Contenu du courrier envoyé au Ministre des finances Bruno Le Maire

Le samedi, 11 juin 2022

A l’attention de :

M. Bruno Le Maire, ministre des finances

Bonjour monsieur le Ministre ;

Du fond de ma campagne et de mes 1 350 euros de retraite, je n’écris pas pour me plaindre ou pour passer de la pommade à qui que ce soit. Le livre qui accompagne ce courrier peut paraître « blasphématoire » pour ceux qui sont trop habitués aux courbettes. Je ne pense pas que ce soit votre cas.

Il représente ma lecture de notre société commune et de ce pays que nous chérissons tous. Il ne doit pas être trop éloigné du sentiment collectif majoritaire de nos concitoyens. En dehors de ce nouveau regard, je propose des solutions simples qui semblent ne jamais avoir été imaginées dans le contexte très hiérarchisés des quarante années d’élitisme qui nous gouvernent. Ces propositions, qui sont étayées par les statistiques des instituts nationaux et à partir l’observation de la création de richesses depuis que les hommes ont été contraints de vivre ensemble, méritent d’être étudiées par d’autres compétences objectives.

Vous comprendrez facilement qu’un simple courrier n’est pas suffisant pour exposer, ou expliquer des idées aussi importantes et quelques fois difficiles à comprendre. Même le livre est exigu, mais ce que l’on pourrait appeler ma plateforme économique, ne peut pas faire plus.  

Cependant, je me sens suffisamment responsable pour tenter de mettre en évidence ce que la force des habitudes cache aux yeux des décideurs et les bénéfices que pourraient en tirer tous les citoyens. Bien sûr, c’est un nouveau regard. Beaucoup vont gagner, certains vont perdre un peu, mais au bout du compte nous pourrions avoir un pays bien plus solidaire et cohérent.

Dans tous les cas, un regard bien plus courtois et avenant que le déni qui s’esquisse toujours plus triste à travers les dernières élections.

Pour information et parfaite transparence, j’ai adossé ce livre à un site internet que j’alimente avec les résultats de ce projet.

Dernière chose : je vis correctement avec les miens, avec mes amis. Je n’ai pas d’autre prétention que continuer mon bonhomme de chemin… mais cela me ferait mal, par rapport aux plus indigents de notre société, de ne pas avoir tenté ce projet.

M. Le Maire, je pense que votre temps est compté et je vous remercie de celui que vous avez pris à lire ce courrier si c’est le cas.

Recevez mes plus vives considérations.

Michel Suire