Contenu du courrier envoyé à M. Raphaël Glucksmann

Le, 29 octobre 2022

A l’attention de : M. Raphaël Glucksmann
                              
Député Européen
                              

Bonjour monsieur le Député,

J’ai apprécié vos propos lors de vos interventions dans C à vous. Je suis effaré de constater trop souvent que la plupart des hommes politiques se battent seulement les uns contre les autres à travers leurs propres partis. C’est un peu comme s’ils faisaient abstraction de leur propre personnalité (en ont-ils une ?) pour ne pas décevoir la ligne de conduite du parti qui les soutient. Le bon sens ne les interpelle pas, mais les électeurs constatent bien que leurs véritables besoins ne sont pas pris en compte. Devant autant d’incohérences, il devient très difficile de se faire une raison « objective » et le doute remplace la confiance que nous devrions tous avoir par défaut. C’est probablement la première raison des trop nombreuses abstentions électorales.

Le chahut bahut permanent nous donne l’impression de vivre un désordre fonctionnel continu. Selon eux, il faut toujours faire plus et dans tous les sens. Plus de travail pour plus d’argent par exemple ; pourtant notre pays a toujours fait progressé le P.I.B. qui représente les richesses émissent par tous ceux qui travaillent. Dans le même temps, il a accumulé toujours plus de citoyens en dessous du seuil de pauvreté et beaucoup plus de personnages très riches. Toujours personne pour se poser la simple question de chercher ce qui ne va pas dans le partage des richesses.

C’est un besoin social évident si l’on veut que la confiance revienne dans les foyers. Il faut que les plus puissants arrêtent d’imposer leurs leçons de morale douteuse aux plus faibles qui les font vivre. Surtout qu’il n’y a pas de raison, si les règles ne changent pas, que le gros des richesses du travail supplémentaire ne rejoigne pas les sphères qu’elle abonde depuis longtemps.

Il y a pourtant des solutions. C’est ce que je tente de faire comprendre dans le livre que je vous fais parvenir. Je cherche un appui chez ceux qui me semblent moins englués dans la gangue politicienne des partis. Si vous comprenez ces idées et qu’elles vous séduisent, alors tentez de porter le message.

Monsieur Glucksmann, je vous remercie pour la lecture de ce courrier s’il vous parvient.

Cordialement.

Michel Suire