Comme vous ! Je ne suis pas économiste, mais!

… je constate tous les jours que les responsables nos sociétés cherchent continuellement la meilleure façon de gérer les multiples prélèvements qui assurent le fonctionnement de la collectivité. Mais ils semblent incapables de trouver un équilibre, et leur remise en cause est incessante. La vie quotidienne n’est pourtant pas si changeante.
Les taux sont constamment revus, les multiples bases de calcul changent régulièrement, les comptes ne sont jamais clos et pour les non-initiés que nous sommes, cette errance du processus nous remplit de doutes quant à son équité.
Pour les particuliers comme pour les entreprises, il y a trop de cas singuliers qui génèrent incompréhension et suspicion entre les différents acteurs.
Il en résulte un sentiment absurde, alors que nos politiques affirment que la finalité est au service du bien-être de tous.
Nous pouvons aisément avoir l’impression que l’objectif est mal maîtrisé tant il faut sans cesse le modifier à la hausse. Le système établi qui sert de base aux décisions est-il vraiment bien visualisé ?
Quelle que soit la somme demandée, beaucoup trop en contestent le bien-fondé.
Il est vrai que ceux qui estiment mal payé pour un travail, ont forcément du mal à en restituer une partie. Il en va de même pour ceux qui perçoivent de belles prestations et doivent en restituer une plus grosse part. Ces derniers sont, du reste, trop souvent aidés par des lois douteuses validées par les élus.
C’est bête ! Chacun estime trop donner par rapport à ce qu’il reçoit.
L’idéal serait qu’ils ne reçoivent pas la partie qui correspond à l’impôt pour ne pas avoir à la rendre. Il n’y aurait plus d’ambiguïté à ce sujet.
Je ne comprends pas pourquoi personne ne semble avoir pensé à cette évidence ?
C’est pourtant à partir des échanges que chacun crée un surplus de richesse lequel sert ensuite à financer d’autres échanges de biens et services.
En effet, chaque échange, à quelque niveau qu’il puisse être, dégage un intérêt commun et bien compris pour les deux parties, intérêt qui est la raison même de l’échange.
Je sais que cela peut paraître abstrait, mais le premier de ces échanges consiste à apporter ses compétences a quelqu’un qui en a besoin et qui compense cette aide par la cession d’une certaine quantité de richesse. Cela peut vous sembler flou comme explication, mais c’est simplement une des définitions du travail. La principale action sociale qui procure des richesses.
Bien sûr, il n’y en a jamais assez. Mais puisque notre société a opté pour le principe de la punition avant celui de la prévention, avec l’appui d’une phrase (intelligente mais usée) : « Nul n’est censé ignorer la loi ! », Alors, de nouvelles analyses ne sont pas prêtes d’émerger.
Peu importe, semble-t-il, aux gestionnaires de notre société, que des vrais travailleurs ne gagnent pas suffisamment de richesses pour vivre correctement. De plus, tout semble médiatiquement organisé pour que ces derniers finissent surendettés et écopent de punitions insurmontables.
Dans le même temps, les multiples élus coresponsables de la gestion de notre économie laissent peser, en 2025, sur les épaules de chacun -pauvres ou non- près de 50 000 € de dette nationale sans jamais subir la moindre partie des sanctions infligées aux plus faibles surendettés.
Et c’est là que le bât blesse ;
Il ne faut surtout pas donner l’exemple trop facile d’une impunité politique et laisser croire aux plus influençables qu’ils peuvent dépenser plus de richesses qu’ils n’en possèdent surtout qu’il leur faudra en garder pour les impôts. Ces citoyens sont aussi nobles que nos politiques.
Vous conviendrez que le système est un peu pervers et absurde. Les richesses que le citoyen a générées par son travail comportent une part des impôts qu’il va devoir restituer. Pourquoi ne pas les prélever au moment de l’achat?
Bien qu’il y ai mieux à faire, cela pourrait venir en déduction de ce qu’il devra au final. L’état toucherait ses recettes en temps réel au rythme de la consommation. Ainsi, plus de pénalités de retard.
Certains avanceraient une dangereuse dépendance des ressources fiduciaires au volume de consommation.
C’est l’argument irrationnel de ceux qui refusent de comprendre que toutes les richesses disponibles proviennent – directement ou indirectement — de tous les types de consommation réunis.
Et quand je parle de consommation, j’inclus toutes les richesses issues des échanges de services ou de produits. Ces échanges sont la principale raison − et la conséquence — du développement de la société.
A partir de là, il devient tout à fait logique qu’ils deviennent la base de prélèvement des coûts de gestion de la collectivité dans son ensemble.
Il me paraît simple pour ceux qui disposent toutes les données (impôts, les taxes et les prélèvements obligatoires tous azimuts), d’en faire la somme, et de la comparer au montant global de tous les échanges* afin déterminer le ratio qu’il faudrait appliquer pour récupérer le même montant d’impôts annuels.
Si nous acceptions ce principe simple, notre fiscalité gagnerait en clarté, en équité et en efficacité.
Mais ce n’est pas tout…















