraités.

    Les statistiques de l’I.N.S.E.E. sont formelles (voir tableau ci-dessous), nous trouvons les 10 % de français les plus riches au-dessus de 3489 € mensuels. C’est-à-dire l’ensemble des privés très aisés, des hauts fonctionnaires, des sénateurs, des députés et les passionnés du cumul des mandats, complètement inefficaces pour des notions de partage, mais on comprend pourquoi.

    Je crois qu’il serait temps de vraiment ouvrir les yeux et d’arrêter de se boucher les oreilles. Le « Vu et dit  » à la télévision ne doit absolument pas être pris comme argent comptant. Surtout que que les personnages qui y travaillent sont loin de vivre le même monde que nous. On le voit bien dans les interviews à travers les questions qu’ils ne savent pas poser à leurs invités.

  • Le trou de la retraite !

    …… et la faiblesse des propos de ceux qui en parlent dans les média.

    Trop de citoyens ne rendent plus compte que les richesses ne peuvent provenir que du travail tant les données sont disséquées, transformées et déconnectées de la réalité. Pour qualifier la richesse dans son ensemble, les personnes autorisées et les médias ne parlent plus que de CAC 40, de valeurs boursières, d’actions, de taux de revenus, de défiscalisation,… et j’en passe. Pourtant, et sans vouloir marcher à contre courant, tous ces gens ne pourraient plus parler de cette façon si le travail n’existait plus. En sont-ils conscient ?

    Chaque année, le P.I.B. grossit inexorablement et bien plus vite que les revenus des plus faibles d’entre-nous qui vivent de plus en plus mal malgré leur travail.

    Comment comprendre ce simple constat, alors que dans le même temps, les déciles du haut de notre société, accumulent toujours plus de richesses à travers ce P.I.B. depuis plusieurs dizaines d’années ?

    Maintenant, les élus « responsables » veulent réformer la retraite et faire travailler les citoyens deux années supplémentaires pour éviter un trou de 17 milliards d’Euros en 2030.

    Notre P.I.B. actuel étant d’environ 2200 Milliards d’euros, ces deux ans de travail supplémentaires vont rapporter à notre pays, l’équivalent de 4400 Milliards d’euros supplémentaires dont une grosse partie ira rejoindre les finances déjà bien fournies de nos ultra riches et pour un montant des centaines de fois plus élevé que ce trou de 17 milliards d’euros. Nos responsables politiques n’ont pas peur du ridicule !
    Ils sont catégoriques : la mesure est urgente autant qu’indispensable.

    Il est vrai que ce poste de dépense ne touche que les travailleurs, c’est-à-dire ceux qui créent la vrai richesse ; et il faut en créer encore plus pour que les mieux lotis qui la gèrent continuent de s’enrichir. Ce sont eux les mieux placés pour profiter de la manne en partageant le moins possible grâce à la gestion économique de l’état qui ne veut pas s’occuper cette équilibre. C’est pourtant à cause de lui que les échanges, qui sont à la source du travail, peuvent se multiplier dans un climat serein. Le coût de cette sécurité doit être financé par nos impôts à la hauteur des richesses que chacun récupère des échanges.

    Par contre, notre dette publique atteignait près de 3000 Milliards d’Euros fin 2022 et la progression laisse à penser qu’en 2030, ce sera 1700 Milliards d’Euros en plus, soit 4700 Milliards.
    Comment les gestionnaires de l’État que sont nos politiques, peuvent-ils dépenser plus de ressources fiduciaires qu’ils n’en reçoivent et n’agirent que sur un poste 270 fois moins important en volume ?

    C’est difficile à comprendre, surtout quand les tenants de cette réforme prétendent qu’elle est raisonnable alors qu’elle pénalise essentiellement le fruit du labeur des travailleurs et aucunement les bénéfices produits par la gestion de ces mêmes richesses par les financiers et leurs serveurs.
    Mais alors, pourquoi continuer à défiscaliser ceux qui ont gagné encore plus de richesses sur le dos du travail de tous ?
    Le montant de ces défiscalisations privées est compris dans cette dette dont tout le monde paie les intérêts aux banques. N’importe qui est capable de constater que ce sont encore les déciles les plus aisés qui sont toujours épargnés, les mêmes qui financent proportionnellement moins notre état  que les déciles inférieurs.
    La raison serait-elle de renvoyer l’ascenseur des financements électoraux ?

    Et les beaux parleurs médiatiques ou politiques sont-ils sérieux ou de connivence pour faire abstraction de ces points de vue ?

    Michel Suire

  • Premier message.

    Épisode 1

    Vous ne vous rappelez plus; mais « vous aussi », vous avez commencé à vous exprimer de cette manière.

    Émouvant, mais pas très compréhensible au début. Ensuite, avec un peu de mimétisme et l’aide de vos parents, vous avez rendu vos messages plus précis et plus efficaces. Si cette nécessité vitale a mis quelques années, qui a encore conscience que ce mode de communication a été, dans un lointain passé, notre premier moyen de survie ?

    Pour que nous soyons là, il a fallu des naissances dans les familles du paléolithique. Si l’on remonte de quelques centaines de milliers d’années, le confort n’était pas comme aujourd’hui, mais il fallait bien communiquer au sein des familles et des clans. C’était probablement de petites structures avec un minimum d’organisation pour pouvoir durer et faire face aux aléas de l’époque. Comprenez aussi que ce n’était pas invivable, car ils auraient tous disparu et nous ne serions pas là. Il y avait donc un besoin impératif de langage commun dans le clan.

    Non, non, ce n’était pas le « français ». Du reste, l’écriture n’existait pas encore, mais il fallait bien mémoriser et synchroniser les expressions pour les mêmes actes ou situations afin que tous les membres de la communauté se comprennent.

    Les petits clans pouvaient comporter quelques dizaines d’individus. À partir des différentes expressions personnelles de chaque individu, ils ont forcément fini par développer leur propre langage. Que ce soit pour le partage des tâches quotidiennes, l’élaboration et l’entretien des parties communes du lieu de vie, l’apprentissage de la collecte des ressources et la réponse, rapide et organisée, à des attaques extérieures si elles avaient lieu, le vocabulaire utilisé ne souffrait pas le doute et devait être très précis. Il en allait de la sécurité des membres et, en particulier des plus faibles. Il est facile d’imaginer que les enfants étaient aussi curieux que nous l’avons été. Comment leur représenter le danger d’un tigre à dents de sabre aux abords du village s’ils n’en avaient jamais vu ? L’émission des phonèmes correspondants à l’animal dans le langage adulte ne permettait pas à l’enfant de visualiser mentalement l’animal.

    À partir de ces simples constats nous pouvons prétendre sans beaucoup de doutes que nos hommes préhistoriques savaient presque tous bien dessiner ce qu’ils voyaient. On vous l’a sûrement déjà dit : « Un bon dessin vaut mieux qu’un long discours! « . C’est peut-être l’origine enfouie de cette expression contemporaine. Mais c’était sûrement leur moyen de communication le plus précis.

    Sans sortir des grandes écoles, il est facile de comprendre que des clans, isolés les uns des autres par leur zone de ressource alimentaire, pouvaient développer des langages au vocabulaire différent. Rien d’étonnant à cela, c’était encore le cas dans les villages de montagne isolé au siècle précédent. Les rencontres entre clans devaient alors poser des problèmes de mésentente.

    À notre niveau, nous pouvons déjà sentir qu’une bonne compréhension était synonyme de sécurité et puissance, comme c’est encore le cas aujourd’hui.

  • Le prophète ?

    Je veux parler d’Elon Musk. Cet homme devenu milliardaire grâce à son travail bien sûr, mais surtout à celui des autres et dépourvu de reconnaissance envers ces derniers qui l’ont aidé.

    À l’égal des grands conquérants de l’histoire qui auraient bien voulu unifier le monde à leurs desiderata, cet homme est dangereux. Il ne réussira pas mieux que ceux qui ont créé les précédents et éphémères empires disparus.

    La puissance de son argent lui permet d’être là où ses cibles espèrent avoir des miettes. Ces cibles savent qu’il faut pour faire jubiler le bonhomme comme on peut le constater à la télévision et leurs flatteries lui délie la bourse. Tout le monde se congratule… et semble applaudir le prophète qui se trémousse sur la scène.
    Vous pourrez constater que le prophète n’est jamais considéré comme un vulgaire utopiste tant que ses idées sont banalement supportées par le plus grand nombre. Du reste, elles ne sont même pas jugées puisque elles émanent d’un personnage qui vient « d’en haut de la société », conteste tout le monde mais reste encore très peu mis en doute.
    Cette description ne vous rappelle peut-être rien. Pourtant ce scénario s’est produit des milliers de fois dans l’histoire de l’humanité avec l’unique objectif d’atteindre la puissance du Graal et imposer sa vision aux adorateurs non utopiques (eux).

    Grâce à son aura, ce messie veut nous emmener sur la planète Mars pour nous sauver de la dégénérescence de notre terre. Quelle bonté !
    La tâche ne va pas être facile, mais notre homme n’a pas de complexe.
    Pour entraîner les futurs voyageurs et leurs véhicules, il utilise des endroits de notre Terre qui sont similaires à ceux de la planète rouge et qui préfigurent l’état dans lequel nous vivrons si nous ne freinons pas la pollution.
    L’industrialisation à outrance est la première cause de la pollution de notre planète. Dans ce domaine, Elon Musk est un acteur engagé, pour ne pas dire « enragé ».
    Alors, que pensez-vous de cet homme qui nous vendrait des billets pour quitter notre planète insalubre et aller sur une autre, à 55 millions de km, sachant qu’il nous faudra de surcroît la rendre habitable ?
    Il ne me semble pas « utopique » de penser qu’il sera plus facile d’agir chez nous avant d’être obligé de partir!
    Les milliards dépensés par cet homme à l’égo démesuré seraient mieux investis pour contrer les effets de la pollution qui génère déjà des millions de morts plutôt que de tenter l’improbable voyage de seulement quelques astronautes qui risquent fort de finir leurs jours à des millions de km de notre terre.

    Le bon sens devrait nous permettre de ne pas nous laisser avoir par ce type de personnage.

    Ne serait-ce qu’en évitant d’acheter ses produits pour réduire les effets de sa pollution qui nous font mourir.

    Ceci dit, « je ne viens pas d’en haut de la société ! »

    Ce personnage s’est même permit d’envoyer une de ses voitures en orbite autour de notre terre polluer l’espace encore un peu plus !

  • Le bon sens, c’est quand ça coule de source…

    Faut-il toujours obéir ?

    Socialement, nous avons tous intérêt à tirer les wagons dans le même sens ; C’est salutaire dans l’absolu. Mais de temps en temps ne devrions-nous pas ruer un peu dans les brancards face à certaines incohérences aux effets morbides  ? 

    Il ne tient qu’à nous de signaler les aberrations pour faire progresser notre environnement dans le bon sens.
    Prenons le cas du code de la route.

    Depuis votre plus jeune age, vos parents vous ont enseigné la prudence lorsqu’il s’agissait de traverser un carrefour. Par précaution pour le trésor que vous représentiez à leurs yeux, ils ont régulièrement insisté pour que la procédure s’ancre dans votre esprit et deviennent une habitude. «  Regardes à gauche avant de faire quoi que ce soit . » « C’est de ce coté que le danger arrive trop rapidement. » « et si une auto arrive, tu la laisses passer. » « S’il n’y a personne à gauche, regarde ensuite à droite car même si le véhicule est de l’autre coté, tu ne pourras traverser que quand il sera passé. »

    Vous avez intégré ; vous avez toujours fait attention et c’est devenu un réflexe qui vous sert encore aujourd’hui.

    En réalité, l’attention du chauffeur qui arrive sur votre gauche est attirée par le même réflexe inculqué par ses parents: il regarde à gauche, du coté opposé à votre position, et ensuite à droite. Il vous verra en dernier. Raison de plus pour attendre sagement et ne pas se mettre en travers de sa route.

    Maintenant vous avez 18 ans , vous apprenez le code de la route. Et vous découvrez que les règles de bon sens ont été inversées comme si la problématique du danger était différente parce que vous êtes en voiture ! Vous avez le droit de traverser devant celui qui vient de gauche et il a l’obligation de vous laisser le passage même s’il ne vous voit qu’au dernier moment.

    Le bon sens voudrait que l’on ne s’engage dans un carrefour uniquement quand il est vide. Mais la convention instituée en 1921 donne la priorité à ceux qui y rentrent et ferme la porte à ceux qui l’évacuent. C’est une réalité pour le moins ambiguë. Il faut dire qu’à l’époque, il n’y avait pas beaucoup de voiture ! La réflexion n’a pas été poussée trop loin et il fallait, sans doute, trancher pour établir un code de la route.  En tout état de cause, cette règle donne le pouvoir à un conducteur d’encombrer un carrefour avec le véhicule qui vient de la gauche au risque de bloquer la situation. Cette notion est devenue tellement contestable qu’il a fallu définir un abus de priorité (abus de pouvoir).

    C’est quand même dommage de conserver ces complications ; surtout dans un pays champion de carrefours giratoires qui fonctionnent de manière quasi parfaite. En réalité, ils sont gérés sous le principe de la « priorité à gauche » qui devrait être la règle des voies de circulation à droite.

    Chaque année, le refus de priorité à droite génère encore des accidents mortels, mais personne ne bouge. Ou bien ceux de qui c’est la responsabilité d’améliorer la situation de notre pays, ne voient pas de problème ou s’en désintéressent malgré les indemnités ou les confortables salaires. Ou bien encore ceux du bas de la hiérarchie qui récupèrent les informations ne sont pas écoutés par leurs supérieurs qui bottent en touche pour éviter un surplus de travail. Et quel surplus de travail ! Il suffit de supprimer la priorité à droite et laisser passer le véhicule de gauche qui ne risque plus de vous percuter. Ainsi, on simplifie le code et au bout de quelques temps, plus aucun refus de priorité à droite. Quelque soit le nombre de voies qui partent du carrefour, qu’il soit simple comme avant ou giratoire comme maintenant, il peuvent tous être exploités avec cette même règle.

    Je sais bien que tout le monde ne peut pas être d’accord avec ce développement.

    Mais parmi ceux qui comprenne que le sujet est important parce qu’il fait des morts, combien vont avoir le courage de défendre leurs idées en discutant avec le plus de monde possible pour faire remonter l’idée?

    Même si nos avis ne sont pas obligatoirement pris en compte par la suffisance de ceux qui ont le pouvoir, nous ne pourrons que nous sentir plus propres d’avoir attirer l’attention sur ce problème important.

    Le schéma ci-contre montre quatre véhicules qui se présentent à un carrefour.

    Dans le cadre d’une priorité à droite, chacun d’eux à le droit d’avancer jusqu’au milieu de la chaussée par le fait que celui de gauche doit le laisser passer.

    Voilà ce qui se passe si chaque conducteur exige d’appliquer le droit que lui a octroyé le code de la route avec la « priorité à droite ».

    En partant du carrefour présenté sur la première image, on simule la priorité à gauche; chaque véhicule ne peut traverser le carrefour qu’après avoir laissé passer le véhicule venant de gauche. Ainsi, le véhicule numéro 2 ne peut pas s’engager avant que le véhicule numéro 1 ne soit passé. Ce schéma représente aussi, même s’il n’en est pas un, l’équivalent d’un carrefour giratoire et la règle peut s’appliquer quelques soient le nombre de sorties.

    Au contraire de l’exemple ci-dessus, le carrefour ne peut jamais être bloqué !
    En cas de refus de priorité à gauche de la part du véhicule 2, le véhicule 1 a encore une demi largeur de chaussée pour minimiser ou éviter le choc.


    C’est quand même dommage d’avoir codifié un trafic, qui a toujours augmenté, sans plus d’observations et sans aucune tentative d’en régler un des plus dangereux problème.
    Il y a pourtant des exemples de circulation non codifiés légalement qui fonctionnent naturellement et presque mieux. Les centaines de milliers de croisement de skieurs sur les pistes enneigées de nos nombreuses stations ne génèrent pas autant de collisions. Le bon sens, qui veut que celui qui voit mieux le danger cède le passage à celui qui le voit mal ou pas du tout, a évité et évite toujours des centaines d’accidents.

    Concernant la modification de la signalétique routière, il suffit de changer les panneaux de croisement prioritaire par des « laissez le passage » qui existe à l’entrée de tous les giratoires. Solution qui coûtera moins cher que les multiples modifications de panneaux de vitesse maximum qui changent presque quotidiennement.

    Voici comment on pourrait simplifier le code de la route, conserver les réflexes inculqués dans notre enfance et diminuer le nombre de mort .

    Si ce discours vous a plu et que vous l’adoptez, faites passer le lien par tous les moyens à votre convenance. Peu importe qui a eu l’idée, ce qui compte, c’est d’arrêter les bêtises…

    Rester solidaires des bonnes actions ne peut que faire du bien à chaque individu!

  • ESPÉRANTO

    Avec ou sans Intelligence Artificielle, l’avenir deviendra obligatoirement commun dans notre monde.
    Sur le long terme, il ne dépendra pas des gouvernements, mais de notre véritable volonté de bien nous comprendre entre nous sans aucun des filtres, politiques ou autres, qui morcèlent nos sociétés et troublent les messages.

    Laissons donc les personnages élitistes s’imaginer qu’ils pourront toujours
    faire ce qu’ils veulent de nos pays sans jamais aller à l’essentiel pour l’avenir de tous.

    Je ne veux plus me plaindre bêtement :
    J’encourage ceux qui le veulent à agir et à apprendre.

    Pour nous qui sommes « nuls », un peu d’économie en toute simplicité :

    Nous sommes 450 millions d’Européens à créer de la richesse.

    Aux États-Unis, ils ne sont que 340 millions, mais du nord au sud, ils parlent le même langage et échangent très facilement les informations pour créer du « business ». Chez eux, il n’y a pas de doublons et la richesse est utilisée correctement.

    De notre côté, nous devons dépenser des millions d’euros rien que pour apprendre leur langue à nos enfants et leur vendre des produits.

    Entre nous, les Européens, nous devons aussi dépenser des millions pour apprendre à nos enfants une partie des 23 langues officielles de l’Europe afin de nous entendre et travailler ensemble.

    Et nous sommes, économiquement, toujours loin derrière malgré 110 millions de citoyens en plus ! Des centaines de milliers d’heures d’enseignement linguistique sans productivité, au lieu de se concentrer sur des matières ouvertes à l’innovation.

    Cette situation offre aux États-Unis beaucoup d’avance sur les pauvres couillons que nous représentons à leurs yeux et ils nous le font bien sentir.

    Ce déséquilibre linguistique n’est pourtant pas une fatalité ; Il est stratégique, car il suffirait de quelques années pour faire basculer l’équilibre en notre faveur.

    Et maintenant…
    Imaginez notre continent où tous les habitants pourraient se comprendre sans abandonner leur langue maternelle.

    Le langage est le plus important outil de communication pour échanger.
    Ces échanges et les transformations qui en découlent sont la première source de nos richesses. Même si ces dernières sont encore mal partagées, comprenez que ce rêve d’un langage commun est probablement la plus utile des religions à diffuser.
    Alors, si vous vous sentez concerné par l’évidence de ces propos, n’attendez pas. Offrez à ceux qui voudraient participer à une vraie Europe, la possibilité qu’ils vous comprennent sans même connaître votre langue maternelle.

    L’icône ci-dessous va vous permettre de comprendre l’articulation du projet pour le faire connaître au plus grand nombre d’européens.

    Consultez le programme de communication !
    Un programme pour faire connaître la proposition au plus grand nombre d’européens.

    Apprendre l’Espéranto, c’est facile, c’est gratuit. Il suffit de le vouloir et c’est rapide.

    A lire en complément:
    Pourquoi l’Espéranto ?
    L’espéranto pourrait sérieusement concurrencer l’anglais.
    L’espéranto, le rêve d’une langue universelle
    Ils veulent enseigner l’espéranto aux habitants du Rhône
    Le site national d’Espéranto
    Histoire de l’espéranto.
    Une ville dédiée en Allemagne!

    Des pistes pour apprendre:
    Un projet d’accélérateur …!
    Des cours en ligne avec Ikurso
    Avec DuoLingo
    Avec Espéranto 12
    50 Langues
    Espéranto Wallonie
    La méthode du Dr BENSON

    Ce n’est qu’un petit aperçu de ce l’on peut trouver sur internet à propos de l’Espéranto.

  • Ne vous mettez pas en colère !

    C’est une réponse à un mail reçu du « parti Renaissance ».

    Le message, bien présenté, mettait en avant les raisons « évidentes pour eux » de la réforme des retraites.

    Je n’ai pas tout lu car une des premières phrases montrait d’emblée la limite du manque de réflexion du narrateur. C’est là où les politiques sont les plus forts quand ils veulent focaliser l’attention pour se valoriser. La voici :

    «  Cette réforme (des retraites), nous la faisons pour les Français les plus modestes et ceux issus de la classe moyenne ; ceux qui n’ont d’autre richesse que le fruit de leur travail… »

     Cette phrase ne fait qu’expliquer l’évidence et la normalité des choses. Des gens aussi perspicaces devraient bien comprendre (normalement), que la retraite des français modestes et des autres sera toujours liée au fruit de leur travail. Et si cette retraite ne leur permet pas de vivre correctement, c’est sans doute que le fruit de leur travail a toujours été dévalorisé par rapport à celui des couches supérieures.

    Ceux qui ne seraient pas convaincus par cette affirmation peuvent prendre connaissance du dossier : https://arretons-les-conneries.fr/wp-content/uploads/SMIC-Rattrapage-ou-Distanciation.pdf

    Le raisonnement apporté par le parti politique n’est pas faux. Il est semblable aux arguments de ceux qui ont amenés les précédentes réformes. Il reprend le train en marche et anticipe des effets déjà traités sans résultats puisque ces nouveaux problèmes refont surface.

    Dommage de « ne pas vouloir » accepter que la solution du problème ne soit pas vraiment là. Mais je vous propose de réfléchir différemment et comme nous allons avoir à faire souvent référence à nos Grands Décideurs Super Intelligents, pourquoi ne pas les nommer G.D.S.I.

    Du reste, il faut bien avouer qu’ils prétendent systématiquement être meilleurs que les autres qui, eux, ont été antérieurement tellement mauvais… avec des résultats similaires.

    Dans notre pays, il y a environ 30% de la population au-dessus du salaire moyen de 2558 € qui s’enrichit toujours plus et quelque soit la conjoncture. Ce salaire moyen augmente plus vite que le salaire médian et c’est dans cette partie de la population que nous trouvons pratiquement tous nos G.D.S.I.

    Il y a 7% de chômeurs dans les 70% restants. Nous trouvons donc 63% de travailleurs en-dessous du salaire moyen qui produisent de la richesse pour notre pays. Vous savez,  » les plus modestes et ceux issus de la classe moyenne  » dont parle le mail de Renaissance.

    Le fait est, que pour beaucoup, le pouvoir d’achat diminue et que nombre d’entre eux finissent par être en-dessous du seuil de pauvreté.

    C’est pourtant incompatible avec le produit intérieur brut de notre pays qui a toujours augmenté depuis des dizaines d’années. 

    Comment les politiques, qui font partie de la classe des 30%, peuvent-ils expliquer cette aberration ?

    Ce simple constat devrait les alerter car c’est l’intégralité de ceux qui génèrent de la richesse qui devraient progresser et pas seulement les 30% les mieux placés.

    Il y a obligatoirement une gestion déséquilibrée dans la répartition des richesses créent par les 63% et affectées à sens unique par les G.D.S.I. bien placés au-dessus du salaire moyen.

    Si nos G.D.S.I. ne sont pas capables de régler ce problème de partage de richesses, les ressources, perçues par les salaires d’une grosse partie des 63% qui travaillent à générer de la richesse, seront toujours trop faibles pour avoir des indemnités de retraite correctes.

    Travailler deux ans de plus revient, pour la classe des 63%, à abreuver encore un peu plus les G.D.S.I. qui décident, eux, de la suffisance des ressources que leurs « grouillots » doivent avoir.

    Ce ne sont pas les « prétendus sages » G.D.S.I. du conseil constitutionnel, qui vont dire le contraire après avoir validé la réforme de retraite, alors qu’ils acceptent sans sourciller de recevoir de doubles indemnités mensuelles à la limite de la légalité.

    Il faut être stupide pour penser que cette solution, remise sans arrêt sur le tapis, va améliorer la société.

    Et ce n’est pas en distribuant des chèques ou bonifications qui n’alimentent même pas les caisses de retraites que ces manœuvres irréfléchies vont prouver le contraire.

    Et puis, il y a un autre problème auquel il faudrait s’attaquer de manière plus logique. Les G.D.S.I. portent aux nues toutes les entreprises qui vendent les produits moins chers que les autres entreprises et qui captent les ressources de millions d’acheteurs. Si c’est bon pour le flux financier des banques, le moins cher, c’est aussi moins de valeur ajoutée, donc moins de TVA pour la gestion du pays, moins de finances pour le revenu des travailleurs surtout quand les produits sont fabriqués à l’étranger.

    La création des monopoles c’est aussi moins de richesses redistribuées dans le tissu social par les centaines d’entreprises que ces monopoles ont fait disparaître. C’est aussi moins d’impôts qu’il faut récupérer par d’autres moyens alors que le taux d’imposition de 45% maxi protège les hauts revenus.

    C’est aussi de très gros moyens pour faire de l’optimisation fiscale et quand on constate le niveau des G.D.S.I. qui gèrent le contrôle de notre budget national toujours plus déficitaire, on est en droit de ce faire du souci.

    Là, ce ne sont pas 17 milliards d’Euros prévus en 2030, mais pratiquement 3000 milliards d’Euros de déficit national en ce moment présent et pour lesquels ils ne font rien.

    Même un « sans dent » comme je dois l’être pour eux, comprend qu’ils veulent nous faire avaler des couleuvres.

    Il faut que l’information circule dans tous les plans, dans toutes les mairies, dans tous les partis (s’ils sont capables d’écouter), chez tous les journalistes qui ne cherchent pas que le buzz et il doit bien exister quelques politiques capables de comprendre des choses aussi simples que celles qui viennent d’être exposées.

    Je viens de faire une partie du travail, mais je suis bien seul pour faire passer le message. Si d’aventure vous pensez qu’il est utile, alors faites le circuler vers le plus de gens et d’élus possibles.

    Merci.

  • Plus c’est gros, plus ça passe !

    C’est si souvent vrai !

    Tous les ans notre pays fait l’inventaire des richesses créées par les français : environ 2 500 milliards d’euros pour l’année 2021. Une augmentation quasi constante depuis 1949 mis à part 2 incidents notoires en 2009 et 2020.

    C’est le cumul des richesses produites par tous les travailleurs et par la gestion qu’en font les décideurs. Ce cumul sert à faire vivre les français et alimente les caisses de l’état. Nous pouvons nous demander si la répartition de cette richesse est bien idéale au sein de la société et permet à tous ceux qui la créent, de vivre correctement. C’est un minimum acceptable et ce devrait être un symbole de fierté de la part des élus qui gèrent notre pays.

    Personne en devrait douter qu’ils soient attachés viscéralement à cet objectif. Surtout que les richesses représentées par ce P.I.B. ont été multipliées par 189 en 72 ans.

    Mais alors comment se fait-il que les salaires les plus faibles perdent constamment du pouvoir d’achat, que le nombre de ceux qui sont en dessous du seuil de pauvreté augmente sans cesse et que les dirigeants et les gestionnaires de ce trésor national deviennent toujours plus riches ?

    Le salaire médium de 50% des français ne dépasse pas 1 850 € et le salaire moyen est 38% plus élevé. En réalité, seulement un peu moins de 30% des salariés sont au dessus du salaire moyen de 2558€.

    C’est essentiellement dans cette partie que se trouve l’ensemble des gestionnaires et des décideurs. Ce sont eux aussi qui déterminent ce que 70% de salariés doivent se satisfaire. Malgré l’augmentation constante des richesses du P.I.B. attribuable au travail des 70% les moins payés, ces derniers n’en profitent presque pas. Pire et difficile à comprendre, les plus bas salaires de cette tranche perdent du pouvoir d’achat à chaque réajustement du SMIC.

    Depuis plusieurs années, ce réajustement est toujours plus faible que la progression du P.I.B. C’est vers la tranche des 30% que l’on octroie les meilleures progressions alors qu’ils en ont moins besoin.

    Il n’y a pas de fumée sans feu et ce n’est pas un hasard si dans cette catégorie nous trouvons les décideurs et les gestionnaires politiques des finances de l’état et de la société.

    Là, l’efficacité de gestion financière dont ils se parent dans les discours ne suffit pas à cacher le désastre : Ils osent accumuler 3 000 milliards d’euros de déficit pour notre pays. Le pire réside dans le fait incorrigible qui amplifie le phénomène : c’est qu’ils s’attribuent toujours des millions de défiscalisation pour bons « enrichissements personnels » (j’abuse un peu, il fallait lire « investissement citoyen »).

    Il ne semble pas y avoir d’urgence pour combler cet énorme trou dû à l’efficacité de gestion financière qu’il revendique depuis plusieurs dizaines d’années.

    Mais ils ont peut-être trouvé une astuce, à première vue, bien sûr !

    Écoutez bien : c’est un fait de grande actualité. Notre système de retraite risque d’être déficitaire en 2030 d’environ 17 milliards d’euros. Il faut donc prendre les devants, et c’est là que le gros poisson surgi. Une urgence absolue pour nos décideurs.

    Bien plus impérative que les 3 000 milliards de déficit actuel du pays qui deviendront environ 4 500 milliards en 2030 s’ils continuent leur excellente gestion.

    C’est quand même étrange de se focaliser sur un petit 17 milliards alors qu’une montagne de 4 500 milliards de dettes nous pend au nez dans 7 ans ?

    Mais qui est-ce qui fabrique la richesse dans ce pays, les « décideurs-gestionnaires » ou les « travailleurs » ?

    Ne vous méprenez pas, ils le savent parfaitement, ne serait-ce parce qu’ils en profitent pleinement.

    Et en faisant travailler tout le monde deux ans de plus, ils sont sûrs que les 70% de travailleurs vont continuer d’enrichir les 30% de gestionnaires et décideurs.

    C’est aussi 5 000 milliards d’euros (P.I.B. 2021) de plus à l’horizon 2066, sans compter l’inflation.

    Cela pourrait être un objectif remarquable auquel il faudrait adhérer… mais comme ils ne veulent pas attaquer le renflouement du déficit, nous serons probablement à plus de 10 000 milliards d’euros en 2066 et il en manquera encore 5 000.

    Mais je ne pense pas que cette idée les a effleurés.

    Quand à la retraite, personne ne doit être aussi naïf par rapport aux éléments présentés avec aussi peu de consistance. Le montant des indemnités ne dépendra toujours que du montant des salaires accumulés. Il n’y aura que de meilleurs salaires pour générer de meilleures indemnités.

    Et les esprits conservateurs, qui vont argumenter une trop grosse inflation, vont devoir réviser leur copie.

    En réalité, ce n’est pas l’augmentation des plus bas salaires qui est responsable d’inflation, c’est la « sur-indexation des plus hauts salaires » dans la tranche des 30% qui est responsable à 90% de cette inflation comme le démontre le dossier que vous pouvez télécharger en cliquant sur le lien.

    Si l’on veut résoudre une partie de ces problèmes, il faut d’abord commencer rapidement par plancher sur un meilleur partage des richesses dégagées par le travail de tous (des riches comme des pauvres).

    Une autre chose importante et facile à comprendre dans la lecture du dossier, les ressources ne doivent plus être augmentées en %, mais en valeur fixe pour tous, correspondant à une partie de la progression du P.I.B. Et on ne doit plus permettre à qui que ce soit de se soustraire à l’impôt par de la défiscalisation, du moins pas en présence d’un si gros déficit.

    Là, c’est une question d’honnêteté intellectuelle… Mais tout ce beau monde, est-il honnête, surtout quand les sénateurs qui veulent supprimer les régimes spéciaux des retraités ne parlent pas de toucher à leur propre régime ?

    Il est étrange que les journalistes, soient complètement absents de ces remarques qui manquent de servilité à l’attention des élus. Peut-être ne veulent-ils pas cracher dans soupe, eux aussi font probablement partie de la tranche des 30% dont nous avons parlé plus avant. Et puis peut-être, craignent-ils le courroux des financiers qui maîtrisent leurs revenus.

    Dans tous les cas, plus c’est gros… plus ça passe !

    Allez, je vais vous faire une confidence « vulgaire » : y’en a marre des bourrins et des bénis oui-oui qui ne veulent pas s’informer un minimum et réfléchir. Et il est sûr que je préfère voter blanc plutôt que pour de faux intellectuels qui ne savent que s’écouter bien parler. Le vote blanc, c’est mon 49.3 à moi !

    Quand est-ce que nous allons arrêter les conneries ?

    Si seulement les plus courageux voulaient faire passer le message …

    Michel Suire

  • Le trou de la retraite…

    … et la faiblesse des propos de ceux qui en parlent dans les média.

    Trop de citoyens ne rendent plus compte que les richesses ne peuvent provenir que du travail tant les données sont disséquées, transformées et déconnectées de la réalité. Pour qualifier la richesse dans son ensemble, les personnes autorisées et les médias ne parlent plus que de CAC 40, de valeurs boursières, d’actions, de taux de revenus, de défiscalisation,… et j’en passe. Pourtant, et sans vouloir marcher à contre courant, tous ces gens ne pourraient plus parler de cette façon si le travail n’existait plus. En sont-ils conscient ?

    Chaque année, le P.I.B. grossit inexorablement et bien plus vite que les revenus des plus faibles d’entre-nous qui vivent de plus en plus mal malgré leur travail.

    Comment comprendre ce simple constat, alors que dans le même temps, les déciles du haut de notre société, accumulent toujours plus de richesses à travers ce P.I.B. depuis plusieurs dizaines d’années ?

    Maintenant, les élus « responsables » veulent réformer la retraite et faire travailler les citoyens deux années supplémentaires pour éviter un trou de 17 milliards d’Euros en 2030.

    Notre P.I.B. actuel étant d’environ 2200 Milliards d’euros, ces deux ans de travail supplémentaires vont rapporter à notre pays, l’équivalent de 4400 Milliards d’euros supplémentaires dont une grosse partie ira rejoindre les finances déjà bien fournies de nos ultra riches et pour un montant des centaines de fois plus élevé que ce trou de 17 milliards d’euros. Nos responsables politiques n’ont pas peur du ridicule !
    Ils sont catégoriques : la mesure est urgente autant qu’indispensable.

    Il est vrai que ce poste de dépense ne touche que les travailleurs, c’est-à-dire ceux qui créent la vrai richesse ; et il faut en créer encore plus pour que les mieux lotis qui la gèrent continuent de s’enrichir. Ce sont eux les mieux placés pour profiter de la manne en partageant le moins possible grâce à la gestion économique de l’état qui ne veut pas s’occuper cette équilibre. C’est pourtant à cause de lui que les échanges, qui sont à la source du travail, peuvent se multiplier dans un climat serein. Le coût de cette sécurité doit être financé par nos impôts à la hauteur des richesses que chacun récupère des échanges.

    Par contre, notre dette publique atteignait près de 3000 Milliards d’Euros fin 2022 et la progression laisse à penser qu’en 2030, ce sera 1700 Milliards d’Euros en plus, soit 4700 Milliards.
    Comment les gestionnaires de l’État que sont nos politiques, peuvent-ils dépenser plus de ressources fiduciaires qu’ils n’en reçoivent et n’agirent que sur un poste 270 fois moins important en volume ?

    C’est difficile à comprendre, surtout quand les tenants de cette réforme prétendent qu’elle est raisonnable alors qu’elle pénalise essentiellement le fruit du labeur des travailleurs et aucunement les bénéfices produits par la gestion de ces mêmes richesses par les financiers et leurs serveurs.
    Mais alors, pourquoi continuer à défiscaliser ceux qui ont gagné encore plus de richesses sur le dos du travail de tous ?
    Le montant de ces défiscalisations privées est compris dans cette dette dont tout le monde paie les intérêts aux banques. N’importe qui est capable de constater que ce sont encore les déciles les plus aisés qui sont toujours épargnés, les mêmes qui financent proportionnellement moins notre état  que les déciles inférieurs.
    La raison serait-elle de renvoyer l’ascenseur des financements électoraux ?

    Et les beaux parleurs médiatiques ou politiques sont-ils sérieux ou de connivence pour faire abstraction de ces points de vue ?

    Michel Suire