Début de la compréhension…

Il faut se méfier des idées toutes faites !

Dans notre pays, nous parlons tous le même langage et pourtant, nous avons beaucoup de mal à nous comprendre.

Cela vient sans doute de nos différentes éducations et des multiples cursus que nous avons suivis séparément.

Aussi, pour faire comprendre les conséquences sous-jacentes d’un système de société établi de longue date et presque passé dans les mœurs, les approches ne sont pas simples et doivent faire sauter les verrous que constituent les habitudes de réflexion rituelles, jamais remises en cause, qu’elles soient justes ou idiotes.

Pour gérer notre pays, notre administration a besoin de finances. Personne ne le conteste, du moins je l’espère. A partir de ce constat, tout le monde peut accepter qu’il n’y ait pas d’autre solution que le prélèvement d’une partie de la richesse que la population génère par son travail et ses échanges.

En 2018, le montant des finances collectées s’élevait à 685 milliards d’euros. Dispatchée sur une vingtaine d’assiettes différentes, la collecte donne à penser qu’elle est équitablement répartie.

Ainsi, pour réparer les méfaits de la pollution aux particules fines des carburants, on donne l’impression qu’il est juste de taxer les sociétés de transport. Alors que vous semblez soulagé de ne pas supporter ce nouvel impôt, vous remerciez les élus (qui se gargarisent !) de vous épargner.

Désolé, mais c’est une fausse route, au niveau de la compréhension ; même si les brillants cerveaux de nos élites ne s’en aperçoivent pas ou préfèrent tricher, vous n’êtes pas du tout préservés !

Pour couvrir et faire rentrer l’équivalent de cette nouvelle taxe, le professionnel de la route va devoir augmenter le prix de vente de ses services. Il n’aura pas de plus value supplémentaire et ne pourra pas augmenter son personnel.

Et par simple cascade, le dernier maillon de la chaîne, c’est vous. Cela va donc diminuer un peu plus votre pouvoir d’achat !

Voilà un premier point facile à comprendre.

Passons à un autre point plus pernicieux, qui pourra servir de base à un début de solution :

Cette fameuse T.V.A., acronyme de « Taxe sur la Valeur Ajoutée », qui fait parler tant de monde, impose un pourcentage sur la valeur ajoutée de la production (services ou produits) des entreprises.

Dans cette valeur, on retrouve la rémunération de salariés, les impôts et les charges de l’entreprise, ainsi que ses excédents d’exploitation s’il y en a ; autant de postes dont certains seront taxés à nouveau ultérieurement. 

Maintenant, étudions le point particulier de celui qui vend sans valeur ajoutée. Pour ce faire, il faut que l’acte de vente soit validé. Alors l’état ne peut plus prélever cette taxe puisque la base de ce prélèvement n’existe plus même si l’échange est consommé.

C’est à partir de ce constat que l’on peut commencer à imaginer une partie de la solution.

Des millions d’euros de T.V.A. s’évaporent avec les promos à prix coûtant du grand commerce.

C’est complètement idiot quand on sait que la base de nos richesses réside dans la notion d’échange de services ou de biens entre les citoyens.

Le fait de faire une vente à prix coûtant ne doit pas léser les ressources de notre pays, surtout quand il s’agit, pour une grosse société commerciale, d’écraser ou de mettre à mal la concurrence. A travers une législation mal adaptée, l’état se fait complice de ce manque à gagner contre le bien commun et pour le profit de particuliers bien nantis qui veulent toujours plus. Cette notion déséquilibre la concurrence.

Aucune guerre n’est justifiable, même si elle est commerciale. Ce sont les mêmes sentiments qui animent Poutine pour s’approprier les richesses d’autres états !

Ce manque à gagner de l’état, contribue quotidiennement à notre déficit économique, sans compter que ces sociétés sont les premières à amplifier notre dette extérieure par leurs achats à l’étranger pour être le moins cher possible et en faisant disparaître une partie de la concurrence locale !

Autant de ressources fiscales et sociales qui s’évanouissent et qu’il faut compenser par des aides multiples et tout azimut.

Les élus, aux œillères bien spécifiques, ne vantent que le bon coté du spectacle. La belle réussite de ces sociétés qui emploient beaucoup de travailleurs et permettent d’augmenter momentanément le pouvoir d’achat.

Ils ne disent pas qu’elles représentent seulement 1% des entreprises de détails (3 000 sur 300 000) et s’accaparent 33 % du chiffre d’affaire total de cette branche alors qu’elles n’emploient que 1/4 des personnes du secteur. Vous devez comprendre pourquoi les 99% d’entreprises restantes (270 000) ne peuvent décemment pas à vendre à prix coûtant pour assurer les 2/3 de chiffre d’affaire restants si elles veulent continuer à payer les taxes, les charges et les salaires pour 75% des employés de ce secteur.

Mais alors, comment faire pour rétablir un système plus sain et plus juste pour tous ?

Il suffit de ne pas imputer la taxe à une quelconque valeur ajoutée mais tout simplement à la valeur de l’échange consenti.

Un taux beaucoup plus faible qui permet au consommateur de ne pas payer plus cher et à l’état de récupérer la même chose et surtout une véritable égalité entre tous les citoyens du pays dont beaucoup échappent à ce type d’impôt.

Le livre « Arrêtons les conneries » décrit un mode d’application original et les avantages économiques qui en découleraient.

Laisser un commentaire