Le bon sens, c’est quand ça coule de source…

Faut-il toujours obéir ?

Socialement, nous avons tous intérêt à tirer les wagons dans le même sens ; C’est salutaire dans l’absolu. Mais de temps en temps ne devrions-nous pas ruer un peu dans les brancards face à certaines incohérences aux effets morbides  ? 

Prenons le cas du code de la route.

Depuis votre plus jeune age, vos parents vous ont enseigné la prudence lorsqu’il s’agissait de traverser un carrefour. Par précaution pour le trésor que vous représentiez à leurs yeux, ils ont régulièrement insisté pour que la procédure s’ancre dans votre esprit et deviennent une habitude. «  Regardes à gauche avant de faire quoi que ce soit . » « C’est de ce coté que le danger arrive trop rapidement. » « et si une auto arrive, tu la laisses passer. » « S’il n’y a personne à gauche, regarde ensuite à droite car même si le véhicule est de l’autre coté, tu ne pourras traverser que quand il sera passé. »

Vous avez intégré ; vous avez toujours fait attention et c’est devenu un réflexe qui vous sert encore aujourd’hui.

En réalité, l’attention du chauffeur qui arrive sur votre gauche est attirée par le même réflexe inculqué par ses parents: il regarde à gauche et ensuite à droite. Il vous verra en dernier. Raison de plus pour attendre sagement et ne pas se mettre en travers de sa route.

Maintenant vous avez 18 ans , vous apprenez le code de la route. Et vous découvrez que les règles de bon sens ont été inversées comme si la problématique du danger était différente parce que vous êtes en voiture ! Vous avez le droit de traverser devant celui qui vient de gauche et a l’obligation de vous laisser le passage même s’il ne vous vous qu’au dernier moment.

Le bon sens voudrait que l’on ne s’engage dans un carrefour uniquement quand il est vide. Mais la convention instituée en 1921 donne la priorité à ceux qui y rentrent et ferme la porte à ceux qui l’évacuent. C’est une réalité pour le moins ambiguë. Il faut dire qu’à l’époque, il n’y avait pas beaucoup de voiture ! La réflexion n’a pas été poussée trop loin et il fallait, sans doute, trancher pour établir un code de la route.  En tout état de cause, cette règle donne le pouvoir à un conducteur d’encombrer un carrefour avec le véhicule qui vient de la gauche au risque de bloquer la situation. Cette notion est devenue tellement contestable qu’il a fallu définir un abus de priorité (abus de pouvoir).

C’est quand même dommage de conserver ces complications ; surtout dans un pays champion de carrefours giratoires qui fonctionnent de manière quasi parfaite. En réalité, ils sont gérés sous le principe de la « priorité à gauche » qui devrait être la règle des voies de circulation à droite.

Chaque année, le refus de priorité à droite génère encore des accidents mortels, mais personne ne bouge. Ou bien ceux de qui c’est la responsabilité d’améliorer la situation de notre pays, ne voient pas de problème ou s’en désintéressent malgré les indemnités ou les confortables salaires. Ou bien encore ceux du bas de la hiérarchie qui récupèrent les informations ne sont pas écoutés par leurs supérieurs qui bottent en touche pour éviter un surplus de travail. Et quel surplus de travail ! Il suffit de supprimer la priorité à droite et laisser passer le véhicule de gauche qui ne risque plus de vous percuter. Ainsi, on simplifie le code et au bout de quelques temps, plus aucun refus de priorité à droite. Quelque soit le nombre de voies qui partent du carrefour, qu’il soit simple comme avant ou giratoire comme maintenant, il peuvent tous être exploités avec cette même règle.

Je sais bien que tout le monde ne peut pas être d’accord avec ce développement.

Mais parmi ceux qui comprenne que le sujet est important parce qu’il fait des morts, combien vont avoir le courage de défendre leurs idées en discutant avec le plus de monde possible pour faire remonter l’idée?

Même si nos avis ne sont pas obligatoirement pris en compte par la suffisance de ceux qui ont le pouvoir, nous ne pourrons que nous sentir plus propres d’avoir attirer l’attention sur ce problème important.

Le schéma ci-contre montre quatre véhicules qui se présentent à un carrefour.

Dans le cadre d’une priorité à droite, chacun d’eux à le droit d’avancer jusqu’au milieu de la chaussée par le fait que celui de gauche doit le laisser passer.

Voilà ce qui se passe si chaque conducteur exige d’appliquer le droit que lui a octroyé le code de la route avec la « priorité à droite ».

En partant du carrefour présenté sur la première image, on simule la priorité à gauche; chaque véhicule ne peut traverser le carrefour qu’après avoir laissé passer le véhicule venant de gauche. Ainsi, le véhicule numéro 2 ne peut pas s’engager avant que le véhicule numéro 1 ne soit passé. Ce schéma représente aussi, même s’il n’en est pas un, l’équivalent d’un carrefour giratoire et la règle peut s’appliquer quelques soient le nombre de sorties.


C’est quand même dommage d’avoir codifié un trafic, qui a toujours augmenté, sans plus d’observations et sans aucune tentative d’en régler un des plus dangereux problème.
Il y a pourtant des exemples de circulation non codifiés légalement qui fonctionnent naturellement et presque mieux. Les centaines de milliers de croisement de skieurs sur les pistes enneigées de nos nombreuses stations ne génèrent pas autant de collisions. Le bon sens, qui veut que celui qui voit mieux le danger cède le passage à celui qui le voit mal ou pas du tout, a évité et évite toujours des centaines d’accidents.

Concernant la modification de la signalétique routière, il suffit de changer les panneaux de croisement prioritaire par des « laissez le passage » qui existe à l’entrée de tous les giratoires. Solution qui coûtera moins cher que les multiples modifications de panneaux de vitesse maximum qui changent presque quotidiennement.

Voici comment on pourrait simplifier le code de la route, conserver les réflexes inculqués dans notre enfance et diminuer le nombre de mort .

Si ce discours vous a plu et que vous l’adoptez, faites passer le lien par tous les moyens à votre convenance. Peu importe qui a eu l’idée, ce qui compte, c’est d’arrêter les bêtises…

Rester solidaires des bonnes actions ne peut que faire du bien à chaque individu!

ESPÉRANTO

Notre avenir deviendra obligatoirement commun dans notre monde.
Sur le long terme, il ne dépendra pas des gouvernements, mais de notre véritable volonté de bien nous comprendre entre nous sans les hypocrites filtres politiques qui morcèlent nos sociétés pour s’accaparer les couvertures.

Laissons donc ces personnages s’imaginer qu’ils pourront toujours
faire ce qu’ils veulent de nos pays sans jamais aller à l’essentiel pour l’avenir de tous.

Je ne veux plus me plaindre bêtement : J’agis à ma manière.

Imaginez un endroit où tous les habitants pourraient se comprendre. Imaginez que cette partie grandisse au point de permettre aux plus pauvres des terriens de communiquer avec n’importe quel autre être humain vivant sur notre planète. Et surtout sans abandonner son propre langage.
Le langage est le plus important outil de communication pour échanger. Nos échanges et les transformations qui en découlent sont la première source de nos richesses. Même si ces dernières sont encore mal partagées, comprenez que ce rêve d’un langage commun au monde entier est probablement la plus utile des religions à diffuser.
Alors, si vous vous sentez concerné par l’évidence de ces propos, n’attendez pas. Offrez à ceux qui osent, comme vous, la possibilité qu’ils vous comprennent sans même connaître votre langue maternelle.

Apprendre l’Espéranto, c’est facile, c’est gratuit. Il suffit seulement de le vouloir et c’est rapide.

A lire en complément:
L’espéranto pourrait sérieusement concurrencer l’anglais.
L’espéranto, le rêve d’une langue universelle
Ils veulent enseigner l’espéranto aux habitants du Rhône
Le site national d’Espéranto
Histoire de l’espéranto.
Déjà une ville dédiée en Allemagne!

Des pistes pour apprendre:
Des cours en ligne avec Ikurso
Avec DuoLingo
Avec Espéranto 12
50 Langues
Espéranto Wallonie
La méthode du Dr BENSON

Ce n’est qu’un petit aperçu de ce l’on peut trouver sur internet à propos de l’Espéranto.

Ne vous mettez pas en colère !

C’est une réponse à un mail reçu du « parti Renaissance ».

Le message, bien présenté, mettait en avant les raisons « évidentes pour eux » de la réforme des retraites.

Je n’ai pas tout lu car une des premières phrases montrait d’emblée la limite du manque de réflexion du narrateur. C’est là où les politiques sont les plus forts quand ils veulent focaliser l’attention pour se valoriser. La voici :

«  Cette réforme (des retraites), nous la faisons pour les Français les plus modestes et ceux issus de la classe moyenne ; ceux qui n’ont d’autre richesse que le fruit de leur travail… »

 Cette phrase ne fait qu’expliquer l’évidence et la normalité des choses. Des gens aussi perspicaces devraient bien comprendre (normalement), que la retraite des français modestes et des autres sera toujours liée au fruit de leur travail. Et si cette retraite ne leur permet pas de vivre correctement, c’est sans doute que le fruit de leur travail a toujours été dévalorisé par rapport à celui des couches supérieures.

Ceux qui ne seraient pas convaincus par cette affirmation peuvent prendre connaissance du dossier : https://arretons-les-conneries.fr/wp-content/uploads/SMIC-Rattrapage-ou-Distanciation.pdf

Le raisonnement apporté par le parti politique n’est pas faux. Il est semblable aux arguments de ceux qui ont amenés les précédentes réformes. Il reprend le train en marche et anticipe des effets déjà traités sans résultats puisque de nouveaux problèmes refont surface.

Dommage de « ne pas vouloir » accepter que la solution du problème ne soit pas vraiment là. Mais je vous propose de réfléchir différemment et comme nous allons avoir à faire souvent référence à nos Grands Décideurs Super Intelligents, pourquoi ne pas les nommer G.D.S.I.

Du reste, il faut bien avouer qu’ils prétendent systématiquement être meilleurs que les autres qui, eux, ont été tellement mauvais… avec des résultats similaires.

Dans notre pays, il y a environ 30% de la population au-dessus du salaire moyen de 2558 € qui s’enrichit toujours plus et quelque soit la conjoncture. Ce salaire moyen augmente plus vite que le salaire médian et c’est dans cette partie de la population que nous trouvons pratiquement tous nos G.D.S.I.

Il y a 7% de chômeurs dans les 70% restants. Nous trouvons donc 63% de travailleurs en-dessous du salaire moyen qui produisent de la richesse pour notre pays. Vous savez,  » les plus modestes et ceux issus de la classe moyenne  » dont parle le mail de Renaissance.

Le fait est, que pour beaucoup d’entre eux, le pouvoir d’achat diminue et que d’autres finissent par être en-dessous du seuil de pauvreté.

C’est pourtant incompatible avec un cumul des richesses de notre pays qui a toujours augmenté depuis des dizaines d’années. 

Comment les politiques, qui font partie de la classe des 30%, peuvent-ils expliquer cette aberration ?

Ce simple constat devrait les alerter car c’est l’intégralité de ceux qui génèrent de la richesse qui devraient progresser et pas seulement les 30% les mieux placés.

Il y a obligatoirement une gestion déséquilibrée dans la répartition des richesses créent par les 63% et affectées à sens unique par les G.D.S.I. bien placés au-dessus du salaire moyen.

Si nos G.D.S.I. ne sont pas capables de régler ce problème de partage de richesses, les ressources, perçues par les salaires d’une grosse partie des 63% qui travaillent à générer de la richesse, seront toujours trop faibles pour avoir des indemnités de retraite correctes.

Travailler deux ans de plus revient, pour la classe des 63%, à abreuver encore un peu plus les G.D.S.I. qui décident, eux, de la suffisance des ressources que leurs « grouillots » doivent avoir.

Ce ne sont pas les « prétendus sages » G.D.S.I. du conseil constitutionnel, qui vont dire le contraire après avoir validé la réforme de retraite, alors qu’ils acceptent sans sourciller de recevoir de doubles indemnités mensuelles à la limite de la légalité.

Il faut être stupide pour penser que c’est l’unique solution pour améliorer la société.

Et ce n’est pas en distribuant des chèques ou bonifications qui n’alimentent même pas les caisses de retraites que ces manœuvres irréfléchies vont prouver le contraire.

Et puis, il y a un autre problème auquel il faudrait s’attaquer de manière plus logique. Les G.D.S.I. portent aux nues toutes les entreprises qui vendent les produits moins chers que les autres entreprises et qui captent les ressources de millions d’acheteurs. Si c’est bon pour le flux financier des banques, le moins cher, c’est aussi moins de valeur ajoutée, donc moins de TVA pour la gestion du pays, moins de finances pour le revenu des travailleurs surtout quand les produits sont fabriqués à l’étranger.

La création des monopoles c’est aussi moins de richesses redistribuées dans le tissu social par les centaines d’entreprises qui ont fini par disparaître. C’est aussi moins d’impôts qu’il faut récupérer par d’autres moyens.

C’est aussi de très gros moyens pour faire de l’optimisation fiscale et quand on constate le niveau des G.D.S.I. qui gèrent le contrôle de notre budget national toujours plus déficitaire, on est en droit de ce faire du souci.

Là, ce ne sont pas 17 milliards d’Euros prévus en 2030, mais pratiquement 3000 milliards d’Euros de déficit national en ce moment présent et pour lesquels ils ne font rien.

Même un « sans dent » comme je dois l’être pour eux, comprend qu’ils veulent nous faire avaler des couleuvres.

Il faut que l’information circule dans tous les plans, dans toutes les mairies, dans tous les partis s’ils sont capables d’écouter, chez tous les journalistes qui ne cherchent pas que le buzz et il doit bien exister quelques politiques capables de comprendre des choses aussi simples que celles qui viennent d’être exposées.

Je viens de faire une partie du travail, mais je suis bien seul pour faire passer le message. Si d’aventure vous pensez qu’il est utile, alors faites le circuler vers le plus de gens et d’élus possibles.

Merci.

Plus c’est gros… Plus ça passe !!!

C’est si souvent vrai !

Tous les ans notre pays fait l’inventaire des richesses créées par les français : environ 2 500 milliards d’euros pour l’année 2021. Une augmentation quasi constante depuis 1949 mis à part 2 incidents notoires en 2009 et 2020.

C’est le cumul des richesses produites par tous les travailleurs et par la gestion qu’en font les décideurs. Ce cumul sert à faire vivre les français et alimente les caisses de l’état. Nous pouvons nous demander si la répartition de cette richesse est bien idéale au sein de la société et permet à tous ceux qui la créent, de vivre correctement. C’est un minimum acceptable et ce devrait être un symbole de fierté de la part des élus qui gèrent notre pays.

Personne en devrait douter qu’ils soient attachés viscéralement à cet objectif. Surtout que les richesses représentées par ce P.I.B. ont été multipliées par 189 en 72 ans.

Mais alors comment se fait-il que les salaires les plus faibles perdent constamment du pouvoir d’achat, que le nombre de ceux qui sont en dessous du seuil de pauvreté augmente sans cesse et que les dirigeants et les gestionnaires de ce trésor national deviennent toujours plus riches ?

Le salaire médium de 50% des français ne dépasse pas 1 850 € et le salaire moyen est 38% plus élevé. En réalité, seulement un peu moins de 30% des salariés sont au dessus du salaire moyen de 2558€.

C’est essentiellement dans cette partie que se trouve l’ensemble des gestionnaires et des décideurs. Ce sont eux aussi qui déterminent ce que 70% de salariés doivent se satisfaire. Malgré l’augmentation constante des richesses du P.I.B. attribuable au travail des 70% les moins payés, ces derniers n’en profitent presque pas. Pire et difficile à comprendre, les plus bas salaires de cette tranche perdent du pouvoir d’achat à chaque réajustement du SMIC.

Depuis plusieurs années, ce réajustement est toujours plus faible que la progression du P.I.B. C’est vers la tranche des 30% que l’on octroie les meilleures progressions alors qu’ils en ont moins besoin.

Il n’y a pas de fumée sans feu et ce n’est pas un hasard si dans cette catégorie nous trouvons les décideurs et les gestionnaires politiques des finances de l’état et de la société.

Là, l’efficacité de gestion financière dont ils se parent dans les discours ne suffit pas à cacher le désastre : Ils osent accumuler 3 000 milliards d’euros de déficit pour notre pays. Le pire réside dans le fait incorrigible qui amplifie le phénomène : c’est qu’ils s’attribuent toujours des millions de défiscalisation pour bons « enrichissements personnels » (j’abuse un peu, il fallait lire « investissement citoyen »).

Il ne semble pas y avoir d’urgence pour combler cet énorme trou dû à l’efficacité de gestion financière qu’il revendique depuis plusieurs dizaines d’années.

Mais ils ont peut-être trouvé une astuce, à première vue, bien sûr !

Écoutez bien : c’est un fait de grande actualité. Notre système de retraite risque d’être déficitaire en 2030 d’environ 17 milliards d’euros. Il faut donc prendre les devants, et c’est là que le gros poisson surgi. Une urgence absolue pour nos décideurs.

Bien plus impérative que les 3 000 milliards de déficit actuel du pays qui deviendront environ 4 500 milliards en 2030 s’ils continuent leur excellente gestion.

C’est quand même étrange de se focaliser sur un petit 17 milliards alors qu’une montagne de 4 500 milliards de dettes nous pend au nez dans 7 ans ?

Mais qui est-ce qui fabrique la richesse dans ce pays, les « décideurs-gestionnaires » ou les « travailleurs » ?

Ne vous méprenez pas, ils le savent parfaitement, ne serait-ce parce qu’ils en profitent pleinement.

Et en faisant travailler tout le monde deux ans de plus, ils sont sûrs que les 70% de travailleurs vont continuer d’enrichir les 30% de gestionnaires et décideurs.

C’est aussi 5 000 milliards d’euros (P.I.B. 2021) de plus à l’horizon 2066, sans compter l’inflation.

Cela pourrait être un objectif remarquable auquel il faudrait adhérer… mais comme ils ne veulent pas attaquer le renflouement du déficit, nous serons probablement à plus de 10 000 milliards d’euros en 2066 et il en manquera encore 5 000.

Mais je ne pense pas que cette idée les a effleurés.

Quand à la retraite, personne ne doit être aussi naïf par rapport aux éléments présentés avec aussi peu de consistance. Le montant des indemnités ne dépendra toujours que du montant des salaires accumulés. Il n’y aura que de meilleurs salaires pour générer de meilleures indemnités.

Et les esprits conservateurs, qui vont argumenter une trop grosse inflation, vont devoir réviser leur copie.

En réalité, ce n’est pas l’augmentation des plus bas salaires qui est responsable d’inflation, c’est la « sur-indexation des plus hauts salaires » dans la tranche des 30% qui est responsable à 90% de cette inflation comme le démontre le dossier que vous pouvez télécharger en cliquant sur le lien.

Si l’on veut résoudre une partie de ces problèmes, il faut d’abord commencer rapidement par plancher sur un meilleur partage des richesses dégagées par le travail de tous (des riches comme des pauvres).

Une autre chose importante et facile à comprendre dans la lecture du dossier, les ressources ne doivent plus être augmentées en %, mais en valeur fixe pour tous, correspondant à une partie de la progression du P.I.B. Et on ne doit plus permettre à qui que ce soit de se soustraire à l’impôt par de la défiscalisation, du moins pas en présence d’un si gros déficit.

Là, c’est une question d’honnêteté intellectuelle… Mais tout ce beau monde, est-il honnête, surtout quand les sénateurs qui veulent supprimer les régimes spéciaux des retraités ne parlent pas de toucher à leur propre régime ?

Il est étrange que les journalistes, soient complètement absents de ces remarques qui manquent de servilité à l’attention des élus. Peut-être ne veulent-ils pas cracher dans soupe, eux aussi font probablement partie de la tranche des 30% dont nous avons parlé plus avant. Et puis peut-être, craignent-ils le courroux des financiers qui maîtrisent leurs revenus.

Dans tous les cas, plus c’est gros… plus ça passe !

Allez, je vais vous faire une confidence « vulgaire » : y’en a marre des bourrins et des bénis oui-oui qui ne veulent pas s’informer un minimum et réfléchir. Et il est sûr que je préfère voter blanc plutôt que pour de faux intellectuels qui ne savent que s’écouter bien parler. Le vote blanc, c’est mon 49.3 à moi !

Quand est-ce que nous allons arrêter les conneries ?

Si seulement les plus courageux voulaient faire passer le message …

Michel Suire

Le trou de la retraite…

… et la faiblesse des propos de ceux qui en parlent dans les média.

Trop de citoyens ne rendent plus compte que les richesses ne peuvent provenir que du travail tant les données sont disséquées, transformées et déconnectées de la réalité. Pour qualifier la richesse dans son ensemble, les personnes autorisées et les médias ne parlent plus que de CAC 40, de valeurs boursières, d’actions, de taux de revenus, de défiscalisation,… et j’en passe. Pourtant, et sans vouloir marcher à contre courant, tous ces gens ne pourraient plus parler de cette façon si le travail n’existait plus. En sont-ils conscient ?

Chaque année, le P.I.B. grossit inexorablement et bien plus vite que les revenus des plus faibles d’entre-nous qui vivent de plus en plus mal malgré leur travail.

Comment comprendre ce simple constat, alors que dans le même temps, les déciles du haut de notre société, accumulent toujours plus de richesses à travers ce P.I.B. depuis plusieurs dizaines d’années ?

Maintenant, les élus « responsables » veulent réformer la retraite et faire travailler les citoyens deux années supplémentaires pour éviter un trou de 17 milliards d’Euros en 2030.

Notre P.I.B. actuel étant d’environ 2200 Milliards d’euros, ces deux ans de travail supplémentaires vont rapporter à notre pays, l’équivalent de 4400 Milliards d’euros supplémentaires dont une grosse partie ira rejoindre les finances déjà bien fournies de nos ultra riches et pour un montant des centaines de fois plus élevé que ce trou de 17 milliards d’euros. Nos responsables politiques n’ont pas peur du ridicule !
Ils sont catégoriques : la mesure est urgente autant qu’indispensable.

Il est vrai que ce poste de dépense ne touche que les travailleurs, c’est-à-dire ceux qui créent la vrai richesse ; et il faut en créer encore plus pour que les mieux lotis qui la gèrent continuent de s’enrichir. Ce sont eux les mieux placés pour profiter de la manne en partageant le moins possible grâce à la gestion économique de l’état qui ne veut pas s’occuper cette équilibre. C’est pourtant à cause de lui que les échanges, qui sont à la source du travail, peuvent se multiplier dans un climat serein. Le coût de cette sécurité doit être financé par nos impôts à la hauteur des richesses que chacun récupère des échanges.

Par contre, notre dette publique atteignait près de 3000 Milliards d’Euros fin 2022 et la progression laisse à penser qu’en 2030, ce sera 1700 Milliards d’Euros en plus, soit 4700 Milliards.
Comment les gestionnaires de l’État que sont nos politiques, peuvent-ils dépenser plus de ressources fiduciaires qu’ils n’en reçoivent et n’agirent que sur un poste 270 fois moins important en volume ?

C’est difficile à comprendre, surtout quand les tenants de cette réforme prétendent qu’elle est raisonnable alors qu’elle pénalise essentiellement le fruit du labeur des travailleurs et aucunement les bénéfices produits par la gestion de ces mêmes richesses par les financiers et leurs serveurs.
Mais alors, pourquoi continuer à défiscaliser ceux qui ont gagné encore plus de richesses sur le dos du travail de tous ?
Le montant de ces défiscalisations privées est compris dans cette dette dont tout le monde paie les intérêts aux banques. N’importe qui est capable de constater que ce sont encore les déciles les plus aisés qui sont toujours épargnés, les mêmes qui financent proportionnellement moins notre état  que les déciles inférieurs.
La raison serait-elle de renvoyer l’ascenseur des financements électoraux ?

Et les beaux parleurs médiatiques ou politiques sont-ils sérieux ou de connivence pour faire abstraction de ces points de vue ?

Michel Suire

Renaissance ?…

Tentative de contact avec le parti « Renaissance ».

Dans le souci de présenter, faire partager et débattre quelques idées du livre, j’ai posté le type d’Email suivant aux partis politiques dont j’ai pu avoir les adresses. Ne rigolez pas, ils sont loin d’être au top pour accueillir de nouvelles idées.

Bonjour,

L’information va toujours du haut vers le bas et il est très difficile de faire remonter des idées nouvelles pour qu’elles soient débattues.
Je vous fais donc passer ces petits dossiers qui me semblent très importants à prendre en compte.
S’il vous plait (sens figuré ou réel !), faites les partager avec le plus grand nombre.

Merci

Michel Suire

P.S.: La forme est tellement secondaire, si les idées sont bonnes…
Liens de téléchargement : https://arretons-les-conneries.fr/wp-content/uploads/SMIC-Rattrapage-ou-Distanciation.pdf
https://arretons-les-conneries.fr/wp-content/uploads/Ou-passent-nos-richesses.pdf

Et j’ai reçu le mail suivant en retour :

From: Renaissance
Sent: Monday, January 30, 2023 5:22 PM
To: ms4@free.fr
Subject: Re: Constat de richesses mal partagées : une évidence que les politiques ne veulent pas voir!
Bonjour,
Nous vous remercions de votre message.
Pour des raisons de sécurité informatique, nous n’ouvrons aucun lien ni pièce jointe.
Pourriez-vous préciser votre demande ?
Nous vous souhaitons une bonne journée
Charlotte pour l’équipe de Renaissance
Pour en savoir plus : https://parti-renaissance.fr/

Bien sur, c’est un nouveau parti et je comprends leur hésitation en face de tous les dangers qui peuvent arriver dans notre misérable société qu’ils veulent améliorer. Mais je me dis qu’ils ne doivent pas souvent sortir de chez eux, même si la COVID semble bientôt étouffée. Dans tous les cas, ils ne sont pas capables d’analyser l’information qu’ils reçoivent. Alors je ne pense pas que nous devons attendre de « révolution sociale » avec les membres de ce parti. Trop « précautionneux » pour eux-mêmes, ils sont prêts à vous faire refaire le travail parce qu’ils ont peur de celui qui est déjà fait sans même s’apercevoir que le problème sera toujours identique.

Avec ces gens-là, on ne peut que s’attendre à l’éternelle attente de l’administratif « pur et dur » et la pauvre Charlotte n’a sûrement pas d’autres choix que d’appliquer les « consignes » de sa hiérarchie !

Méfions-nous des soit disant responsables de ce parti.

Bonjour; j’ai peut-être été un peu méchant. Aujourd’hui, le 03/04/2023, j’ai reçu un mail de la part de renaissance. Une attitude révisée et assez bien construite pour expliquer le bien fondé de la démarche pour la réforme des retraite. Enfin, un peu de travail et de réflexion de leur part bien que l’écoute des idées que je défends en soit absente.

J’ai donc répondu gentiment et en essayant d’être pédagogue ce qui devrait faire plaisir au Président. Le texte de mon message suit ci-dessous.

Bonjour Charlotte,

Je vous remercie pour votre réponse et l’argumentation qui y est développée.

Cependant vous semblez oublier l’essentiel dans ce développement. En effet, l’une des principales ressources pour l’état reste la Taxe sur la Valeur Ajoutée. Une taxe qui pourrait paraitre juste et sembler anti inflation. Si bien que les politiques, des banquiers et les économistes, enfermés dans leurs propres bulles de réflexion qui sont souvent toutes différentes, font la promotion et aident ceux qui sortent les produits les moins chers sans visionner la globalité du système.

Avec un peu de jugeote, on est en droit de se demander à quoi pense ce beau monde en taxant la valeur ajoutée, mais en favorisant ceux qui en développe le moins et en pleurant sur une société qui produit, évidemment, toujours plus de gens en dessous du seuil de pauvreté.

Si le raisonnement que vous développez tient la route, il s’appuie sur des bases qui sont appelées à continuer de se dégrader. Et vu que la valeur ajoutée est la base qui permet de générer des salaires pour les retraites, il y a fort à parier qu’il faudra rapidement d’autre réformes…

Je vous invite à bien comprendre le sens de ce petit dossier que vous pouvez télécharger à cette adresse : https://arretons-les-conneries.fr/wp-content/uploads/SMIC-Rattrapage-ou-Distanciation.pdf

Tant que vous n’aurez pas réglé le problème d’un partage équitable des ressources que tous les français génèrent, toutes les réformes seront caduques.

Si vous voulez stabiliser les ressources de la société, il faut revenir à une taxation sur la valeur de l’échange, et pour éviter la fraude, il faut qu’elle soit prise à la source.

Il faut aussi bien comprendre que dans cette globalité économique, c’est toujours le consommateur ou le patient final qui paye l’intégralité des prélèvements obligatoires et qu’ils sont très injustement répartis.

Voilà chère Charlotte.

N’hésitez pas à faire remonter ces idées pour restructurer celles de vos chefs.

Ce n’est pas très important pour moi (ma femme dit que je devrais arrêter), mais c’est de la plus haute importance pour rendre une véritable dignité à des millions de citoyens.

Je vous remercie de m’avoir relancé.

Michel Suire

Le royaume de l’hypocrisie

En premier lieu : des évidences qui ne trompent personnes.

Depuis des décennies, l’organisation de nos sociétés est étudiée sous toutes les coutures. Pourtant, les politiciens qui se succèdent remodèlent sans arrêt le calcul des prélèvements obligatoires. Chaque nouvelle réforme est sensée éviter les déficits décennaux.

Mais leur rythme est pratiquement quinquennal et personne ne s’étonne. Le leitmotiv : il va manquer beaucoup d’argent ! La faute à ceux qui les ont précédés et qui ont mal anticipé.

Tous ces politiciens qui se suivent et se dénigrent à qui mieux-mieux ne semblent pas capables d’établir des règles économiques qui permettraient à la société de s’autoréguler.

Comme ils prétendent tout connaître, ce n’est sans doute pas leur objectif.

Alors, à qui faire confiance ?

Notre société génère pourtant beaucoup de richesses depuis très longtemps.

Comme on peut le voir, sur plus de 70 ans, le produit intérieur brut a bien progressé. Mise à part 4 petits accidents sur cette période, son évolution est quasi constante.

Pour la petite histoire, il a été multiplié par plus de 4,5 fois depuis 1980.

Là, il s’agit bien de la richesse dégagée par les efforts de tous les travailleurs quelques ils soient. Du Balayeur au Chirurgien, du Cantonnier au plus haut fonctionnaire d’Etat, du Marchand de frites au Directeur général de la banque de France, du Rempailleur de chaises au grand patron d’une multinationale, chacun y participe en échangeant ce qu’il sait faire contre des valeurs qui vont lui permettre de concrétiser d’autres échanges pour ses propres besoins.

Cette explication est très importante et n’a rien de péjorative car nous avons besoin du savoir faire de tout le monde. Pour tempérer le débat, je dirai que si le balayeur peut avoir la passion de son travail, le chirurgien n’est pas obligatoirement et uniquement exalté par les richesses qu’il échange contre son savoir.

C’est grâce à l’espace sécurisé de notre communauté, que nous pouvons échanger nos compétences en toute tranquillité.

Question : mais avec ce cumul des richesses qui augmente inéluctablement chaque année, comment se fait-il que notre société amasse autant de membres sous le seuil de pauvreté et ce, malgré le propre travail de ces derniers ?

Leurs compétences sont bien admises puisque les richesses qui s’en dégagent sont utilisées par le besoin d’autres acteurs. S’ils n’arrivent pas à vivre correctement, c’est que l’échange n’est pas équilibré par rapport aux compétences qu’ils fournissent. L’acteur, avec qui ils échangent, se garde bien de créer lui-même ces nouvelles richesses. Il préfère les gérer en pratiquant d’autres échanges plus profitables mais considère récompenser suffisamment les échanges amonts même s’il est démontré que ses pourvoyeurs sont sous le seuil de pauvreté.

En réalité c’est près de 40% de ménages qui sont en dessous du salaire médian et qui galèrent pour vivre et se loger malgré les richesses qu’ils produisent. Richesses qui sont gérées par les classes supérieures pour leurs propres comptes. Ce sont ces classes supérieures qui récupèrent 90 % de l’évolution des revenus à chaque augmentation du SMIC.

Même si elles freinent ce qu’elles appellent « rattrapage des salaires faibles » (il est facile pour elles d’attendre), elles sont alors responsables à 90% de l’inflation qui en résulte.

Dans la cinétique de notre système économique, la richesse ne profite pas à ceux qui la créent mais à ceux qui la gèrent. Et plus nous nous élevons dans la hiérarchie, plus le profit est exponentiel.

 Bien peu de monde veut décrire les choses comme elles sont en réalité. Il faut dire que ce n’est pas très flatteur pour une classe qui a une haute estime d’elle-même.

Quelques soient les décideurs, politiques, haut-fonctionnaires, millionnaires, lobbies, ils avantagent toujours les classes supérieures à travers les décisions d’état.

C’est vrai qu’ils sont bons gestionnaires ; ils ne mélangent pas les profits pour leurs comptes en terme de défiscalisation par exemple et laissent aller généreusement le déficit publique. Ils écrivent la loi pour récupérer des richesses et considèrent que c’est le peuple qui devra rembourser les 3000 milliards d’euros de déficit.

Si seulement tous les citoyens finançaient le coût de gestion de l’ensemble de notre société au prorata des richesses que chacun en retire tout en vivant correctement, il n’y aurait rien à redire.

C’est malheureusement loin d’être le cas et le phénomène n’arrête pas de s’amplifier sans qu’aucun de ceux qui se proclament décideurs ne veuillent véritablement chercher une solution définitive et équilibrée.

Il est vrai que les 60 % mieux lotis ne se soucient pas trop des autres. Se posent-ils seulement des questions à ce sujet ?

Dans cette population les plus nombreux se bornent à répéter les similis vérités diffusées dans les médias et considèrent que le travail d’analyse est déjà fait par leurs représentants.

D’ailleurs ils ne vont surtout pas les pénaliser électoralement pour le manque de résultat évident qui ne les touche surtout pas. Au pire, ils vont manifester leur mécontentement si on leur demande de travailler deux ans de plus pour avoir la retraite alors que dans cette affaire les plus touchés sont encore ceux du bas de l’échelle.

Ne leur demandez donc pas d’investir dans des idées d’équilibre social, ils considèreront que c’est le travail de ceux qu’ils ont élu et ils combattront les idées que vous avez dans ce sens refusant de les écouter. Leur sens du courage et du partage, c’est de ne pas vouloir comprendre qu’un équilibre est possible. Ainsi, l’ignorance qu’il s’attache à conserver les disculpe de leur responsabilité citoyenne.

Et puis comme exemple à suivre, vous avez l’ultime censeur qui ne parle que d’obéissance dans la loi écrite mais qui permet tous les pardons du monde.

C’est quand même un peu, le royaume de l’hypocrisie, vous ne trouvez pas ?

Où vont les richesses ?

Ceux qui gèrent la richesse dégagée par les travailleurs s’enrichissent-ils trop au détriment des plus faibles ?

Là, c’est une très grosse question !

Nous pouvons nous demander qui est capable de répondre avec exactitude tant tout le monde, spécialistes confirmés ou non, possède sa propre réponse. Si les économistes reconnus sont tous convaincus que c’est le propre et unique raisonnement de chacun d’eux qu’il faut adopter, alors nous ne sommes pas sortis de l’auberge des discutions pour se faire une idée précise et valable.

Comment les non-initiés que nous sommes, peuvent-ils faire pour ne pas être roulés dans la farine par ceux qui « prétendre savoir », nous parlent grâce aux médias et ne sont jamais d’accord ?

Alors, il va falloir se réveiller et même si certains ont abandonné et préfèrent vivre sans trop forcer, une grosse majorité travaille à créer de la richesse dont une grosse partie tombe dans l’escarcelle des mieux lotis qui ne font que la gérer et veulent que nous travaillons plus.

Remonter au fond de nous mêmes pour tenter de saisir la pulsion qui nous a incités à créer et faire partie d’une société, devrait permettre une meilleure compréhension des équilibres.

Inutile de se poser l’intellectuelle et barbante question de savoir s’il faut « Travailler pour vivre ou Vivre pour travailler », car personne ne veut mourir.

C’est la première évidence.

Et pour vivre, nous avons tout simplement des besoins minimum à satisfaire : Nourriture et protection. C’est là que débute la notion d’échange qui est à l’origine de nos sociétés actuelles.

Que ce soit pour l’homme ou pour les entités vivantes de la nature, le besoin de vivre les a contraints à s’associer. Pour ne citer que quelques exemples, il y a les fourmis, les loups, les orques, les singes,… Ils ont pu échanger des services, de la nourriture, des stratégies de chasse grâce à la sécurité apportée par les colonies, les clans, les bandes, les tribus, les familles … Je pense c’est le cas pour tous les organismes vivants, hormis peut-être quelques exceptions.

L’homme semble être le seul à avoir inventé l’argent pour faciliter les échanges.

Toujours est-il que ces échanges sont la seule et vrai raison d’existence de nos sociétés humaines et que les frais relatifs à la gestion de ces sociétés ou pays ne peuvent être financés qu’à partir de la richesse dégagée par la valeur de ces échanges.

Comment penser différemment ? Dans la réalité, il n’y a rien de gratuit. Un échange constitue toujours une valeur contre une autre même si elle n’est pas palpable. Le don du philanthrope lui restitue une valeur de satisfaction en retour. Ne serait-ce parce que cet acte dépend de sa propre responsabilité. Le résultat est le même que s’il allait voir un spectacle.

Le philanthrope ne peut pas exister seul ou sans communauté autour de lui.

Le terme « Gratuit » pour les échanges devient abusif car il comporte toujours une notion d’intérêt sous jacente qui valorise l’acte.

Dans tous les domaines, les échanges ou la consommation au sens général, génèrent de la plus value que ce soit directement ou indirectement. La plus grosse partie de celle-ci est d’ailleurs comptabilisée au niveau national dans le Produit Intérieur Brut. Un P.I.B. qui depuis 1980 n’a jamais cessé d’augmenter à part 2009 et 2020.

La richesse globale provenant de tous ces échanges qu’ils soient de services ou de produits progresse comme le montre le P.I.B. Il a été multiplié par 4,63 pendant cette période. On pourrait penser que la ressource des travailleurs les plus faibles a évoluée à égalité.

Dans cette période de temps, Le Smic n’a été multiplié que par 3,98 et le nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté est passé de 9,2 millions en 2019 à près de 12 millions en 2022. Notre déficit national chronique est passé à plus de 3 000 milliards d’euros.

Présenté comme cela, le constat est effarant.  Il nous montre que personne ne veut se soucier des plus nombreux de notre société et que les règles de partage pour une vie descente, établies par ceux qui sont les mieux placés (politiques, hauts fonctionnaires et décideurs très aisés), sont très loin d’être équitables. Il y a ceux qu’on utilise pour la production et ceux qui décident des restes à leur donner. Je n’exagère pas beaucoup.

Où vont donc les richesses du travail que les plus courageux fournissent ?

Réfléchissons : Ce ne sont pas les pauvres, ni ceux en dessous du salaire médian qui sont les responsables de ces « disparitions » de richesses sous prétexte que beaucoup d’entre eux sont aidés socialement.

Il faut plutôt comprendre que c’est la rétention de richesses de la part des décideurs toujours plus riches qui oblige notre système de société à trouver un équilibre. Là, il ne faut pas se leurrer, entre le montant des aides et le coût des infrastructures nécessaires à leurs attributions, le rapport est probablement de plus de 2 fois ce que cela couterait à ces décideurs de les payer tout de suite correctement. C’est le premier élément d’un manque de décision politique.

Sans compter que les responsables de cette logique de décision globale conservent cet argent pour eux mêmes, investissent les résultats dans leur patrimoine ou celui de leurs actionnaires et défiscalisent de belles sommes qui sont autant de volumes nationaux manquants à reconstituer par ceux qui restent, ou qui alimentent notre déficit national.

Quelque chose à peut-être pu m’échapper, mais même avec un cycle primaire d’études, je vois mal qui pourrait honnêtement dire que la logique de cette observation est erronée.

Nous avons vu que ce sont à partir des échanges que les coûts de gestion de la société peuvent être financés par le prélèvement d’un impôt. C’est le cas ; mais comme il y a déséquilibre, il serait bon de vérifier si tous les échanges sont concernés et génère une participation proportionnelle à leur valeur.

Il important de bien comprendre que chaque échange est une entité, même si son existence dépend d’un échange précédent. Aucun échange ne peut être réalisé sans le service et les infrastructures de notre société et ce service doit être contrebalancé. Les petits malins vont dire que tous les échanges subissent la T.V.A.

C’est faux ;

Il y énormément d’échanges qui échappent à la T.V.A. Tous les actes de santé qui sont des échanges de services, ne sont pas taxés. La lecture du livre « arrêtons les conneries » ou une recherche sur internet va vous confirmer que la liste est éloquente et qu’elle concerne des secteurs d’activité dont les acteurs sont loin d’être dans le besoin.

Mais ce n’est pas tout.

Ce qui est taxé dans l’échange, c’est seulement la valeur ajoutée. Quand il n’y en a pas, l’échange consomme une partie des richesses que les autres échanges ont fournit pour financer les structures du pays nécessaires à ces transactions.

L’objectif d’une entreprise reste de générer beaucoup d’échanges ou des échanges de grandes valeurs pour avoir plus de bénéfices. C’est la même chose pour les personnes physiques. Cette logique est saine, il n’y a aucun reproche à faire. Selon toute attente, nous devrions retrouver une répartition des volumes d’impôts proportionnelle à la représentation des richesses dans les différents déciles de notre société.  

Ainsi, ceux qui génèrent beaucoup d’échanges ou des échanges de grandes valeurs vont être plus imposables que les autres pour avoir amassé beaucoup de revenu à travers les multiples transactions qui passent par leurs entreprises.

Ce qui devrait être le cas des derniers déciles de la société en termes de revenu.

Pour simplifier la réflexion, nous allons parler du dernier décile, les 10 % de français qui ont les plus gros revenus et qui devraient financer une proportion au moins équivalente dans l’ensemble des impôts. Ces citoyens fournissent 70 % du total des « impôts sur le revenu » selon la direction générales des finances publiques. Mais cela ne représente en réalité que 50 milliards, soit à peine 7% de la totalité des 685 milliards d’euros d’impôts prélevés par l’état en 2018. Or ce décile cumule un revenu brut disponible de plus de 1 000 Milliards d’euros alors que les 9 autres déciles réunissent seulement 420 milliards. Si vous faites le ratio, les premiers payent une juste contribution et ne sont pas moins bien lotis que les deuxièmes à ce poste d’impôts sur le revenu.

Type d’impôts en milliards d’euros2018%
Taxes du type TVA (1)168,924,69%
Impôts et droits sur les importations, à l’exclusion de la TVA2,80,41%
Impôts sur les produits, à l’exclusion de la TVA et des impôts sur les importations112,216,40%
   dont :  
   taxe de consommation sur les produits énergétiques31,94,66%
   taxes sur les tabacs13,21,92%
Impôts sur les salaires et la main d’œuvre36,45,32%
   dont taxes sur les salaires13,3 
Impôts divers sur la production72,210,55%
Impôts sur le revenu (2)254,537,21%
   dont :  
   contribution sociale généralisée (CSG)125,318,32%
   contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS)7,51,10%
   impôt sur le revenu des personnes physiques (2)73,810,79%
   impôts sur les sociétés y compris majoration et frais de poursuite (2)28,54,17%
Autres impôts courants22,73,31%
   dont :  
   taxe d’habitation16,92,47%
   impôt de solidarité sur la fortune (ISF)1,80,27%
Impôts en capital14,42,10%
   dont mutation à titre gratuit14,32,09%
   
TOTAL684,0 
(1) : le montant total de la TVA excède légèrement le montant présenté ici. En effet, seule la partie classée en « impôts de type TVA » figure ici. La TVA sur les subventions, au titre de la sous-compensation agriculture, est reclassée par l’Insee en autres impôts sur la production.  
(2) : l’impôt sur le revenu des personnes physiques et l’impôt sur les sociétés sont présentés nets des crédits d’impôts.  

Ce serait mal vu si l’état leur faisait des réductions sous le prétexte qu’ils gagnent trop !

Mais à votre avis, qui paye les 611 milliards restants ?

Ces impôts sont pour la plupart dépendants de la consommation sous toutes ses formes. Là, c’est 100% des français qui les financent. A travers leur consommation, les déciles les plus faibles restituent les fameuses aides sociales qui leurs permettent de s’en sortir artificiellement. S’ils avaient un salaire cohérent, l’état ne serait plus obligé de les aider.

Les déciles supérieurs feraient un peu moins de bénéfice et paieraient un peu moins d’impôts. Au global, la partie administrative de cette gestion n’aurait plus raison d’être. Ce serait un bénéfice pour tout le monde.

Concernant ce gros morceau des impôts, le dernier décile y participe comme les autres à travers ses consommations. Ses dépenses indispensables sont plus importantes que la moyenne du fait de son aisance financière mais les autres déciles qui sont 9 fois plus nombreux, cumulent le même type de dépenses et du fait de la multitude qu’ils représentent, ils génèrent beaucoup plus d’impôts indirects.

Même si le premier décile dépense un peu plus que les autres, il investit le reste de ses revenus dans son patrimoine et en profite pour soulager ses propres impôts par de la défiscalisation. Au bout du compte, il en reste beaucoup pour ce décile. Plus on descend dans les déciles inférieurs, plus cette dynamique s’inverse au point que les derniers déciles n’ont pas assez pour vivre avec le revenu de leur travail.

Et il est vrai que ce sont ceux qui appartiennent aux déciles supérieurs qui quantifient les salaires les plus bas en ne donnant pas plus et décident indirectement des aides de l’état à travers les ressources de l’impôt. Ils ont trop souvent les postes décisionnaires.

Malgré tout, certains politiques en mal de financement, vont être suffisamment fourbes pour ne présenter que la tranche des 10% qui règle 70% de l’impôt sur le revenu comme si c’était une injustice.

Le graphique qui suit montre qu’ils ont de grosses lacunes dans leur raisonnement.


Ils devraient quand même se méfier. Il ne faut pas prendre les gens de ce décile pour les imbéciles qu’ils ne sont certainement pas. Ils savent bien que le système n’est pas cohérent.

Ils profitent de l’incompétence et de la sournoiserie de ces politiques qui ne sont pas capables de faire du bon travail en proposant des solutions de partages plus efficaces qui permettraient aux déciles les plus faibles de vivre correctement sans être aidés.

Surtout que nous avons vu dans le dossier précédant, que le prétendu rattrapage en pourcentage du SMIC ne fait que diminuer le pouvoir d’achat des plus faibles et qu’il confère, aux déciles les mieux lotis, la véritable responsabilité de l’inflation des prix.

Je suis persuadé que la majorité de ceux qui constituent les étages aisés de notre société aiment leur pays et qu’ils ne le quitteraient pas s’ils devaient gagner un peu moins.

Maintenant, il est facile de voir que le résultat des échanges remonte inexorablement toujours vers les couches les plus hautes.

Sans le travail de ces millions de gens, personne ne pourrait bénéficier des résultats qui ne ruissellent pas vers les couches les plus basses.

Une réforme des retraites ne changera rien dans cette synergie constamment dégradante pour les plus faibles. Par contre, le fait de travailler plus longtemps, va grandement améliorer le confort des déciles les plus élevés puisque le modèle économique de base ne change pas ! Comme toujours, il continuera de drainer les richesses vers le haut.

Je ne veux pas croire qu’il existe une cabale organisée, mais on peut réellement se demander si ce n’est pas le but recherché par les sphères bien pensantes de la société tant elles semblent avoir des œillères et ne veulent jamais remettre en cause les idées révolues d’un autre âge.

Il est certain que si l’on ne transforme pas la croissance des salaires et des revenus par des augmentations en valeurs fixes identiques pour tous à la place des progressions en pourcentage, la société continuera de créer toujours plus de pauvreté.

Pour que tout le monde participe à égalité au financement des impôts relatifs à la gestion de notre société et s’en sente partie prenante, il faut aussi qu’une partie de la valeur de chaque échange y soit affecté directement.

Il y a bien sûr plein d’autres choses à faire, mais déjà, si on commençait par « Arrêter les conneries » de base…

Le travail de communication et d’explication à produire pour faire comprendre ces principes est gigantesque.

En diffusant ce dossier, si ces idées vous plaisent, il n’y a rien d’autre à attendre que le sentiment de participer à la construction d’un véritable bien être collectif.

Et on s’en fout de la notoriété…

Merci.

Histoire de poissonnier

Il faut commencer par le pêcheur.

Vous conviendrez aisément qu’il ne faut pas acheter la bête avant qu’elle soit péchée. Surtout quand on voit le résultat de la pêche que le sportif raconte après quelques apéros !

Si vous allez voir le poissonnier, les choses sont plus claires. Le beau poisson est là, mais s’il est trop cher, il y restera. Le poissonnier, même si à tord on lui prête un mauvais caractère, est loin d’être idiot. Lui, il sait bien qu’il ne faut pas acheter un poisson trop cher à la criée pour ne pas le vendre.

C’est la base d’un échange de service sain, sinon les clients pourraient être considérés comme des esclaves et le poissonnier lui-même ne le veut pas. Il ne voudrait pas être esclave, lui aussi dans d’autres domaines correspondant à ses besoins.

Poisson électrique ?

Que faut-il penser de ces fournisseurs d’énergie (es-diplômés !) qui achètent des « Mégawatts » 20 fois plus chers pour les revendre quelques mois après sans prévenir leurs clients. Sans doute le font- ils avec l’espoir secret de faire 20 fois la marge habituelle sans avoir plus de travail et considérant que les clients sont esclaves d’un contrat avalisé par nos politiques à l’image de ce qui c’est passé récemment pour les Ehpad.

Là encore il faut réfléchir un peu plus. Même si « plus c’est gros, plus ça passe ! » (Comme le poisson du pêcheur autour du comptoir), il ne faut pas être dupe.

Eh oui, on ne peut pas stocker l’électricité, il faut la consommer de suite. Si ces fournisseurs, complices du système, ne s’était pas positionnés trop tôt, les prix auraient automatiquement chutés. Mais ils se sentaient protégés par des contrats dont on ne lit jamais toutes les petites lignes illisibles. Ce qui devrait être interdit par « la concurrence et les prix ».

Ces fournisseurs d’énergie sont plus sots et largement plus malhonnêtes que les poissonniers !

Dans tous les cas, ce ne sont pas des professionnels de la vente et, comme les politiques, ils ne veulent pas être responsables de leurs erreurs.

Alors, faites passer…

Michel Suire

Salaires : Rattrapage ou Distanciation ?

Les luttes de chapelles sont encore bien d’actualités. Les médias, qui proposent toujours plus d’insolite pour faire le « Buzz », leur apportent une emprise sociale que leurs représentations minoritaires ne devrait pas avoir. Quelques soient leurs dénominations (syndicats, lobbies, partis, loges, clubs service,…), elles ne voient que leur propre objectif au détriment de la globalité de notre société. Presque toutes sont financées par les couches aisées de la société et pour le profit de ces dernières au détriment de ce qui reste pour les plus faibles.

Je ne suis pas un écrivain et mon objectif, dans l’écriture du livre « arrêtons les conneries », reste seulement d’expliquer les aberrations de gestion laissées pour comptes et qu’aucun des hommes « intelligents » qui ont souvent la parole, ne veut aborder.

Peut-être ne les voient-ils pas ? Peut-être aussi ne le veulent-ils pas ? Mais dans les deux cas, il faut leur montrer et tenter de leur faire comprendre, c’est le minimum acceptable pour ceux qui ne veulent pas rester simples spectateurs.

Il est vrai que trop de gens se contentent de reproduire la pensée induite par les médias ou le beau monde avec une petite touche personnelle plutôt que de présenter leur propre raisonnement.

Certains penseront que je suis excessif, mais le temps passe trop vite et les quelques dizaines d’années perdues pour les plus faibles de notre société nécessiteraient de bons coups de pieds aux fesses chez ceux qui ont voulu le pouvoir sans l’obligation de rendre la vie plus agréable au plus grand nombre de nos citoyens.

En fait, je suis très gentil.

Plutôt que de s’appuyer sur des « fake news » ou détourner des propos de leurs contextes comme savent si bien le faire certains responsables politiques, je préfère me servir de véritables observations sociales recueillies par l’I.N.S.E.E.  En l’occurrence, le tableau ci-après, dont vous pouvez obtenir l’original en cliquant sur ce lien internet ou bien à l’adresse suivante : https://www.insee.fr/fr/statistiques/6436313#figure3. Pour le rendre plus explicite, j’ai seulement rajouté deux colonnes : le montant des salaires 2019 et le montant de l’évolution d’une année sur l’autre en Euros. J’ai aussi indiqué le nombre de salariés concernés (Tableau INSEE.) ou https://www.insee.fr/fr/statistiques/2496914#tableau-figure1.

Tableau 1

Beaucoup de gens défaitistes vont dire : « Et alors, c’est un tableau de chiffres ! « .

On ne peut pas leur jeter la pierre, ils ne sont pas bêtes et c’est vrai.

Mais à bien regarder, et quand on se rappelle les commentaires des sommités qui disent que le SMIC va profiter d’un « rattrapage« , il serait plus juste d’arrêter l’hypocrisie et parler de « distanciation » inévitable.

Le premier décile représente les salaires en dessous de 1343€ et qui ont reçu au maximum 15€ d’augmentation en 2020. Quel progrès social alors que tous les autres déciles, qui sont déjà économiquement plus à l’aise, ont reçu jusqu’à 32 fois plus !

Il est facile de voir cela à la première lecture, les moins instruits d’entre-nous peuvent s’en apercevoir.

Ce tableau permet de voir beaucoup d’autres choses. Vous avez souvent entendu le discours des érudits qui prétendent qu’il faut bloquer les salaires pour contenir l’inflation des prix. Là encore ils ont raison. Surtout que ce discours émane des décideurs qui sont au dessus du salaire médian et peuvent facilement attendre.

Mais, dès que la pression sociale est trop forte, il y a augmentation du SMIC et les vertueux décideurs s’accaparent la plus value sans sourciller. Cela fait plusieurs décennies que ce cycle se reproduit, et effectivement les prix montent.

Mais qui est réellement responsable de cette hausse ?

Tout simplement ceux qui en profitent le plus et le tableau le prouve. Les quatre premiers déciles sont responsables pour 10% de l’inflation et les déciles les mieux aisés génèrent 90% de cette hausse.

Le pouvoir d’achat des plus riches augmente sans compter qu’ils n’en ont pas un besoin impératif comme les plus faibles et qu’ils en sont les plus importants responsables.

Ne me dites pas que personne n’est capable de comprendre qu’il y a un problème.

Dans cette réalité, l’évolution, qui est exponentielle en allant vers les couches aisées, accélère le problème au point qu’il faut sans arrêt augmenter le montant des aides aux plus faibles à cause de cette typologie d’augmentation. Le secteur des plus aisés et les décideurs qui en font partie (principaux responsables de cet enlisement, je le rappelle) ont, de plus, le culot de s’appuyer sur les associations de bénévoles pour soutenir une aide toujours insuffisante.

C’est une situation économiquement dangereuse ; La richesse de tous ne tire son origine que des échanges que nous pratiquons entre nous, c’est-à-dire de la consommation. Dans ce tableau, nous sommes pratiquement sûrs que les 10% d’augmentation des plus nécessiteux vont servir aux échanges. Ce ne sera pas le cas pour la plus grosse partie des déciles supérieurs qui ne sont pas dans le besoin. Ces valeurs n’alimenteront pas la consommation. Elles seront plutôt dévolues au patrimoine de ces déciles, génèreront de la défiscalisation et augmenteront la dette de notre pays en surcroit.

La critique est facile vont dire ceux qui veulent détourner l’attention et mettre la tête dans le sable. Le problème n’en est pas moins réel, insidieux et moralement destructeur.

Si on analyse bien la situation, nous avons l’impression d’un immense gâchis où les responsables de la gestion de notre pays semblent s’être toujours entendus pour conserver les plus faibles dans un état de dépendance qui avoisine l’esclavagisme. Les responsables syndicalistes qui ne pipent pas un mot à ce sujet en font également partie.

 C’est un peu comme s’ils disaient : « Votre travail ne vaut que ce qui reste comme richesse, après que nous nous soyons servis ! ».

Je sais bien que pour se défendre, ils vont argumenter que les richesses dégagées par la production de valeurs doivent être réparties proportionnellement à la position des salaires dans chaque tranche. Le propos n’est pas recevable car il aboutirait inexorablement à la carence des plus faibles. La simulation sur ce deuxième tableau est assez parlante.

Tableau 2

Même avec une augmentation constante en %, les salaires au-dessus de la médiane sont responsables à 80% de l’inflation qui en découle. Ils sont aussi ceux qui peuvent le mieux l’absorber sans effort contrairement à ceux des premiers déciles.

Il y a pourtant des solutions et des principes à adopter.

Quand il s’agit d’augmenter un salaire, le premier principe reste de ne jamais utiliser un pourcentage.

Les grilles de salaires sont déjà existantes et correspondent aux niveaux de responsabilité ou compétence qui sont admis dans les différents secteurs. Un pourcentage unique pour tous, même faible ne fait que distendre la valeur des niveaux et éloigner les extrêmes.  

Tous les étages de la société sont « nécessaires » pour fabriquer de la richesse supplémentaire et il n’y a aucune raison pour que les mieux lotis absorbent toujours plus. Cette richesse là est collective et doit être partagée à égalité. La notion d’égalité est une des valeurs fondamentales de notre société et un principe de notre constitution.

Pour régler les dérives de ce système, il suffit d’augmenter les salaires d’une valeur fixe. Par exemple 130 € pour tout le monde, un montant de valeur globale à la somme distribuée dans le premier tableau.

La responsabilité de l’inflation serait alors répartie sur l’ensemble des acteurs et au bout de quelques années, les plus faibles n’auraient plus à être aidés.

Le deuxième principe semble évident. Enlever à un individu plus de richesses qu’il n’en gagne ou qu’il n’en possède, reste une aberration. Imaginons qu’il faille se serrer la ceinture pour rembourser une dette nationale collective (par exemple le déficit de notre pays) : il serait difficile de demander à chaque individu le montant de cette dette (environ 3 000 milliards d’€) divisée par le nombre d’habitants.

Je sais que certains se sont déjà exprimés à ce sujet. Ils avancent prés de 43 500 €. Ils n’ont déjà pas réfléchi que ce sont les 30 millions de ménages qui seraient concernés et non les 69 millions de français. A travers cette douce imbécilité, ils veulent peut-être faire prendre conscience ou préparer les esprits à la chose.

Ces innocents voudraient sans doute faire payer les nouveaux nés, les jeunes de moins de 18 ans, les SDF, les 9 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté, les 2 millions de Smicards, les insolvables et les résidents des maisons de retraite…

Le montant réaliste dépasserait plutôt les 200 000 € en éliminant la population incapable de rembourser. Il serait déjà plus juste d’appréhender cette réalité.

Surtout dans la mesure où ce sont les décideurs et les plus aisés qui ont refusés de s’occuper de ce problème quand ils étaient au pouvoir (peut-être par intérêt ?).

Dans ce cas là, nous devons recourir à la notion de pourcentage. Il est bien évident que si les richesses du pays ont disparues, on ne peut pas demander à ceux qui n’en ont jamais eu, de partager ce nouvel effort à égalité même s’ils sont responsables en partie d’avoir mal choisi leurs décideurs.

Il faut prélever au prorata du revenu réel et du patrimoine de chaque citoyen. C’est à cause d’un mauvais partage des richesses que nous sommes arrivés à ce stade et il devient parfaitement évident que cette règle de prélèvement doit s’appliquer de cette manière. Ceci dans tous les cas de diminution de ressources (même chose pour le principe dissuasif des amendes !).

Une petite précision avant de vous quitter ; Dans le troisième tableau, j’ai utilisé une progression de 130 € pour que l’incidence sur l’inflation soit équivalente à la réalité du premier tableau. J’aurais pu être économe et me calquer aux 15 € d’augmentation du premier décile. Là, je me serais exposé au courroux des derniers déciles : « Nous ne faisons pas l’aumône, cela ne nous intéresse pas ! ».

Que les premiers déciles acceptent cette aumône, par sagesse ou résignation, au lieu de se révolter, n’est pas leur affaire.

quand … les politiciens arrêteront de nous faire rire !

Pour ce dossier, je ne suis parti que d’un tableau de l’INSEE édité chaque année et que tout le monde peut consulter s’il le veut. Il montre ce qui se passe dans notre société et il est certain que nous sommes tous coupables de profiter ou de laisser faire. Bien que ce problème ne soit pas facile à appréhender parce qu’il est insidieux, les plus responsables d’entre-nous doivent se mobiliser pour faire comprendre ce qui se passe et ce message doit persuader le plus grand nombre de citoyens.

L’objectif de toutes les sociétés reste de progresser et ce n’est pas nouveau. Pourtant, si l’Histoire peut servir d’exemple comme il est dit dans les manuels et la bouche des gens bien, la plupart de ces grandes puissances se sont désagrégées ou ont disparues sans le voir venir. Le mal qui les minait devait être insidieux pour que personne de leurs grands dirigeants ne sente ou ne voit le déclin arriver.

Il est vrai que tous ces grands hommes ne considéraient le progrès de leur civilisation que par la croissance externe en annexant d’autres pays et territoires. Comme tente de la faire Poutine actuellement. Ils ne sont obnubilés que par le pouvoir et la soumission des peuples par la puissance.

Ils sont incapables comprendre que c’est le travail de tous sans exception qui crée la richesse ;

Le véritable progrès, par une gestion interne d’excellence pour le confort de tous, ne les intéresse pas. Surtout que cette recherche passe obligatoirement par un meilleur partage des richesses, donc une diminution de ressources pour ceux qui sont les mieux placés ou conseillent les autorités décisionnaires. Une intégrité la plus absolue possible et le rejet de toute compromission est nécessaire.

Ce ne semble malheureusement pas être le cas encore aujourd’hui. Plus on arrive vers les déciles les plus élevés, plus on rencontre de syndicats, de lobbies, de loges, de clubs service qui conseillent les pouvoirs en place, influencent les administrations pour tel ou tel prétendu problème.

Les moyens financiers que nécessitent leur mise en place et leur gestion depuis tant d’années sont la preuve que les retours sont des plus conséquents. Voir les dernières affaires européennes.

Il s’ensuit une atrophie des plus faibles, une augmentation de leur nombre qu’il faut aider et qui se sente mis au banc de notre société.

Il serait idiot de les prendre pour des imbéciles car, par dépit, ils s’organisent à leur manière.

Non, pas de lobbies pour soudoyer des responsables versatiles ou incompétents. Si ceux du haut de la société coupent leurs désirs d’évolution en les payant le moins possible, ils finissent par travailler le moins possible sachant qu’ils seront aidés financièrement.

Ils vivent chichement en s’adaptant aux moyens du bord. Par obligation, tous leurs achats sont systématiquement orientés vers le « moins cher » qui n’est plus fabriqué chez nous, mais dans les pays à bas coût de main d’œuvre. C’est un peu comme si une grosse partie des aides que ces citoyens reçoivent étaient dévolues à ces pays ! Certains moralisateurs vont dire : « En plus, ils ne payent pas d’impôt ». Là encore on mesure l’esprit limité des chapelles, dont on parlait au début du dossier, qui ne comprennent pas que les dépenses de nos plus faibles sont aussi affectés par les prélèvements obligatoires (45%) qui retournent dans les caisses de l’état.

C’est vrai qu’ils profitent du système, mais ce n’est rien comparé aux profits de nos politiques qui sont les vrais responsables de la décadence de cette organisation.

Tant que les augmentations de ressources se pratiqueront avec des pourcentages au lieu de montant égaux pour tous, il n’y aura pas de possibilité pour les classes les moins aisées de se redresser. La décadence sociale et notre dette ne pourront pas se résorber. Une infection sous-jacente qui peut faire mourir une société un peu à la manière d’un virus.

Notre intérêt collectif reste de comprendre ces notions et diffuser cette information au plus grand nombre.

C’est l’hiver ;

Déclenchons une avalanche de boule de neige pour les fêtes.

Allez, il y a de belles discussions à se faire autour des tables du nouvel an !

Et puis si cela pouvait convaincre quelques décideurs, ce serait une belle victoire collective.

Téléchargez et faite circuler le dossier tout azimut !

Merci.