Bosser plus pour gagner plus ?

Il n’y a rien de plus vrai dans ce slogan que l’on entend dans la bouche de tous les raisonnables et raisonnés.

C’est vrai qu’il va falloir travailler plus pour couvrir les énormes déficits accumulés par l’irresponsabilité de ceux qui se sont succédés au pouvoir de notre pays. Et il ne faut pas se tromper, les déficits sont des richesses acquises par le travail de tous et jetées par la fenêtre, mal utilisées ou offertes sans discernement à de dispendieux politiciens bien placés, ceux-là même qui ne se sont jamais souciés du déficit national.

Parallèlement, la richesse globale du travail de tous que constitue le P.I.B. a toujours augmenté depuis des dizaines d’années, faisant le bonheur des plus riches qui amassent des fortunes alors que notre pays cumule toujours plus de citoyens en dessous du seuil de pauvreté.

Avant de demander aux moins fortunés de travailler encore plus, sans aucun espoir, ni garantie de pouvoir en profiter avant ceux qui se servent toujours en premier, ne serait-il pas grand temps de réfléchir sur le partage des richesses accumulées par tous ceux qui travaillent ?

Il est facile de constater que la plupart des élus sont bien à l’abri des besoins. Mais ils se sentent cernés par la montée de la pauvreté, et communiquent leur peur à tous (ils ont la parole !) afin garantir leurs revenus et ne pas faire douter les plus aisés qui détiennent réellement le pouvoir.

Il serait impératif de mieux définir le partage des richesses. L’une des premières pistes à travailler reste de modifier l’évolution de la progression des revenus afin qu’elle ne soit plus proportionnelle à la richesse que chaque personne possède déjà.

Il ne faut pas avoir fait de grandes écoles pour comprendre que cette manière de procéder ne fait qu’amplifier les traitements et rajoute toujours plus de richesses à ceux qui en ont le moins besoin.

D’autre part, la richesse est obtenue par tous à partir de la base. La segmentation des revenus existe naturellement depuis longtemps et elle est acceptée par les différents postes occupés.

Le surcroit de P.I.B. obtenu chaque année, ne semble pas dépendant de plus de travail puisque le chômage ne vient que de diminuer récemment. Il n’a pas non plus profité aux plus faibles, mais a bien enrichi les plus riches.

Qui peut donc penser encore que, si on ne gère pas mieux le partage des richesses, celles du travail supplémentaire de tous ne vont pas continuer à augmenter la surabondance des mieux nantis qui les récupéraient déjà !

Il faut donc commencer par le début et mettre les bœufs à la bonne place.

Ne nous méprenons pas ; les riches ont aussi leurs places, mais il ne faut qu’ils mangent tous les efforts de travail de la base !

Il est donc urgent de définir des règles de partage plus efficaces avant de leur donner indirectement l’essentiel des richesses que vont amener les années de travail supplémentaires des plus faibles.

Voilà encore un thème de réflexion…

Par rapport au dessin, il faut savoir c’est la posture de la charrue qu’exécute la gentille demoiselle.

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