Courrier envoyé aux Universités « Sciences Po »

Bonjour,
 
 
 
Je ne suis pas venu au monde avec une plume dans la main (l’écriture est un redoutable effort pour moi) ; je suis encore moins un adepte du grand oral, de part l’éducation que j’ai reçue. Cela ne veut pas dire que je n’ai pas su observer et analyser les aberrations sociales tout au long de ma vie et que je n’ai pas le droit de les exposer.
De la même manière que j’ai toujours trouvé des solutions aux problèmes rencontrés à travers mes différents métiers, je me suis dis que c’était peut-être le moment de proposer des solutions originales à des absurdités suffisamment pointues pour ne pas être relevées facilement par une grosse majorité des gens et encore moins par les politiques ou les hauts fonctionnaires. En effet, ces derniers, apôtres du grand oral ne reconnaissent souvent rien d’autre que le formatage de leurs études et celui qu’ils s’imposent au sein de leur communautarisme.
Si nous voulons tous que la société soit un havre de paix, il va falloir raisonnablement arrêter de penser que la parole intelligente et réfléchie vient toujours d’en haut. Cette verticalité de la pensée à l’origine de tous les drames de notre monde, a permit les invasions, l’esclavagisme, les crimes de guerre et destruction de masse,… Si le schéma de pensée reste le même, il n’y a aucune raison pour que ces phénomènes ne se reproduisent pas. Nous retrouvons ce langage guerrier dans la tête des leaders de ce monde, du plus petit au plus grand ; certains vont même jusqu’à absoudre poutine à travers leurs campagnes.
Tous ces acteurs sont trop vieux pour réellement devenir sages et élaborer les règles d’une société où les monstruosités, si petites soient-elles, ne puissent plus arriver.
Il est donc salutaire et impératif que nos jeunes prennent en compte de nouvelles bases de réflexion à la place des traditionnelles qui ne donnent, à l’évidence, rien de bon.
Je vous présente donc ce livre qui m’a valu environ trois ans de travail et dont les idées primaires, apparues il y a une trentaine d’années, se sont affinées durant tout ce temps.
Je n’écris pas pour l’esthétique ; Mon sens de la responsabilité m’oblige à tenter de bien faire comprendre les aberrations qu’il est possible de voir dès que l’on sort du trajet tout tracé des conventions intellectuelles que nous imposent les partis, les syndicats, les lobbies, les religions,…
Notre confort collectif de vie sociale ne dépend que de notre niveau de responsabilité les uns envers les autres. Ne nous plaignons pas des drames qui peuvent arriver si nous n’avons jamais voulu prendre le risque de tenter de les prévenir. Et ce, à quelque niveau social que nous soyons.
Les 40 derniers jours d’informations en sont un bel exemple !
 
Pour la santé de nos futures sociétés, il faut offrir aux jeunes de nouveaux schémas de pensée.
Allez, je ne vous importune pas plus longtemps.
 
Merci de votre écoute.
 
Cordialement ;
Michel Suire

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