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  • Renaissance ?…

    Tentative de contact avec le parti « Renaissance ».

    Dans le souci de présenter, faire partager et débattre quelques idées du livre, j’ai posté le type d’Email suivant aux partis politiques dont j’ai pu avoir les adresses. Ne rigolez pas, ils sont loin d’être au top pour accueillir de nouvelles idées.

    Bonjour,

    L’information va toujours du haut vers le bas et il est très difficile de faire remonter des idées nouvelles pour qu’elles soient débattues.
    Je vous fais donc passer ces petits dossiers qui me semblent très importants à prendre en compte.
    S’il vous plait (sens figuré ou réel !), faites les partager avec le plus grand nombre.

    Merci

    Michel Suire

    P.S.: La forme est tellement secondaire, si les idées sont bonnes…
    Liens de téléchargement : https://arretons-les-conneries.fr/wp-content/uploads/SMIC-Rattrapage-ou-Distanciation.pdf
    https://arretons-les-conneries.fr/wp-content/uploads/Ou-passent-nos-richesses.pdf

    Et j’ai reçu le mail suivant en retour :

    From: Renaissance
    Sent: Monday, January 30, 2023 5:22 PM
    To: ms4@free.fr
    Subject: Re: Constat de richesses mal partagées : une évidence que les politiques ne veulent pas voir!
    Bonjour,
    Nous vous remercions de votre message.
    Pour des raisons de sécurité informatique, nous n’ouvrons aucun lien ni pièce jointe.
    Pourriez-vous préciser votre demande ?
    Nous vous souhaitons une bonne journée
    Charlotte pour l’équipe de Renaissance
    Pour en savoir plus : https://parti-renaissance.fr/

    Bien sur, c’est un nouveau parti et je comprends leur hésitation en face de tous les dangers qui peuvent arriver dans notre misérable société qu’ils veulent améliorer. Mais je me dis qu’ils ne doivent pas souvent sortir de chez eux, même si la COVID semble bientôt étouffée. Dans tous les cas, ils ne sont pas capables d’analyser l’information qu’ils reçoivent. Alors je ne pense pas que nous devons attendre de « révolution sociale » avec les membres de ce parti. Trop « précautionneux » pour eux-mêmes, ils sont prêts à vous faire refaire le travail parce qu’ils ont peur de celui qui est déjà fait sans même s’apercevoir que le problème sera toujours identique.

    Avec ces gens-là, on ne peut que s’attendre à l’éternelle attente de l’administratif « pur et dur » et la pauvre Charlotte n’a sûrement pas d’autres choix que d’appliquer les « consignes » de sa hiérarchie !

    Méfions-nous des soit disant responsables de ce parti.

    Bonjour; j’ai peut-être été un peu méchant. Aujourd’hui, le 03/04/2023, j’ai reçu un mail de la part de renaissance. Une attitude révisée et assez bien construite pour expliquer le bien fondé de la démarche pour la réforme des retraite. Enfin, un peu de travail et de réflexion de leur part bien que l’écoute des idées que je défends en soit absente.

    J’ai donc répondu gentiment et en essayant d’être pédagogue ce qui devrait faire plaisir au Président. Le texte de mon message suit ci-dessous.

    Bonjour Charlotte,

    Je vous remercie pour votre réponse et l’argumentation qui y est développée.

    Cependant vous semblez oublier l’essentiel dans ce développement. En effet, l’une des principales ressources pour l’état reste la Taxe sur la Valeur Ajoutée. Une taxe qui pourrait paraitre juste et sembler anti inflation. Si bien que les politiques, des banquiers et les économistes, enfermés dans leurs propres bulles de réflexion qui sont souvent toutes différentes, font la promotion et aident ceux qui sortent les produits les moins chers sans visionner la globalité du système.

    Avec un peu de jugeote, on est en droit de se demander à quoi pense ce beau monde en taxant la valeur ajoutée, mais en favorisant ceux qui en développe le moins et en pleurant sur une société qui produit, évidemment, toujours plus de gens en dessous du seuil de pauvreté.

    Si le raisonnement que vous développez tient la route, il s’appuie sur des bases qui sont appelées à continuer de se dégrader. Et vu que la valeur ajoutée est la base qui permet de générer des salaires pour les retraites, il y a fort à parier qu’il faudra rapidement d’autre réformes…

    Je vous invite à bien comprendre le sens de ce petit dossier que vous pouvez télécharger à cette adresse : https://arretons-les-conneries.fr/wp-content/uploads/SMIC-Rattrapage-ou-Distanciation.pdf

    Tant que vous n’aurez pas réglé le problème d’un partage équitable des ressources que tous les français génèrent, toutes les réformes seront caduques.

    Si vous voulez stabiliser les ressources de la société, il faut revenir à une taxation sur la valeur de l’échange, et pour éviter la fraude, il faut qu’elle soit prise à la source.

    Il faut aussi bien comprendre que dans cette globalité économique, c’est toujours le consommateur ou le patient final qui paye l’intégralité des prélèvements obligatoires et qu’ils sont très injustement répartis.

    Voilà chère Charlotte.

    N’hésitez pas à faire remonter ces idées pour restructurer celles de vos chefs.

    Ce n’est pas très important pour moi (ma femme dit que je devrais arrêter), mais c’est de la plus haute importance pour rendre une véritable dignité à des millions de citoyens.

    Je vous remercie de m’avoir relancé.

    Michel Suire

  • Le royaume de l’hypocrisie

    En premier lieu : des évidences qui ne trompent personnes.

    Depuis des décennies, l’organisation de nos sociétés est étudiée sous toutes les coutures. Pourtant, les politiciens qui se succèdent remodèlent sans arrêt le calcul des prélèvements obligatoires. Chaque nouvelle réforme est sensée éviter les déficits décennaux.

    Mais leur rythme est pratiquement quinquennal et personne ne s’étonne. Le leitmotiv : il va manquer beaucoup d’argent ! La faute à ceux qui les ont précédés et qui ont mal anticipé.

    Tous ces politiciens qui se suivent et se dénigrent à qui mieux-mieux ne semblent pas capables d’établir des règles économiques qui permettraient à la société de s’autoréguler.

    Comme ils prétendent tout connaître, ce n’est sans doute pas leur objectif.

    Alors, à qui faire confiance ?

    Notre société génère pourtant beaucoup de richesses depuis très longtemps.

    https://france-inflation.com/evolution_pib_france.php

    Comme on peut le voir, sur plus de 70 ans, le produit intérieur brut a bien progressé. Mise à part 4 petits accidents sur cette période, son évolution est quasi constante.

    Pour la petite histoire, il a été multiplié par plus de 4,5 fois depuis 1980.

    Là, il s’agit bien de la richesse dégagée par les efforts de tous les travailleurs quelques ils soient. Du Balayeur au Chirurgien, du Cantonnier au plus haut fonctionnaire d’Etat, du Marchand de frites au Directeur général de la banque de France, du Rempailleur de chaises au grand patron d’une multinationale, chacun y participe en échangeant ce qu’il sait faire contre des valeurs qui vont lui permettre de concrétiser d’autres échanges pour ses propres besoins.

    Cette explication est très importante et n’a rien de péjorative car nous avons besoin du savoir faire de tout le monde. Pour tempérer le débat, je dirai que si le balayeur peut avoir la passion de son travail, le chirurgien n’est pas obligatoirement et uniquement exalté par les richesses qu’il échange contre son savoir.

    C’est grâce à l’espace sécurisé de notre communauté, que nous pouvons échanger nos compétences en toute tranquillité.

    Question : mais avec ce cumul des richesses qui augmente inéluctablement chaque année, comment se fait-il que notre société amasse autant de membres sous le seuil de pauvreté et ce, malgré le propre travail de ces derniers ?

    Leurs compétences sont bien admises puisque les richesses qui s’en dégagent sont utilisées par le besoin d’autres acteurs. S’ils n’arrivent pas à vivre correctement, c’est que l’échange n’est pas équilibré par rapport aux compétences qu’ils fournissent. L’acteur, avec qui ils échangent, se garde bien de créer lui-même ces nouvelles richesses. Il préfère les gérer en pratiquant d’autres échanges plus profitables mais considère récompenser suffisamment les échanges amonts même s’il est démontré que ses pourvoyeurs sont sous le seuil de pauvreté.

    En réalité c’est près de 40% de ménages qui sont en dessous du salaire médian et qui galèrent pour vivre et se loger malgré les richesses qu’ils produisent. Richesses qui sont gérées par les classes supérieures pour leurs propres comptes. Ce sont ces classes supérieures qui récupèrent 90 % de l’évolution des revenus à chaque augmentation du SMIC.

    Même si elles freinent ce qu’elles appellent « rattrapage des salaires faibles » (il est facile pour elles d’attendre), elles sont alors responsables à 90% de l’inflation qui en résulte.

    Dans la cinétique de notre système économique, la richesse ne profite pas à ceux qui la créent mais à ceux qui la gèrent. Et plus nous nous élevons dans la hiérarchie, plus le profit est exponentiel.

     Bien peu de monde veut décrire les choses comme elles sont en réalité. Il faut dire que ce n’est pas très flatteur pour une classe qui a une haute estime d’elle-même.

    Quelques soient les décideurs, politiques, haut-fonctionnaires, millionnaires, lobbies, ils avantagent toujours les classes supérieures à travers les décisions d’état.

    C’est vrai qu’ils sont bons gestionnaires ; ils ne mélangent pas les profits pour leurs comptes en terme de défiscalisation par exemple et laissent aller généreusement le déficit publique. Ils écrivent la loi pour récupérer des richesses et considèrent que c’est le peuple qui devra rembourser les 3000 milliards d’euros de déficit.

    Si seulement tous les citoyens finançaient le coût de gestion de l’ensemble de notre société au prorata des richesses que chacun en retire tout en vivant correctement, il n’y aurait rien à redire.

    C’est malheureusement loin d’être le cas et le phénomène n’arrête pas de s’amplifier sans qu’aucun de ceux qui se proclament décideurs ne veuillent véritablement chercher une solution définitive et équilibrée.

    Il est vrai que les 60 % mieux lotis ne se soucient pas trop des autres. Se posent-ils seulement des questions à ce sujet ?

    Dans cette population les plus nombreux se bornent à répéter les similis vérités diffusées dans les médias et considèrent que le travail d’analyse est déjà fait par leurs représentants.

    D’ailleurs ils ne vont surtout pas les pénaliser électoralement pour le manque de résultat évident qui ne les touche surtout pas. Au pire, ils vont manifester leur mécontentement si on leur demande de travailler deux ans de plus pour avoir la retraite alors que dans cette affaire les plus touchés sont encore ceux du bas de l’échelle.

    Ne leur demandez donc pas d’investir dans des idées d’équilibre social, ils considèreront que c’est le travail de ceux qu’ils ont élu et ils combattront les idées que vous avez dans ce sens refusant de les écouter. Leur sens du courage et du partage, c’est de ne pas vouloir comprendre qu’un équilibre est possible. Ainsi, l’ignorance qu’il s’attache à conserver les disculpe de leur responsabilité citoyenne.

    Et puis comme exemple à suivre, vous avez l’ultime censeur qui ne parle que d’obéissance dans la loi écrite mais qui permet tous les pardons du monde.

    C’est quand même un peu, le royaume de l’hypocrisie, vous ne trouvez pas ?

  • Où vont les richesses ?

    Ceux qui gèrent la richesse dégagée par les travailleurs s’enrichissent-ils trop au détriment des plus faibles ?

    Là, c’est une très grosse question !

    Nous pouvons nous demander qui est capable de répondre avec exactitude tant tout le monde, spécialistes confirmés ou non, possède sa propre réponse. Si les économistes reconnus sont tous convaincus que c’est le propre et unique raisonnement de chacun d’eux qu’il faut adopter, alors nous ne sommes pas sortis de l’auberge des discutions pour se faire une idée précise et valable.

    Comment les non-initiés que nous sommes, peuvent-ils faire pour ne pas être roulés dans la farine par ceux qui « prétendre savoir », nous parlent grâce aux médias et ne sont jamais d’accord ?

    Alors, il va falloir se réveiller et même si certains ont abandonné et préfèrent vivre sans trop forcer, une grosse majorité travaille à créer de la richesse dont une grosse partie tombe dans l’escarcelle des mieux lotis qui ne font que la gérer et veulent que nous travaillons plus.

    Remonter au fond de nous mêmes pour tenter de saisir la pulsion qui nous a incités à créer et faire partie d’une société, devrait permettre une meilleure compréhension des équilibres.

    Inutile de se poser l’intellectuelle et barbante question de savoir s’il faut « Travailler pour vivre ou Vivre pour travailler », car personne ne veut mourir.

    C’est la première évidence.

    Et pour vivre, nous avons tout simplement des besoins minimum à satisfaire : Nourriture et protection. C’est là que débute la notion d’échange qui est à l’origine de nos sociétés actuelles.

    Que ce soit pour l’homme ou pour les entités vivantes de la nature, le besoin de vivre les a contraints à s’associer. Pour ne citer que quelques exemples, il y a les fourmis, les loups, les orques, les singes,… Ils ont pu échanger des services, de la nourriture, des stratégies de chasse grâce à la sécurité apportée par les colonies, les clans, les bandes, les tribus, les familles … Je pense c’est le cas pour tous les organismes vivants, hormis peut-être quelques exceptions.

    L’homme semble être le seul à avoir inventé l’argent pour faciliter les échanges.

    Toujours est-il que ces échanges sont la seule et vrai raison d’existence de nos sociétés humaines et que les frais relatifs à la gestion de ces sociétés ou pays ne peuvent être financés qu’à partir de la richesse dégagée par la valeur de ces échanges.

    Comment penser différemment ? Dans la réalité, il n’y a rien de gratuit. Un échange constitue toujours une valeur contre une autre même si elle n’est pas palpable. Le don du philanthrope lui restitue une valeur de satisfaction en retour. Ne serait-ce parce que cet acte dépend de sa propre responsabilité. Le résultat est le même que s’il allait voir un spectacle.

    Le philanthrope ne peut pas exister seul ou sans communauté autour de lui.

    Le terme « Gratuit » pour les échanges devient abusif car il comporte toujours une notion d’intérêt sous-jacente qui valorise l’acte.

    Dans tous les domaines, les échanges ou la consommation au sens général, génèrent de la plus value que ce soit directement ou indirectement. La plus grosse partie de celle-ci est d’ailleurs comptabilisée au niveau national dans le Produit Intérieur Brut. Un P.I.B. qui depuis 1980 n’a jamais cessé d’augmenter à part 2009 et 2020.

    La richesse globale provenant de tous ces échanges qu’ils soient de services ou de produits progresse comme le montre le P.I.B. Il a été multiplié par 4,63 pendant cette période. On pourrait penser que la ressource des travailleurs les plus faibles a évoluée à égalité.

    Dans cette période de temps, Le Smic n’a été multiplié que par 3,98 et le nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté est passé de 9,2 millions en 2019 à près de 12 millions en 2022. Notre déficit national chronique est passé à plus de 3 000 milliards d’euros.

    Présenté comme cela, le constat est effarant.  Il nous montre que personne ne veut se soucier des plus nombreux de notre société et que les règles de partage pour une vie descente, établies par ceux qui sont les mieux placés (politiques, hauts fonctionnaires et décideurs très aisés), sont très loin d’être équitables. Il y a ceux qu’on utilise pour la production et ceux qui décident des restes à leur donner. Je n’exagère pas beaucoup.

    Où vont donc les richesses du travail que les plus courageux fournissent ?

    Réfléchissons : Ce ne sont pas les pauvres, ni ceux en dessous du salaire médian qui sont les responsables de ces « disparitions » de richesses sous prétexte que beaucoup d’entre eux sont aidés socialement.

    Il faut plutôt comprendre que c’est la rétention de richesses de la part des décideurs toujours plus riches qui oblige notre système de société à trouver un équilibre. Là, il ne faut pas se leurrer, entre le montant des aides et le coût des infrastructures nécessaires à leurs attributions, le rapport est probablement de plus de 2 fois ce que cela couterait à ces décideurs de les payer tout de suite correctement. C’est le premier élément d’un manque de décision politique.

    Sans compter que les responsables de cette logique de décision globale conservent cet argent pour eux mêmes, investissent les résultats dans leur patrimoine ou celui de leurs actionnaires et défiscalisent de belles sommes qui sont autant de volumes nationaux manquants à reconstituer par ceux qui restent, ou qui alimentent notre déficit national.

    Quelque chose à peut-être pu m’échapper, mais même avec un cycle primaire d’études, je vois mal qui pourrait honnêtement dire que la logique de cette observation est erronée.

    Nous avons vu que ce sont à partir des échanges que les coûts de gestion de la société peuvent être financés par le prélèvement d’un impôt. C’est le cas ; mais comme il y a déséquilibre, il serait bon de vérifier si tous les échanges sont concernés et génère une participation proportionnelle à leur valeur.

    Il important de bien comprendre que chaque échange est une entité, même si son existence dépend d’un échange précédent. Aucun échange ne peut être réalisé sans le service et les infrastructures de notre société et ce service doit être contrebalancé. Les petits malins vont dire que tous les échanges subissent la T.V.A.

    C’est faux ;

    Il y énormément d’échanges qui échappent à la T.V.A. Tous les actes de santé qui sont des échanges de services, ne sont pas taxés. La lecture du livre « arrêtons les conneries » ou une recherche sur internet va vous confirmer que la liste est éloquente et qu’elle concerne des secteurs d’activité dont les acteurs sont loin d’être dans le besoin.

    Mais ce n’est pas tout.

    Ce qui est taxé dans l’échange, c’est seulement la valeur ajoutée. Quand il n’y en a pas, l’échange consomme une partie des richesses que les autres échanges ont fournit pour financer les structures du pays nécessaires à ces transactions.

    L’objectif d’une entreprise reste de générer beaucoup d’échanges ou des échanges de grandes valeurs pour avoir plus de bénéfices. C’est la même chose pour les personnes physiques. Cette logique est saine, il n’y a aucun reproche à faire. Selon toute attente, nous devrions retrouver une répartition des volumes d’impôts proportionnelle à la représentation des richesses dans les différents déciles de notre société.  

    Ainsi, ceux qui génèrent beaucoup d’échanges ou des échanges de grandes valeurs vont être plus imposables que les autres pour avoir amassé beaucoup de revenu à travers les multiples transactions qui passent par leurs entreprises.

    Ce qui devrait être le cas des derniers déciles de la société en termes de revenu.

    Pour simplifier la réflexion, nous allons parler du dernier décile, les 10 % de français qui ont les plus gros revenus et qui devraient financer une proportion au moins équivalente dans l’ensemble des impôts. Ces citoyens fournissent 70 % du total des « impôts sur le revenu » selon la direction générales des finances publiques. Mais cela ne représente en réalité que 50 milliards, soit à peine 7% de la totalité des 685 milliards d’euros d’impôts prélevés par l’état en 2018. Or ce décile cumule un revenu brut disponible de plus de 1 000 Milliards d’euros alors que les 9 autres déciles réunissent seulement 420 milliards. Si vous faites le ratio, les premiers payent une juste contribution et ne sont pas moins bien lotis que les deuxièmes à ce poste d’impôts sur le revenu.


    Ce serait mal vu si l’état leur faisait des réductions sous le prétexte qu’ils gagnent trop !

    Mais à votre avis, qui paye les 611 milliards restants ?

    Ces impôts sont pour la plupart dépendants de la consommation sous toutes ses formes. Là, c’est 100% des français qui les financent. A travers leur consommation, les déciles les plus faibles restituent les fameuses aides sociales qui leurs permettent de s’en sortir artificiellement. S’ils avaient un salaire cohérent, l’état ne serait plus obligé de les aider.

    Les déciles supérieurs feraient un peu moins de bénéfice et paieraient un peu moins d’impôts. Au global, la partie administrative de cette gestion n’aurait plus raison d’être. Ce serait un bénéfice pour tout le monde.

    Concernant ce gros morceau des impôts, le dernier décile y participe comme les autres à travers ses consommations. Ses dépenses indispensables sont plus importantes que la moyenne du fait de son aisance financière mais les autres déciles qui sont 9 fois plus nombreux, cumulent le même type de dépenses et du fait de la multitude qu’ils représentent, ils génèrent beaucoup plus d’impôts indirects.

    Même si le premier décile dépense un peu plus que les autres, il investit le reste de ses revenus dans son patrimoine et en profite pour soulager ses propres impôts par de la défiscalisation. Au bout du compte, il en reste beaucoup pour ce décile. Plus on descend dans les déciles inférieurs, plus cette dynamique s’inverse au point que les derniers déciles n’ont pas assez pour vivre avec le revenu de leur travail.

    Et il est vrai que ce sont ceux qui appartiennent aux déciles supérieurs qui quantifient les salaires les plus bas en ne donnant pas plus et décident indirectement des aides de l’état à travers les ressources de l’impôt. Ils ont trop souvent les postes décisionnaires.

    Malgré tout, certains politiques en mal de financement, vont être suffisamment fourbes pour ne présenter que la tranche des 10% qui règle 70% de l’impôt sur le revenu comme si c’était une injustice.

    Le graphique qui suit montre qu’ils ont de grosses lacunes dans leur raisonnement.


    Ils devraient quand même se méfier. Il ne faut pas prendre les gens de ce décile pour les imbéciles qu’ils ne sont certainement pas. Ils savent bien que le système n’est pas cohérent.

    Ils profitent de l’incompétence et de la sournoiserie de ces politiques qui ne sont pas capables de faire du bon travail en proposant des solutions de partages plus efficaces qui permettraient aux déciles les plus faibles de vivre correctement sans être aidés.

    Surtout que nous avons vu dans le dossier précédant, que le prétendu rattrapage en pourcentage du SMIC ne fait que diminuer le pouvoir d’achat des plus faibles et qu’il confère, aux déciles les mieux lotis, la véritable responsabilité de l’inflation des prix.

    Je suis persuadé que la majorité de ceux qui constituent les étages aisés de notre société aiment leur pays et qu’ils ne le quitteraient pas s’ils devaient gagner un peu moins.

    Maintenant, il est facile de voir que le résultat des échanges remonte inexorablement toujours vers les couches les plus hautes.

    Sans le travail de ces millions de gens, personne ne pourrait bénéficier des résultats qui ne ruissellent pas vers les couches les plus basses.

    Une réforme des retraites ne changera rien dans cette synergie constamment dégradante pour les plus faibles. Par contre, le fait de travailler plus longtemps, va grandement améliorer le confort des déciles les plus élevés puisque le modèle économique de base ne change pas ! Comme toujours, il continuera de drainer les richesses vers le haut.

    Je ne veux pas croire qu’il existe une cabale organisée, mais on peut réellement se demander si ce n’est pas le but recherché par les sphères bien pensantes de la société tant elles semblent avoir des œillères et ne veulent jamais remettre en cause les idées révolues d’un autre âge.

    Il est certain que si l’on ne transforme pas la croissance des salaires et des revenus par des augmentations en valeurs fixes identiques pour tous à la place des progressions en pourcentage, la société continuera de créer toujours plus de pauvreté.

    Pour que tout le monde participe à égalité au financement des impôts relatifs à la gestion de notre société et s’en sente partie prenante, il faut aussi qu’une partie de la valeur de chaque échange y soit affecté directement.

    Il y a bien sûr plein d’autres choses à faire, mais déjà, si on commençait par « Arrêter les conneries » de base…

    Le travail de communication et d’explication à produire pour faire comprendre ces principes est gigantesque.

    En diffusant ce dossier, si ces idées vous plaisent, il n’y a rien d’autre à attendre que le sentiment de participer à la construction d’un véritable bien être collectif.

    Et on s’en fout de la notoriété…

    Merci.

  • Histoire de poissonnier

    Il faut commencer par le pêcheur.

    Vous conviendrez aisément qu’il ne faut pas acheter la bête avant qu’elle soit pêchée. Surtout quand on voit le résultat raconté par le sportif après quelques apéros !

    Si vous allez voir le poissonnier, les choses sont plus claires. Le beau poisson est là, mais s’il est trop cher, il y restera. Le poissonnier, même si à tord on lui prête un mauvais caractère, est loin d’être idiot. Lui, il sait bien qu’il ne faut pas acheter un poisson trop cher à la criée pour ne pas le vendre.

    C’est la base d’un échange de service sain, sinon les clients pourraient être considérés comme des esclaves et le poissonnier lui-même ne le veut pas. Il ne voudrait pas être esclave, lui aussi dans d’autres domaines correspondant à ses besoins.

    Poisson électrique ?

    Que faut-il penser de ces fournisseurs d’énergie (es-diplômés !) qui achètent des « Mégawatts » 20 fois plus chers pour les revendre quelques mois après sans prévenir leurs clients. Sans doute le font- ils avec l’espoir secret de faire 20 fois la marge habituelle sans avoir plus de travail et considérant que les clients sont esclaves d’un contrat avalisé par nos politiques à l’image de ce qui c’est passé récemment pour les Ehpad.

    Là encore il faut réfléchir un peu plus. Même si « plus c’est gros, plus ça passe ! » (Comme le poisson du pêcheur autour du comptoir), il ne faut pas être dupe.

    Eh oui, on ne peut pas stocker l’électricité, il faut la consommer de suite. Si ces fournisseurs, complices du système, ne s’était pas positionnés trop tôt, les prix auraient automatiquement chutés. Mais ils se sentaient protégés par des contrats dont on ne lit jamais toutes les petites lignes illisibles. Ce qui devrait être interdit par « la concurrence et les prix ».

    Ces fournisseurs d’énergie sont plus sots et largement plus malhonnêtes que les poissonniers !

    Dans tous les cas, ce ne sont pas des professionnels de la vente et, comme les politiques, ils ne veulent pas être responsables de leurs erreurs.

    Alors, faites passer… et envoyez les au bar, il ferons au moins vivre quelqu’un au lieu de les dépouiller.

    Michel Suire

  • Salaires : Rattrapage ou Distanciation ?

    Les luttes de chapelles sont encore bien d’actualités. Les médias, qui proposent toujours plus d’insolite pour faire le « Buzz », leur apportent une emprise sociale que leurs représentations minoritaires ne devrait pas avoir. Quelques soient leurs dénominations (syndicats, lobbies, partis, loges, clubs service,…), elles ne voient que leur propre objectif au détriment de la globalité de notre société. Presque toutes sont financées par les couches aisées de la société et pour le profit de ces dernières au détriment de ce qui reste pour les plus faibles.

    Je ne suis pas un écrivain et mon objectif, dans l’écriture du livre « arrêtons les conneries », reste seulement d’expliquer les aberrations de gestion laissées pour comptes et qu’aucun des hommes « intelligents » qui ont souvent la parole, ne veut aborder.

    Peut-être ne les voient-ils pas ? Peut-être aussi ne le veulent-ils pas ? Mais dans les deux cas, il faut leur montrer et tenter de leur faire comprendre, c’est le minimum acceptable pour ceux qui ne veulent pas rester simples spectateurs.

    Il est vrai que trop de gens se contentent de reproduire la pensée induite par les médias ou le beau monde avec une petite touche personnelle plutôt que de présenter leur propre raisonnement.

    Certains penseront que je suis excessif, mais le temps passe trop vite et les quelques dizaines d’années perdues pour les plus faibles de notre société nécessiteraient de bons coups de pieds aux fesses chez ceux qui ont voulu le pouvoir sans l’obligation de rendre la vie plus agréable au plus grand nombre de nos citoyens.

    En fait, je suis très gentil.

    Plutôt que de s’appuyer sur des « fake news » ou détourner des propos de leurs contextes comme savent si bien le faire certains responsables politiques, je préfère me servir de véritables observations sociales recueillies par l’I.N.S.E.E.  En l’occurrence, le tableau ci-après, dont vous pouvez obtenir l’original en cliquant sur ce lien internet ou bien à l’adresse suivante : https://www.insee.fr/fr/statistiques/6436313#figure3.

    Pour le rendre plus explicite, j’ai seulement rajouté deux colonnes : le montant des salaires 2019 et le montant de l’évolution d’une année sur l’autre en Euros. J’ai aussi indiqué le nombre de salariés concernés (Tableau INSEE.) ou https://www.insee.fr/fr/statistiques/2496914#tableau-figure1.

    Beaucoup de gens défaitistes vont dire : « Et alors, c’est un tableau de chiffres ! « .

    On ne peut pas leur jeter la pierre, ils ne sont pas bêtes et c’est vrai.

    Mais à bien regarder, et quand on se rappelle les commentaires des sommités qui disent que le SMIC va profiter d’un « rattrapage« , il serait plus juste d’arrêter l’hypocrisie et parler de « distanciation » inévitable.

    Le premier décile représente les salaires en dessous de 1343€ et qui ont reçu au maximum 15€ d’augmentation en 2020. Quel progrès social alors que tous les autres déciles, qui sont déjà économiquement plus à l’aise, ont reçu jusqu’à 32 fois plus !

    Il est facile de voir cela à la première lecture, les moins instruits d’entre-nous peuvent s’en apercevoir.

    Ce tableau permet de voir beaucoup d’autres choses. Vous avez souvent entendu le discours des érudits qui prétendent qu’il faut bloquer les salaires pour contenir l’inflation des prix. Là encore ils ont raison. Surtout que ce discours émane des décideurs qui sont au dessus du salaire médian et peuvent facilement attendre.

    Mais, dès que la pression sociale est trop forte, il y a augmentation du SMIC et les vertueux décideurs s’accaparent la plus value sans sourciller. Cela fait plusieurs décennies que ce cycle se reproduit, et effectivement les prix montent.

    Mais qui est réellement responsable de cette hausse ?

    Tout simplement ceux qui en profitent le plus et le tableau le prouve. Les quatre premiers déciles sont responsables pour 10% de l’inflation et les déciles les mieux aisés génèrent 90% de cette hausse.

    Le pouvoir d’achat des plus riches augmente sans compter qu’ils n’en ont pas un besoin impératif comme les plus faibles et qu’ils en sont les plus importants responsables.

    Ne me dites pas que personne n’est capable de comprendre qu’il y a un problème.

    Dans cette réalité, l’évolution, qui est exponentielle en allant vers les couches aisées, accélère le problème au point qu’il faut sans arrêt augmenter le montant des aides aux plus faibles à cause de cette typologie d’augmentation. Le secteur des plus aisés et les décideurs qui en font partie (principaux responsables de cet enlisement, je le rappelle) ont, de plus, le culot de s’appuyer sur les associations de bénévoles pour soutenir une aide toujours insuffisante.

    C’est une situation économiquement dangereuse ; La richesse de tous ne tire son origine que des échanges que nous pratiquons entre nous, c’est-à-dire de la consommation. Dans ce tableau, nous sommes pratiquement sûrs que les 10% d’augmentation des plus nécessiteux vont servir aux échanges. Ce ne sera pas le cas pour la plus grosse partie des déciles supérieurs qui ne sont pas dans le besoin. Ces valeurs n’alimenteront pas la consommation. Elles seront plutôt dévolues au patrimoine de ces déciles, génèreront de la défiscalisation et augmenteront la dette de notre pays en surcroit.

    La critique est facile vont dire ceux qui veulent détourner l’attention et mettre la tête dans le sable. Le problème n’en est pas moins réel, insidieux et moralement destructeur.

    Si on analyse bien la situation, nous avons l’impression d’un immense gâchis où les responsables de la gestion de notre pays semblent s’être toujours entendus pour conserver les plus faibles dans un état de dépendance qui avoisine l’esclavagisme. Les responsables syndicalistes qui ne pipent pas un mot à ce sujet en font également partie.

     C’est un peu comme s’ils disaient : « Votre travail ne vaut que ce qui reste comme richesse, après que nous nous soyons servis ! ».

    Je sais bien que pour se défendre, ils vont argumenter que les richesses dégagées par la production de valeurs doivent être réparties proportionnellement à la position des salaires dans chaque tranche. Le propos n’est pas recevable car il aboutirait inexorablement à la carence des plus faibles. La simulation sur ce deuxième tableau est assez parlante.

    Même avec une augmentation constante en %, les salaires au-dessus de la médiane sont responsables à 80% de l’inflation qui en découle. Ils sont aussi ceux qui peuvent le mieux l’absorber sans effort contrairement à ceux des premiers déciles.

    Il y a pourtant des solutions et des principes à adopter.

    Quand il s’agit d’augmenter un salaire, le premier principe reste de ne jamais utiliser un pourcentage.

    Les grilles de salaires sont déjà existantes et correspondent aux niveaux de responsabilité ou compétence qui sont admis dans les différents secteurs. Un pourcentage unique pour tous, même faible ne fait que distendre la valeur des niveaux et éloigner les extrêmes.  

    Tous les étages de la société sont « nécessaires » pour fabriquer de la richesse supplémentaire et il n’y a aucune raison pour que les mieux lotis absorbent toujours plus. Cette richesse là est collective et doit être partagée à égalité. La notion d’égalité est une des valeurs fondamentales de notre société et un principe de notre constitution.

    Pour régler les dérives de ce système, il suffit d’augmenter les salaires d’une valeur fixe. Par exemple 130 € pour tout le monde, un montant de valeur globale à la somme distribuée dans le premier tableau.

    La responsabilité de l’inflation serait alors répartie sur l’ensemble des acteurs et au bout de quelques années, les plus faibles n’auraient plus à être aidés.

    Le deuxième principe semble évident. Enlever à un individu plus de richesses qu’il n’en gagne ou qu’il n’en possède, reste une aberration. Imaginons qu’il faille se serrer la ceinture pour rembourser une dette nationale collective (par exemple le déficit de notre pays) : il serait difficile de demander à chaque individu le montant de cette dette (environ 3 000 milliards d’€) divisée par le nombre d’habitants.

    Je sais que certains se sont déjà exprimés à ce sujet. Ils avancent prés de 43 500 €. Ils n’ont déjà pas réfléchi que ce sont les 30 millions de ménages qui seraient concernés et non les 69 millions de français. A travers cette douce imbécilité, ils veulent peut-être faire prendre conscience ou préparer les esprits à la chose.

    Ces innocents voudraient sans doute faire payer les nouveaux nés, les jeunes de moins de 18 ans, les SDF, les 9 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté, les 2 millions de Smicards, les insolvables et les résidents des maisons de retraite…

    Le montant réaliste dépasserait plutôt les 200 000 € en éliminant la population incapable de rembourser. Il serait déjà plus juste d’appréhender cette réalité.

    Surtout dans la mesure où ce sont les décideurs et les plus aisés qui ont refusés de s’occuper de ce problème quand ils étaient au pouvoir (peut-être par intérêt ?).

    Dans ce cas là, nous devons recourir à la notion de pourcentage. Il est bien évident que si les richesses du pays ont disparues, on ne peut pas demander à ceux qui n’en ont jamais eu, de partager ce nouvel effort à égalité même s’ils sont responsables en partie d’avoir mal choisi leurs décideurs.

    Il faut prélever au prorata du revenu réel et du patrimoine de chaque citoyen. C’est à cause d’un mauvais partage des richesses que nous sommes arrivés à ce stade et il devient parfaitement évident que cette règle de prélèvement doit s’appliquer de cette manière. Ceci dans tous les cas de diminution de ressources (même chose pour le principe dissuasif des amendes !).

    Une petite précision avant de vous quitter ; Dans le troisième tableau, j’ai utilisé une progression de 130 € pour que l’incidence sur l’inflation soit équivalente à la réalité du premier tableau. J’aurais pu être économe et me calquer aux 15 € d’augmentation du premier décile. Là, je me serais exposé au courroux des derniers déciles : « Nous ne faisons pas l’aumône, cela ne nous intéresse pas ! ».

    Que les premiers déciles acceptent cette aumône, par sagesse ou résignation, au lieu de se révolter, n’est pas leur affaire.

    quand … les politiciens arrêteront de nous faire rire !

    Pour ce dossier, je ne suis parti que d’un tableau de l’INSEE édité chaque année et que tout le monde peut consulter s’il le veut. Il montre ce qui se passe dans notre société et il est certain que nous sommes tous coupables de profiter ou de laisser faire. Bien que ce problème ne soit pas facile à appréhender parce qu’il est insidieux, les plus responsables d’entre-nous doivent se mobiliser pour faire comprendre ce qui se passe et ce message doit persuader le plus grand nombre de citoyens.

    L’objectif de toutes les sociétés reste de progresser et ce n’est pas nouveau. Pourtant, si l’Histoire peut servir d’exemple comme il est dit dans les manuels et la bouche des gens bien, la plupart de ces grandes puissances se sont désagrégées ou ont disparues sans le voir venir. Le mal qui les minait devait être insidieux pour que personne de leurs grands dirigeants ne sente ou ne voit le déclin arriver.

    Il est vrai que tous ces grands hommes ne considéraient le progrès de leur civilisation que par la croissance externe en annexant d’autres pays et territoires. Comme tente de la faire Poutine actuellement. Ils ne sont obnubilés que par le pouvoir et la soumission des peuples par la puissance.

    Ils sont incapables comprendre que c’est le travail de tous sans exception qui crée la richesse ;

    Le véritable progrès, par une gestion interne d’excellence pour le confort de tous, ne les intéresse pas. Surtout que cette recherche passe obligatoirement par un meilleur partage des richesses, donc une diminution de ressources pour ceux qui sont les mieux placés ou conseillent les autorités décisionnaires. Une intégrité la plus absolue possible et le rejet de toute compromission est nécessaire.

    Ce ne semble malheureusement pas être le cas encore aujourd’hui. Plus on arrive vers les déciles les plus élevés, plus on rencontre de syndicats, de lobbies, de loges, de clubs service qui conseillent les pouvoirs en place, influencent les administrations pour tel ou tel prétendu problème.

    Les moyens financiers que nécessitent leur mise en place et leur gestion depuis tant d’années sont la preuve que les retours sont des plus conséquents. Voir les dernières affaires européennes.

    Il s’ensuit une atrophie des plus faibles, une augmentation de leur nombre qu’il faut aider et qui se sente mis au banc de notre société.

    Il serait idiot de les prendre pour des imbéciles car, par dépit, ils s’organisent à leur manière.

    Non, pas de lobbies pour soudoyer des responsables versatiles ou incompétents. Si ceux du haut de la société coupent leurs désirs d’évolution en les payant le moins possible, ils finissent par travailler le moins possible sachant qu’ils seront aidés financièrement.

    Ils vivent chichement en s’adaptant aux moyens du bord. Par obligation, tous leurs achats sont systématiquement orientés vers le « moins cher » qui n’est plus fabriqué chez nous, mais dans les pays à bas coût de main d’œuvre. C’est un peu comme si une grosse partie des aides que ces citoyens reçoivent étaient dévolues à ces pays ! Certains moralisateurs vont dire : « En plus, ils ne payent pas d’impôt ». Là encore on mesure l’esprit limité des chapelles, dont on parlait au début du dossier, qui ne comprennent pas que les dépenses de nos plus faibles sont aussi affectés par les prélèvements obligatoires (45%) qui retournent dans les caisses de l’état.

    C’est vrai qu’ils profitent du système, mais ce n’est rien comparé aux profits de nos politiques qui sont les vrais responsables de la décadence de cette organisation.

    Tant que les augmentations de ressources se pratiqueront avec des pourcentages au lieu de montant égaux pour tous, il n’y aura pas de possibilité pour les classes les moins aisées de se redresser. La décadence sociale et notre dette ne pourront pas se résorber. Une infection sous-jacente qui peut faire mourir une société un peu à la manière d’un virus.

    Notre intérêt collectif reste de comprendre ces notions et diffuser cette information au plus grand nombre.

    C’est l’hiver ;

    Déclenchons une avalanche de boule de neige pour les fêtes.

    Allez, il y a de belles discussions à se faire autour des tables du nouvel an !

    Et puis si cela pouvait convaincre quelques décideurs, ce serait une belle victoire collective.

    Téléchargez et faite circuler le dossier tout azimut !

    Merci.

  • Bosser plus pour gagner plus ?

    Il n’y a rien de plus vrai dans ce slogan que l’on entend dans la bouche de tous les raisonnables et raisonnés. Et si ils s’obstinent dans cette complaisance générale, ils vont continuer encore longtemps à mettre la « charrue avant les bœufs ».

    C’est vrai qu’il va falloir travailler plus pour couvrir les énormes déficits accumulés par l’irresponsabilité de ceux qui se sont succédés au pouvoir de notre pays. Et il ne faut pas se tromper, les déficits sont des richesses acquises par le travail de tous et jetées par la fenêtre, mal utilisées ou offertes sans discernement à de dispendieux politiciens bien placés, ceux-là même qui ne se sont jamais souciés du déficit national.

    Parallèlement, la richesse globale du travail de tous que constitue le P.I.B. a toujours augmenté depuis des dizaines d’années, faisant le bonheur des plus riches qui amassent des fortunes alors que notre pays cumule toujours plus de citoyens en dessous du seuil de pauvreté.

    Avant de demander aux moins fortunés de travailler encore plus, sans aucun espoir, ni garantie de pouvoir en profiter avant ceux qui se servent toujours en premier, ne serait-il pas grand temps de réfléchir sur le partage des richesses accumulées par tous ceux qui travaillent ?

    Il est facile de constater que la plupart des élus sont bien à l’abri des besoins. Mais ils se sentent cernés par la montée de la pauvreté, et communiquent leur peur à tous (ils ont la parole !) afin garantir leurs revenus et ne pas faire douter les plus aisés qui détiennent réellement le pouvoir.

    Il serait impératif de mieux définir le partage des richesses. L’une des premières pistes à travailler reste de modifier l’évolution de la progression des revenus afin qu’elle ne soit plus proportionnelle à la richesse que chaque personne possède déjà.

    Il ne faut pas avoir fait de grandes écoles pour comprendre que cette manière de procéder ne fait qu’amplifier les traitements et rajoute toujours plus de richesses à ceux qui en ont le moins besoin.

    D’autre part, la richesse est obtenue par tous à partir de la base. La segmentation des revenus existe naturellement depuis longtemps et elle est acceptée par les différents postes occupés.

    Le surcroit de P.I.B. obtenu chaque année, ne semble pas dépendant de plus de travail puisque le chômage ne vient que de diminuer récemment. Il n’a pas non plus profité aux plus faibles, mais a bien enrichi les plus riches.

    Qui peut donc penser encore que, si on ne gère pas mieux le partage des richesses, celles du travail supplémentaire de tous ne vont pas continuer à augmenter la surabondance des mieux nantis qui les récupéraient déjà !

    Il faut donc commencer par le début et mettre les bœufs à la bonne place.

    Ne nous méprenons pas ; les riches ont aussi leurs places, mais il ne faut qu’ils mangent tous les efforts de travail de la base !

    Il est donc urgent de définir des règles de partage plus efficaces avant de leur donner indirectement l’essentiel des richesses que vont amener les années de travail supplémentaires des plus faibles.

    Voilà encore un thème de réflexion…

  • Grandes vacances !

    C’est dans l’air du temps : parlons des retraites !

    Au premier Août 2022, elles augmentent de 4%. Rendez-vous compte, deux billets de 20 euros pour une retraite de 1000 euros !

    C’est important pour une personne ou un couple qui se serre souvent la ceinture en cette période d’inflation. Cette augmentation est aussi une reconnaissance de leur difficulté à faire face.

    C’est quand même sympa de la part de nos décideurs politiciens de prendre en compte les plus faibles et de « réajuster les minimas pour diminuer les trop gros écarts de traitements ».

    Allez 40 euros, c’est vrai qu’ils en ont besoin.  Cela suffira bien à leur faire plaisir et ils continueront à voter pour nous.

    Mais si les plus faibles ont besoin des 40 euros, il est évident que les mieux logés devraient pouvoir aussi s’en contenter. Alors pourquoi donner 4 fois plus à ceux qui gagnent déjà 4 fois plus de richesse et en ont probablement 4 fois moins besoin ?

    C’est à cause de cette fameuse augmentation en pourcentage qui permet d’augmenter toujours plus ceux qui en ont toujours le moins besoin. Là, je ne sais pas si cette règle est socialement morale et juste, mais les décideurs ne la remettent jamais en cause.

    Il est vrai qu’ils sont souvent du bon coté des finances, nos décideurs et qu’ils ne vont surtout pas freiner leur enrichissement ; Tant pis pour les plus faibles et puis, ils sont si contents de leurs deux billets !

    Pourtant, dans un volume de richesses qui est toujours en augmentation, donner de plus grosses parts à ceux qui en ont déjà beaucoup, constitue une aberration tout simplement arithmétique : Les parts des plus faibles, qui sont les plus nombreux, en deviennent ridicules.

    Ceux qui veulent en avoir le cœur net peuvent faire une vraie simulation en se procurant les taux d’évolution des retraites sur le site de la CNAV à cette adresse. Vous y trouverez les taux pratiqués depuis 1949.

    Une simulation en euros constants sur 40 ans, basée sur 2 retraités touchant 986 € et 3944 € par mois, montre que si l’on avait appliqué à ces deux personnes, la même augmentation en numéraire plutôt qu’en pourcentage, le plus aisé aurait toujours 1746 € de plus par mois, mais le système de retraite aurait économisé plus de 420 000 euros sur cette période et pour seulement deux personnes.

    Multipliez simplement par le nombre de retraités aisés !

    Autant de manque à gagner pour les plus faibles…

    Faut-il vraiment augmenter la durée de cotisation ou gérer mieux l’existant en pratiquant des augmentations en valeurs constantes pour tous plutôt qu’en pourcentage ?

    On pourrait ainsi l’appeler « retraite par répartition Équitable » !

    Je ne demande pas à être cru sur parole. Mais vous avez toutes les données pour vérifier et faire la simulation. Il existe réellement d’autres solutions que celles de toujours vouloir blouser les plus faibles.

    Si vous comprenez cette explication, si vous aimez votre pays, alors faites votre part du travail en l’expliquant aux autres. Il n’y a que nous qui pouvons faire quelque chose pour nous.

    Nos politiciens sont trop incompétents pour trouver des solutions qui sortent des sentiers battus.

    Allez au travail !

  • Vous avez dit : « RETRAITE ? »

    Le « Paradis » n’est qu’une vue de l’esprit, mais il ne faut quand même pas nous prendre pour de vulgaires imbéciles… A moins que ce ne soit le cas de ceux qui veulent nous imposer leur vision !

    Que vous ayez travaillé ou non, vous toucherez au minimum, le R.S.A. : 575 euros si vous êtes en couple ou 916 euros si vous êtes seul.

    Vous voyez tout de suite que cette aide n’est pas dépendante des richesses que vous avez contribué à développer.

    Maintenant, si dans votre vie, vous avez commencé votre activité à partir de 18 ans et pendant 169 trimestres, vous devriez pouvoir prendre votre retraite en toute justice à l’âge de 60 ans et 3 mois puisqu’il faut 169 trimestres validés. La validation est passée en plusieurs étapes de 150 à 169 trimestres de cotisation.

    Bien sûr, ces cotisations ont suivi le cours des rémunérations. Maintenant, on vous dit qu’il n’y a plus assez d’argent et que le système est déficitaire. Pour les élus, il n’y a pas d’autres solutions que d’augmenter ou la durée des cotisations.

    Personne ne semble réfléchir à un autre système.

    Et quand on essaye d’examiner les grandes lignes de l’économie, on se dit que, dans ce même temps, le P.I.B. n’a pas cessé d’augmenter, que les échanges sont en continuelle augmentation, qu’il y a toujours un peu plus de riches et que les personnes en dessous du seuil de pauvreté sont toujours en évolution trop rapide (plus de 9 millions à l’heure actuelle)!

    Difficile à comprendre : Alors qu’il manque d’argent pour les plus nombreux qui créent la production, une minorité de riches captent une grosse partie de la plus value globale. Ce résultat est étonnant puisque c’est sur cette même et seule partie que sont prélevés les bénéfices, les salaires, les taxes, les impôts et les cotisations de retraite. Si cette plus value globale qui correspond au P.I.B. est toujours en augmentation depuis 1975, c’est forcément que certains acteurs prélèvent plus qu’avant puisque que beaucoup d’autres n’en possèdent plus assez.

    Que les richesses ne soient pas partagées à égalité est relativement acceptable, mais que la part des coûts de gestion de la société dans son ensemble ne soit pas au minimum proportionnelle à la richesse que chacun récupère, c’est tout simplement irrespectueux pour un pays prétendu « égalitaire ».

    Ce fameux P.I.B., dont les responsables politiques font l’éloge représente l’accumulation des richesses développées par tous les français pendant un an, devrait être la base de référence du smic.

    Une petite partie de ce produit qui serait toujours la même permettrait de rendre un minimum équitable les efforts de tous.  

    Les élus ont préférés l’indexer sur d’autres valeurs plus difficiles à comprendre et surtout très en retard par rapport au P.I.B. ce qui permet d’en laisser plus à ceux qui gagnent déjà plus.

    Mais aussi comme vos cotisations retraite sont indexées sur vos salaires, vous avez moins abondé au fond de répartition et ce sont ces donneurs de leçons qui sont les vrais responsables du déficit.

    Rendez-vous compte, depuis 1984, si le SMIC avait suivi l’évolution du P.I.B., il vaudrait 13,65 €uros en 2021 au lieu de 10,48 ! Le retard de cotisation accumulé pendant ces 37 ans aurait surement permis de différer ce que ces mêmes élus considèrent inévitables.

    Faut-il les croire ?

    Dans tous les cas, les smicards auraient eu un peu plus d’aisance pendant ces 37 ans et les riches ne s’en seraient pas aperçu . Mais ils ont quand même empoché la différence puisqu’ils gagnent plus et sont plus nombreux.

    Il faut vraiment arrêter les conneries ; Il n’y a que nous qui pouvons le faire en diffusant ces informations au plus grand nombre. Ce ne sont pas des fakes news. Téléchargez le fichier « Évolution du P.I.B. 1975-2021 France ». C’est une compilation des fichiers de l’Insee. Ils sont parfaitement réalistes.

  • Début de la compréhension…

    Il faut se méfier des idées toutes faites !

    Dans notre pays, nous parlons tous le même langage et pourtant, nous avons beaucoup de mal à nous comprendre.

    Cela vient sans doute de nos différentes éducations et des multiples cursus que nous avons suivis séparément.

    Aussi, pour faire comprendre les conséquences sous-jacentes d’un système de société établi de longue date et presque passé dans les mœurs, les approches ne sont pas simples et doivent faire sauter les verrous que constituent les habitudes de réflexion rituelles, jamais remises en cause, qu’elles soient justes ou idiotes.

    Pour gérer notre pays, notre administration a besoin de finances. Personne ne le conteste, du moins je l’espère. A partir de ce constat, tout le monde peut accepter qu’il n’y ait pas d’autre solution que le prélèvement d’une partie de la richesse que la population génère par son travail et ses échanges.

    En 2018, le montant des finances collectées s’élevait à 685 milliards d’euros. Dispatchée sur une vingtaine d’assiettes différentes, la collecte donne à penser qu’elle est équitablement répartie.

    Ainsi, pour réparer les méfaits de la pollution aux particules fines des carburants, on donne l’impression qu’il est juste de taxer les sociétés de transport. Alors que vous semblez soulagé de ne pas supporter ce nouvel impôt, vous remerciez les élus (qui se gargarisent !) de vous épargner.

    Désolé, mais c’est une fausse route, au niveau de la compréhension ; même si les brillants cerveaux de nos élites ne s’en aperçoivent pas ou préfèrent tricher, vous n’êtes pas du tout préservés !

    Pour couvrir et faire rentrer l’équivalent de cette nouvelle taxe, le professionnel de la route va devoir augmenter le prix de vente de ses services. Il n’aura pas de plus value supplémentaire et ne pourra pas augmenter son personnel.

    Et par simple cascade, le dernier maillon de la chaîne, c’est vous. Cela va donc diminuer un peu plus votre pouvoir d’achat !

    Voilà un premier point facile à comprendre.

    Passons à un autre point plus pernicieux, qui pourra servir de base à un début de solution :

    Cette fameuse T.V.A., acronyme de « Taxe sur la Valeur Ajoutée », qui fait parler tant de monde, impose un pourcentage sur la valeur ajoutée de la production (services ou produits) des entreprises.

    Dans cette valeur, on retrouve la rémunération de salariés, les impôts et les charges de l’entreprise, ainsi que ses excédents d’exploitation s’il y en a ; autant de postes dont certains seront taxés à nouveau ultérieurement. 

    Maintenant, étudions le point particulier de celui qui vend sans valeur ajoutée. L’acte de vente est alors validé comme pour les autres articles. Mais l’État ne peut plus prélever cette taxe puisque la base de ce prélèvement, représenté par la valeur ajoutée, n’existe plus.

    C’est à partir de ce constat que l’on peut commencer à imaginer une partie de la solution.

    Des millions d’euros de T.V.A. s’évaporent avec les promos à prix coûtant du grand commerce.

    C’est complètement idiot quand on sait que la base de nos richesses réside dans la notion d’échange de services ou de biens entre les citoyens.

    Le fait de faire une vente à prix coûtant ne doit pas léser les ressources de notre pays, surtout quand il s’agit, pour une grosse société commerciale, d’écraser ou de mettre à mal la concurrence. A travers une législation mal adaptée, l’état se fait complice de ce manque à gagner contre le bien commun et pour le profit de particuliers bien nantis qui veulent toujours plus. Cette notion déséquilibre la concurrence et pénalise les plus faibles qui sont les plus nombreux.

    Aucune guerre n’est justifiable, même si elle est commerciale. Ce sont les mêmes sentiments qui animent Poutine pour s’approprier les richesses d’autres états !

    Ce manque à gagner de l’état, contribue quotidiennement à notre déficit économique, sans compter que ces sociétés sont les premières à amplifier notre dette extérieure par leurs achats à l’étranger pour être le moins cher possible et en faisant disparaître une partie de la concurrence locale !

    Autant de ressources fiscales et sociales qui s’évanouissent et qu’il faut compenser par des aides multiples et tout azimut.

    Les élus, aux œillères bien spécifiques, ne vantent que le bon coté du spectacle. La belle réussite de ces sociétés qui emploient beaucoup de travailleurs et permettent d’augmenter momentanément le pouvoir d’achat.

    Ils ne disent pas qu’elles représentent seulement 1% des entreprises de détails (3 000 sur 300 000) et s’accaparent 33 % du chiffre d’affaire total de cette branche alors qu’elles n’emploient que 1/4 des personnes du secteur. Vous devez comprendre pourquoi les 99% d’entreprises restantes (270 000) ne peuvent décemment pas à vendre à prix coûtant pour assurer les 2/3 de chiffre d’affaire restants si elles veulent continuer à payer les taxes, les charges et les salaires pour 75% des employés de ce secteur.

    Mais alors, comment faire pour rétablir un système plus sain et plus juste pour tous ?

    Il suffit de ne pas imputer la taxe à une quelconque valeur ajoutée mais tout simplement à la valeur de l’échange consenti.

    Un taux beaucoup plus faible permet au consommateur de ne pas payer plus cher et à l’état de récupérer la même chose. Non axée sur la valeur ajoutée, elle n’est plus récupérable et constitue une véritable égalité entre tous les acteurs économiques.

    Le livre « Arrêtons les conneries » décrit un mode d’application original et les avantages économiques qui en découleraient.

  • Foire d’empoigne !

    L’observation des comportements humains pendant cette période est très intéressante pour mesurer l’honnêteté objective des différents candidats. Au premier tour des élections 2022, les trois premiers candidats se partageaient 70% des suffrages « exprimés »: 27,8 %, 23,1% et 21,9%. Beau score pour le troisième, mais il n’en fallait que 2 pour le deuxième tour !

    Pour la suite, la deuxième se projetait bien première et si elle finit deuxième pour le tour suivant, elle considère qu’elle a gagné !

    Drôle de mentalité… et chacun y va de sa sauce pour conjurer un sort déjà jeté : « les 18 millions d’électeurs n’ont pas voté pour le premier, mais soit-disant pour empêcher la deuxième d’être première ! »

    Sans doute que les 13 millions de votes pour la deuxième, n’étaient pas destinés à empêcher le premier d’être à sa place ?

    Sans vouloir être méchant, ce sont des réflexions de maternelle, indignes des représentants qui les professent en prétendant montrer au peuple (les discours viennent toujours d’en haut) « sagesse et intelligence ». Et beaucoup de sympathisants reprennent ces arguments en cœur comme au temps de Trump avant d’attaquer le pentagone.

    On peut voir tout de suite les limites de la notion des responsabilités sociales de ces anciens candidats. En réalité, ils rêvent de mettre le feu aux poudres pour importuner le challenger.

     La marche en avant devrait être leur premier souci politique puisque les cartes sont jouées et qu’ils prétendent adorer leur pays. Auraient-ils d’autres objectifs ?

    A travers cet examen rapide, peu de monde semble être surpris de sa ressemblance avec les prophètes des différentes religions. Ils parlent tous du bien être absolu et de la libération spirituelle de l’étreinte des forces du mal et de la tentation pour lesquels ils amènent « la » solution. Il faut dire, qu’à l’inverse du corps des humains et de ses ressentis physiques, l’esprit est bien difficile à rassurer. Pour beaucoup c’est une quête perpétuelle de solutions à chercher en face des contrariétés ressenties entre ce que ces oracles leur font miroiter et la réalité qu’ils subissent. Alors si le nouveau candidat prétend avoir le remède, l’agrément vers les solutions qu’ils proposent sera aussi fort que le ressenti, des attentes non tenues par le précédent, sera puissant.

    Il faudra du temps pour réparer les erreurs si ces perspectives ne sont pas les bonnes.

    Est-il bien de croire n’importe comment ? Est-ce que ces prophètes se rendent compte que ce sont les propres vies des citoyens avec lesquelles ils jouent ?

    Ne pourrait-on pas construire des méthodes pour ne pas tomber dans des pièges verbales aussi simples ?

    Nous sommes de plus en plus passionnés par une nature qu’il faut à tout prix protéger. Elle est étudiée sous tous les angles et ne croyez-vous qu’il serait opportun d’en tirer quelques leçons ?

    La vie y est présente sous des millions de formes différentes et il n’y a que nous, stupides animaux, qui croyions aux improbables puissances occultes sous la triste raison que quelqu’un l’a dit !

    Comment est-il possible de croire sans demander la moindre preuve ?

    Et ceci dans tous les domaines.

    Si l’on veut construire une société sérieuse, il est de la plus grande urgence d’arrêter faire croire à nos enfants que les pères noëls existent !