Socialement, nous avons tous intérêt à tirer les wagons dans le même sens ; C’est salutaire dans l’absolu. Mais de temps en temps ne devrions-nous pas ruer un peu dans les brancards face à certaines incohérences aux effets morbides ?
Il ne tient qu’à nous de signaler les aberrations pour faire progresser notre environnement dans le bon sens. Prenons le cas du code de la route.
Depuis votre plus jeune age, vos parents vous ont enseigné la prudence lorsqu’il s’agissait de traverser un carrefour. Par précaution pour le trésor que vous représentiez à leurs yeux, ils ont régulièrement insisté pour que la procédure s’ancre dans votre esprit et deviennent une habitude. « Regardes à gauche avant de faire quoi que ce soit . » « C’est de ce coté que le danger arrive trop rapidement. » « et si une auto arrive, tu la laisses passer. » « S’il n’y a personne à gauche, regarde ensuite à droite car même si le véhicule est de l’autre coté, tu ne pourras traverser que quand il sera passé. »
Vous avez intégré ; vous avez toujours fait attention et c’est devenu un réflexe qui vous sert encore aujourd’hui.
En réalité, l’attention du chauffeur qui arrive sur votre gauche est attirée par le même réflexe inculqué par ses parents: il regarde à gauche et ensuite à droite. Il vous verra en dernier. Raison de plus pour attendre sagement et ne pas se mettre en travers de sa route.
Maintenant vous avez 18 ans , vous apprenez le code de la route. Et vous découvrez que les règles de bon sens ont été inversées comme si la problématique du danger était différente parce que vous êtes en voiture ! Vous avez le droit de traverser devant celui qui vient de gauche et il a l’obligation de vous laisser le passage même s’il ne vous voit qu’au dernier moment.
Le bon sens voudrait que l’on ne s’engage dans un carrefour uniquement quand il est vide. Mais la convention instituée en 1921 donne la priorité à ceux qui y rentrent et ferme la porte à ceux qui l’évacuent. C’est une réalité pour le moins ambiguë. Il faut dire qu’à l’époque, il n’y avait pas beaucoup de voiture ! La réflexion n’a pas été poussée trop loin et il fallait, sans doute, trancher pour établir un code de la route. En tout état de cause, cette règle donne le pouvoir à un conducteur d’encombrer un carrefour avec le véhicule qui vient de la gauche au risque de bloquer la situation. Cette notion est devenue tellement contestable qu’il a fallu définir un abus de priorité (abus de pouvoir).
C’est quand même dommage de conserver ces complications ; surtout dans un pays champion de carrefours giratoires qui fonctionnent de manière quasi parfaite. En réalité, ils sont gérés sous le principe de la « priorité à gauche » qui devrait être la règle des voies de circulation à droite.
Chaque année, le refus de priorité à droite génère encore des accidents mortels, mais personne ne bouge. Ou bien ceux de qui c’est la responsabilité d’améliorer la situation de notre pays, ne voient pas de problème ou s’en désintéressent malgré les indemnités ou les confortables salaires. Ou bien encore ceux du bas de la hiérarchie qui récupèrent les informations ne sont pas écoutés par leurs supérieurs qui bottent en touche pour éviter un surplus de travail. Et quel surplus de travail ! Il suffit de supprimer la priorité à droite et laisser passer le véhicule de gauche qui ne risque plus de vous percuter. Ainsi, on simplifie le code et au bout de quelques temps, plus aucun refus de priorité à droite. Quelque soit le nombre de voies qui partent du carrefour, qu’il soit simple comme avant ou giratoire comme maintenant, il peuvent tous être exploités avec cette même règle.
Je sais bien que tout le monde ne peut pas être d’accord avec ce développement.
Mais parmi ceux qui comprenne que le sujet est important parce qu’il fait des morts, combien vont avoir le courage de défendre leurs idées en discutant avec le plus de monde possible pour faire remonter l’idée?
Même si nos avis ne sont pas obligatoirement pris en compte par la suffisance de ceux qui ont le pouvoir, nous ne pourrons que nous sentir plus propres d’avoir attirer l’attention sur ce problème important.
Le schéma ci-contre montre quatre véhicules qui se présentent à un carrefour.
Dans le cadre d’une priorité à droite, chacun d’eux à le droit d’avancer jusqu’au milieu de la chaussée par le fait que celui de gauche doit le laisser passer.
Voilà ce qui se passe si chaque conducteur exige d’appliquer le droit que lui a octroyé le code de la route avec la « priorité à droite ».
En partant du carrefour présenté sur la première image, on simule la priorité à gauche; chaque véhicule ne peut traverser le carrefour qu’après avoir laissé passer le véhicule venant de gauche. Ainsi, le véhicule numéro 2 ne peut pas s’engager avant que le véhicule numéro 1 ne soit passé. Ce schéma représente aussi, même s’il n’en est pas un, l’équivalent d’un carrefour giratoire et la règle peut s’appliquer quelques soient le nombre de sorties.
Au contraire de l’exemple ci-dessus, le carrefour ne peut jamais être bloqué ! En cas de refus de priorité à gauche de la part du véhicule 2, le véhicule 1 a encore une demi largeur de chaussée pour minimiser ou éviter le choc.
C’est quand même dommage d’avoir codifié un trafic, qui a toujours augmenté, sans plus d’observations et sans aucune tentative d’en régler un des plus dangereux problème. Il y a pourtant des exemples de circulation non codifiés légalement qui fonctionnent naturellement et presque mieux. Les centaines de milliers de croisement de skieurs sur les pistes enneigées de nos nombreuses stations ne génèrent pas autant de collisions. Le bon sens, qui veut que celui qui voit mieux le danger cède le passage à celui qui le voit mal ou pas du tout, a évité et évite toujours des centaines d’accidents.
Concernant la modification de la signalétique routière, il suffit de changer les panneaux de croisement prioritaire par des « laissez le passage » qui existe à l’entrée de tous les giratoires. Solution qui coûtera moins cher que les multiples modifications de panneaux de vitesse maximum qui changent presque quotidiennement.
Voici comment on pourrait simplifier le code de la route, conserver les réflexes inculqués dans notre enfance et diminuer le nombre de mort .
Si ce discours vous a plu et que vous l’adoptez, faites passer le lien par tous les moyens à votre convenance. Peu importe qui a eu l’idée, ce qui compte, c’est d’arrêter les bêtises…
Rester solidaires des bonnes actions ne peut que faire du bien à chaque individu!
Avec ou sans Intelligence Artificielle, l’avenir deviendra obligatoirement commun dans notre monde. Sur le long terme, il ne dépendra pas des gouvernements, mais de notre véritable volonté de bien nous comprendre entre nous sans aucun filtres, politiques ou autres, qui morcèlent nos sociétés et troublent les messages. Et ce sera là, tout l’intérêt d’avoir réussi à avoir un langage commun.
Laissons donc lespersonnages élitistes s’imaginer qu’ils pourront toujours faire ce qu’ils veulent de nos pays sans jamais aller à l’essentiel pour l’avenir de tous. Je ne veux plus me plaindre bêtement : J’agis à ma manière.
« Que pensez-vous d’une armée de résistance à l’invasion de notre Europe dont il faudrait en permanence synchroniser les messages pour qu’ils soient compris, dans chaque langue, par tous les résistants afin de repousser les occupants ! Pas très efficace, non ? «
Et maintenant… Supposez qu’en Europe, tous les habitants puissent se comprendre. Imaginez que cette possibilité grandisse au point de permettre aux plus pauvres des terriens de communiquer avec n’importe quel autre être humain vivant sur notre planète. Et surtout sans abandonner son propre langage.
C’est le plus important moyen de communication pour pouvoir échanger. Nos échanges et les transformations qui en découlent sont la première source de nos richesses. Même si ces dernières sont encore mal partagées, comprenez que ce rêve d’un langage commun au monde entier est probablement la plus utile des religions à diffuser. Alors, si vous vous sentez concerné par l’évidence de ces propos, n’attendez pas. Offrez à ceux qui osent, comme vous, la possibilité qu’ils vous comprennent sans même connaître votre langue maternelle.
Apprendre l’Espéranto, c’est facile, c’est gratuit. Il suffit seulement de le vouloir et c’est rapide.
Le message, bien présenté, mettait en avant les raisons « évidentes pour eux » de la réforme des retraites.
Je n’ai pas tout lu car une des premières phrases montrait d’emblée la limite du manque de réflexion du narrateur. C’est là où les politiques sont les plus forts quand ils veulent focaliser l’attention pour se valoriser. La voici :
« Cette réforme (des retraites), nous la faisons pour les Français les plus modestes et ceux issus de la classe moyenne ; ceux qui n’ont d’autre richesse que le fruit de leur travail… »
Cette phrase ne fait qu’expliquer l’évidence et la normalité des choses. Des gens aussi perspicaces devraient bien comprendre (normalement), que la retraite des français modestes et des autres sera toujours liée au fruit de leur travail. Et si cette retraite ne leur permet pas de vivre correctement, c’est sans doute que le fruit de leur travail a toujours été dévalorisé par rapport à celui des couches supérieures.
Le raisonnement apporté par le parti politique n’est pas faux. Il est semblable aux arguments de ceux qui ont amenés les précédentes réformes. Il reprend le train en marche et anticipe des effets déjà traités sans résultats puisque ces nouveaux problèmes refont surface.
Dommage de « ne pas vouloir » accepter que la solution du problème ne soit pas vraiment là. Mais je vous propose de réfléchir différemment et comme nous allons avoir à faire souvent référence à nos Grands Décideurs Super Intelligents, pourquoi ne pas les nommer G.D.S.I.
Du reste, il faut bien avouer qu’ils prétendent systématiquement être meilleurs que les autres qui, eux, ont été antérieurement tellement mauvais… avec des résultats similaires.
Dans notre pays, il y a environ 30% de la population au-dessus du salaire moyen de 2558 € qui s’enrichit toujours plus et quelque soit la conjoncture. Ce salaire moyen augmente plus vite que le salaire médian et c’est dans cette partie de la population que nous trouvons pratiquement tous nos G.D.S.I.
Il y a 7% de chômeurs dans les 70% restants. Nous trouvons donc 63% de travailleurs en-dessous du salaire moyen qui produisent de la richesse pour notre pays. Vous savez, » les plus modestes et ceux issus de la classe moyenne » dont parle le mail de Renaissance.
Le fait est, que pour beaucoup, le pouvoir d’achat diminue et que nombre d’entre eux finissent par être en-dessous du seuil de pauvreté.
C’est pourtant incompatible avec le produit intérieur brut de notre pays qui a toujours augmenté depuis des dizaines d’années.
Comment les politiques, qui font partie de la classe des 30%, peuvent-ils expliquer cette aberration ?
Ce simple constat devrait les alerter car c’est l’intégralité de ceux qui génèrent de la richesse qui devraient progresser et pas seulement les 30% les mieux placés.
Il y a obligatoirement une gestion déséquilibrée dans la répartition des richesses créent par les 63% et affectées à sens unique par les G.D.S.I. bien placés au-dessus du salaire moyen.
Si nos G.D.S.I. ne sont pas capables de régler ce problème de partage de richesses, les ressources, perçues par les salaires d’une grosse partie des 63% qui travaillent à générer de la richesse, seront toujours trop faibles pour avoir des indemnités de retraite correctes.
Travailler deux ans de plus revient, pour la classe des 63%, à abreuver encore un peu plus les G.D.S.I. qui décident, eux, de la suffisance des ressources que leurs « grouillots » doivent avoir.
Ce ne sont pas les « prétendus sages » G.D.S.I.du conseil constitutionnel, qui vont dire le contraire après avoir validé la réforme de retraite, alors qu’ils acceptent sans sourciller de recevoir de doubles indemnités mensuelles à la limite de la légalité.
Il faut être stupide pour penser que cette solution, remise sans arrêt sur le tapis, va améliorer la société.
Et ce n’est pas en distribuant des chèques ou bonifications qui n’alimentent même pas les caisses de retraites que ces manœuvres irréfléchies vont prouver le contraire.
Et puis, il y a un autre problème auquel il faudrait s’attaquer de manière plus logique. Les G.D.S.I. portent aux nues toutes les entreprises qui vendent les produits moins chers que les autres entreprises et qui captent les ressources de millions d’acheteurs. Si c’est bon pour le flux financier des banques, le moins cher, c’est aussi moins de valeur ajoutée, donc moins de TVA pour la gestion du pays, moins de finances pour le revenu des travailleurs surtout quand les produits sont fabriqués à l’étranger.
La création des monopoles c’est aussi moins de richesses redistribuées dans le tissu social par les centaines d’entreprises que ces monopoles ont fait disparaître. C’est aussi moins d’impôts qu’il faut récupérer par d’autres moyens alors que le taux d’imposition de 45% maxi protège les hauts revenus.
C’est aussi de très gros moyens pour faire de l’optimisation fiscale et quand on constate le niveau des G.D.S.I. qui gèrent le contrôle de notre budget national toujours plus déficitaire, on est en droit de ce faire du souci.
Là, ce ne sont pas 17 milliards d’Euros prévus en 2030, mais pratiquement 3000 milliards d’Euros de déficit national en ce moment présent et pour lesquels ils ne font rien.
Même un « sans dent » comme je dois l’être pour eux, comprend qu’ils veulent nous faire avaler des couleuvres.
Il faut que l’information circule dans tous les plans, dans toutes les mairies, dans tous les partis (s’ils sont capables d’écouter), chez tous les journalistes qui ne cherchent pas que le buzz et il doit bien exister quelques politiques capables de comprendre des choses aussi simples que celles qui viennent d’être exposées.
Je viens de faire une partie du travail, mais je suis bien seul pour faire passer le message. Si d’aventure vous pensez qu’il est utile, alors faites le circuler vers le plus de gens et d’élus possibles.
En premier lieu : des évidences qui ne trompent personnes.
Depuis des décennies, l’organisation de nos sociétés est étudiée sous toutes les coutures. Pourtant, les politiciens qui se succèdent remodèlent sans arrêt le calcul des prélèvements obligatoires. Chaque nouvelle réforme est sensée éviter les déficits décennaux.
Mais leur rythme est pratiquement quinquennal et personne ne s’étonne. Le leitmotiv : il va manquer beaucoup d’argent ! La faute à ceux qui les ont précédés et qui ont mal anticipé.
Tous ces politiciens qui se suivent et se dénigrent à qui mieux-mieux ne semblent pas capables d’établir des règles économiques qui permettraient à la société de s’autoréguler.
Comme ils prétendent tout connaître, ce n’est sans doute pas leur objectif.
Alors, à qui faire confiance ?
Notre société génère pourtant beaucoup de richesses depuis très longtemps.
Comme on peut le voir, sur plus de 70 ans, le produit intérieur brut a bien progressé. Mise à part 4 petits accidents sur cette période, son évolution est quasi constante.
Pour la petite histoire, il a été multiplié par plus de 4,5 fois depuis 1980.
Là, il s’agit bien de la richesse dégagée par les efforts de tous les travailleurs quelques ils soient. Du Balayeur au Chirurgien, du Cantonnier au plus haut fonctionnaire d’Etat, du Marchand de frites au Directeur général de la banque de France, du Rempailleur de chaises au grand patron d’une multinationale, chacun y participe en échangeant ce qu’il sait faire contre des valeurs qui vont lui permettre de concrétiser d’autres échanges pour ses propres besoins.
Cette explication est très importante et n’a rien de péjorative car nous avons besoin du savoir faire de tout le monde. Pour tempérer le débat, je dirai que si le balayeur peut avoir la passion de son travail, le chirurgien n’est pas obligatoirement et uniquement exalté par les richesses qu’il échange contre son savoir.
C’est grâce à l’espace sécurisé de notre communauté, que nous pouvons échanger nos compétences en toute tranquillité.
Question : mais avec ce cumul des richesses qui augmente inéluctablement chaque année, comment se fait-il que notre société amasse autant de membres sous le seuil de pauvreté et ce, malgré le propre travail de ces derniers ?
Leurs compétences sont bien admises puisque les richesses qui s’en dégagent sont utilisées par le besoin d’autres acteurs. S’ils n’arrivent pas à vivre correctement, c’est que l’échange n’est pas équilibré par rapport aux compétences qu’ils fournissent. L’acteur, avec qui ils échangent, se garde bien de créer lui-même ces nouvelles richesses. Il préfère les gérer en pratiquant d’autres échanges plus profitables mais considère récompenser suffisamment les échanges amonts même s’il est démontré que ses pourvoyeurs sont sous le seuil de pauvreté.
En réalité c’est près de 40% de ménages qui sont en dessous du salaire médian et qui galèrent pour vivre et se loger malgré les richesses qu’ils produisent. Richesses qui sont gérées par les classes supérieures pour leurs propres comptes. Ce sont ces classes supérieures qui récupèrent 90 % de l’évolution des revenus à chaque augmentation du SMIC.
Dans la cinétique de notre système économique, la richesse ne profite pas à ceux qui la créent mais à ceux qui la gèrent. Et plus nous nous élevons dans la hiérarchie, plus le profit est exponentiel.
Bien peu de monde veut décrire les choses comme elles sont en réalité. Il faut dire que ce n’est pas très flatteur pour une classe qui a une haute estime d’elle-même.
Quelques soient les décideurs, politiques, haut-fonctionnaires, millionnaires, lobbies, ils avantagent toujours les classes supérieures à travers les décisions d’état.
C’est vrai qu’ils sont bons gestionnaires ; ils ne mélangent pas les profits pour leurs comptes en terme de défiscalisation par exemple et laissent aller généreusement le déficit publique. Ils écrivent la loi pour récupérer des richesses et considèrent que c’est le peuple qui devra rembourser les 3000 milliards d’euros de déficit.
Si seulement tous les citoyens finançaient le coût de gestion de l’ensemble de notre société au prorata des richesses que chacun en retire tout en vivant correctement, il n’y aurait rien à redire.
C’est malheureusement loin d’être le cas et le phénomène n’arrête pas de s’amplifier sans qu’aucun de ceux qui se proclament décideurs ne veuillent véritablement chercher une solution définitive et équilibrée.
Il est vrai que les 60 % mieux lotis ne se soucient pas trop des autres. Se posent-ils seulement des questions à ce sujet ?
Dans cette population les plus nombreux se bornent à répéter les similis vérités diffusées dans les médias et considèrent que le travail d’analyse est déjà fait par leurs représentants.
D’ailleurs ils ne vont surtout pas les pénaliser électoralement pour le manque de résultat évident qui ne les touche surtout pas. Au pire, ils vont manifester leur mécontentement si on leur demande de travailler deux ans de plus pour avoir la retraite alors que dans cette affaire les plus touchés sont encore ceux du bas de l’échelle.
Ne leur demandez donc pas d’investir dans des idées d’équilibre social, ils considèreront que c’est le travail de ceux qu’ils ont élu et ils combattront les idées que vous avez dans ce sens refusant de les écouter. Leur sens du courage et du partage, c’est de ne pas vouloir comprendre qu’un équilibre est possible. Ainsi, l’ignorance qu’il s’attache à conserver les disculpe de leur responsabilité citoyenne.
Et puis comme exemple à suivre, vous avez l’ultime censeur qui ne parle que d’obéissance dans la loi écrite mais qui permet tous les pardons du monde.
C’est quand même un peu, le royaume de l’hypocrisie, vous ne trouvez pas ?
Ceux qui gèrent la richesse dégagée par les travailleurs s’enrichissent-ils trop au détriment des plus faibles ?
Là, c’est une très grosse question !
Nous pouvons nous demander qui est capable de répondre avec exactitude tant tout le monde, spécialistes confirmés ou non, possède sa propre réponse. Si les économistes reconnus sont tous convaincus que c’est le propre et unique raisonnement de chacun d’eux qu’il faut adopter, alors nous ne sommes pas sortis de l’auberge des discutions pour se faire une idée précise et valable.
Comment les non-initiés que nous sommes, peuvent-ils faire pour ne pas être roulés dans la farine par ceux qui « prétendre savoir », nous parlent grâce aux médias et ne sont jamais d’accord ?
Alors, il va falloir se réveiller et même si certains ont abandonné et préfèrent vivre sans trop forcer, une grosse majorité travaille à créer de la richesse dont une grosse partie tombe dans l’escarcelle des mieux lotis qui ne font que la gérer et veulent que nous travaillons plus.
Remonter au fond de nous mêmes pour tenter de saisir la pulsion qui nous a incités à créer et faire partie d’une société, devrait permettre une meilleure compréhension des équilibres.
Inutile de se poser l’intellectuelle et barbante question de savoir s’il faut « Travailler pour vivre ou Vivre pour travailler », car personne ne veut mourir.
C’est la première évidence.
Et pour vivre, nous avons tout simplement des besoins minimum à satisfaire : Nourriture et protection. C’est là que débute la notion d’échange qui est à l’origine de nos sociétés actuelles.
Que ce soit pour l’homme ou pour les entités vivantes de la nature, le besoin de vivre les a contraints à s’associer. Pour ne citer que quelques exemples, il y a les fourmis, les loups, les orques, les singes,… Ils ont pu échanger des services, de la nourriture, des stratégies de chasse grâce à la sécurité apportée par les colonies, les clans, les bandes, les tribus, les familles … Je pense c’est le cas pour tous les organismes vivants, hormis peut-être quelques exceptions.
L’homme semble être le seul à avoir inventé l’argent pour faciliter les échanges.
Toujours est-il que ces échanges sont la seule et vrai raison d’existence de nos sociétés humaines et que les frais relatifs à la gestion de ces sociétés ou pays ne peuvent être financés qu’à partir de la richesse dégagée par la valeur de ces échanges.
Comment penser différemment ? Dans la réalité, il n’y a rien de gratuit. Un échange constitue toujours une valeur contre une autre même si elle n’est pas palpable. Le don du philanthrope lui restitue une valeur de satisfaction en retour. Ne serait-ce parce que cet acte dépend de sa propre responsabilité. Le résultat est le même que s’il allait voir un spectacle.
Le philanthrope ne peut pas exister seul ou sans communauté autour de lui.
Le terme « Gratuit » pour les échanges devient abusif car il comporte toujours une notion d’intérêt sous-jacente qui valorise l’acte.
Dans tous les domaines, les échanges ou la consommation au sens général, génèrent de la plus value que ce soit directement ou indirectement. La plus grosse partie de celle-ci est d’ailleurs comptabilisée au niveau national dans le Produit Intérieur Brut. Un P.I.B. qui depuis 1980 n’a jamais cessé d’augmenter à part 2009 et 2020.
La richesse globale provenant de tous ces échanges qu’ils soient de services ou de produits progresse comme le montre le P.I.B. Il a été multiplié par 4,63 pendant cette période. On pourrait penser que la ressource des travailleurs les plus faibles a évoluée à égalité.
Dans cette période de temps, Le Smic n’a été multiplié que par 3,98 et le nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté est passé de 9,2 millions en 2019 à près de 12 millions en 2022. Notre déficit national chronique est passé à plus de 3 000 milliards d’euros.
Présenté comme cela, le constat est effarant. Il nous montre que personne ne veut se soucier des plus nombreux de notre société et que les règles de partage pour une vie descente, établies par ceux qui sont les mieux placés (politiques, hauts fonctionnaires et décideurs très aisés), sont très loin d’être équitables. Il y a ceux qu’on utilise pour la production et ceux qui décident des restes à leur donner. Je n’exagère pas beaucoup.
Où vont donc les richesses du travail que les plus courageux fournissent ?
Réfléchissons : Ce ne sont pas les pauvres, ni ceux en dessous du salaire médian qui sont les responsables de ces « disparitions » de richesses sous prétexte que beaucoup d’entre eux sont aidés socialement.
Il faut plutôt comprendre que c’est la rétention de richesses de la part des décideurs toujours plus riches qui oblige notre système de société à trouver un équilibre. Là, il ne faut pas se leurrer, entre le montant des aides et le coût des infrastructures nécessaires à leurs attributions, le rapport est probablement de plus de 2 fois ce que cela couterait à ces décideurs de les payer tout de suite correctement. C’est le premier élément d’un manque de décision politique.
Sans compter que les responsables de cette logique de décision globale conservent cet argent pour eux mêmes, investissent les résultats dans leur patrimoine ou celui de leurs actionnaires et défiscalisent de belles sommes qui sont autant de volumes nationaux manquants à reconstituer par ceux qui restent, ou qui alimentent notre déficit national.
Quelque chose à peut-être pu m’échapper, mais même avec un cycle primaire d’études, je vois mal qui pourrait honnêtement dire que la logique de cette observation est erronée.
Nous avons vu que ce sont à partir des échanges que les coûts de gestion de la société peuvent être financés par le prélèvement d’un impôt. C’est le cas ; mais comme il y a déséquilibre, il serait bon de vérifier si tous les échanges sont concernés et génère une participation proportionnelle à leur valeur.
Il important de bien comprendre que chaque échange est une entité, même si son existence dépend d’un échange précédent. Aucun échange ne peut être réalisé sans le service et les infrastructures de notre société et ce service doit être contrebalancé. Les petits malins vont dire que tous les échanges subissent la T.V.A.
C’est faux ;
Il y énormément d’échanges qui échappent à la T.V.A. Tous les actes de santé qui sont des échanges de services, ne sont pas taxés. La lecture du livre « arrêtons les conneries » ou une recherche sur internet va vous confirmer que la liste est éloquente et qu’elle concerne des secteurs d’activité dont les acteurs sont loin d’être dans le besoin.
Mais ce n’est pas tout.
Ce qui est taxé dans l’échange, c’est seulement la valeur ajoutée. Quand il n’y en a pas, l’échange consomme une partie des richesses que les autres échanges ont fournit pour financer les structures du pays nécessaires à ces transactions.
L’objectif d’une entreprise reste de générer beaucoup d’échanges ou des échanges de grandes valeurs pour avoir plus de bénéfices. C’est la même chose pour les personnes physiques. Cette logique est saine, il n’y a aucun reproche à faire. Selon toute attente, nous devrions retrouver une répartition des volumes d’impôts proportionnelle à la représentation des richesses dans les différents déciles de notre société.
Ainsi, ceux qui génèrent beaucoup d’échanges ou des échanges de grandes valeurs vont être plus imposables que les autres pour avoir amassé beaucoup de revenu à travers les multiples transactions qui passent par leurs entreprises.
Ce qui devrait être le cas des derniers déciles de la société en termes de revenu.
Pour simplifier la réflexion, nous allons parler du dernier décile, les 10 % de français qui ont les plus gros revenus et qui devraient financer une proportion au moins équivalente dans l’ensemble des impôts. Ces citoyens fournissent 70 % du total des « impôts sur le revenu » selon la direction générales des finances publiques. Mais cela ne représente en réalité que 50 milliards, soit à peine 7% de la totalité des 685 milliards d’euros d’impôts prélevés par l’état en 2018. Or ce décile cumule un revenu brut disponible de plus de 1 000 Milliards d’euros alors que les 9 autres déciles réunissent seulement 420 milliards. Si vous faites le ratio, les premiers payent une juste contribution et ne sont pas moins bien lotis que les deuxièmes à ce poste d’impôts sur le revenu.
Impôts et droits sur les importations, à l’exclusion de la TVA
2,8
0,41%
Impôts sur les produits, à l’exclusion de la TVA et des impôts sur les importations
112,2
16,40%
dont :
taxe de consommation sur les produits énergétiques
31,9
4,66%
taxes sur les tabacs
13,2
1,92%
Impôts sur les salaires et la main d’œuvre
36,4
5,32%
dont taxes sur les salaires
13,3
Impôts divers sur la production
72,2
10,55%
Impôts sur le revenu (2)
254,5
37,21%
dont :
contribution sociale généralisée (CSG)
125,3
18,32%
contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS)
7,5
1,10%
impôt sur le revenu des personnes physiques (2)
73,8
10,79%
impôts sur les sociétés y compris majoration et frais de poursuite (2)
28,5
4,17%
Autres impôts courants
22,7
3,31%
dont :
taxe d’habitation
16,9
2,47%
impôt de solidarité sur la fortune (ISF)
1,8
0,27%
Impôts en capital
14,4
2,10%
dont mutation à titre gratuit
14,3
2,09%
TOTAL
684,0
(1) : le montant total de la TVA excède légèrement le montant présenté ici. En effet, seule la partie classée en « impôts de type TVA » figure ici. La TVA sur les subventions, au titre de la sous-compensation agriculture, est reclassée par l’Insee en autres impôts sur la production.
(2) : l’impôt sur le revenu des personnes physiques et l’impôt sur les sociétés sont présentés nets des crédits d’impôts.
Ce serait mal vu si l’état leur faisait des réductions sous le prétexte qu’ils gagnent trop !
Mais à votre avis, qui paye les 611 milliards restants ?
Ces impôts sont pour la plupart dépendants de la consommation sous toutes ses formes. Là, c’est 100% des français qui les financent. A travers leur consommation, les déciles les plus faibles restituent les fameuses aides sociales qui leurs permettent de s’en sortir artificiellement. S’ils avaient un salaire cohérent, l’état ne serait plus obligé de les aider.
Les déciles supérieurs feraient un peu moins de bénéfice et paieraient un peu moins d’impôts. Au global, la partie administrative de cette gestion n’aurait plus raison d’être. Ce serait un bénéfice pour tout le monde.
Concernant ce gros morceau des impôts, le dernier décile y participe comme les autres à travers ses consommations. Ses dépenses indispensables sont plus importantes que la moyenne du fait de son aisance financière mais les autres déciles qui sont 9 fois plus nombreux, cumulent le même type de dépenses et du fait de la multitude qu’ils représentent, ils génèrent beaucoup plus d’impôts indirects.
Même si le premier décile dépense un peu plus que les autres, il investit le reste de ses revenus dans son patrimoine et en profite pour soulager ses propres impôts par de la défiscalisation. Au bout du compte, il en reste beaucoup pour ce décile. Plus on descend dans les déciles inférieurs, plus cette dynamique s’inverse au point que les derniers déciles n’ont pas assez pour vivre avec le revenu de leur travail.
Et il est vrai que ce sont ceux qui appartiennent aux déciles supérieurs qui quantifient les salaires les plus bas en ne donnant pas plus et décident indirectement des aides de l’état à travers les ressources de l’impôt. Ils ont trop souvent les postes décisionnaires.
Malgré tout, certains politiques en mal de financement, vont être suffisamment fourbes pour ne présenter que la tranche des 10% qui règle 70% de l’impôt sur le revenu comme si c’était une injustice.
Le graphique qui suit montre qu’ils ont de grosses lacunes dans leur raisonnement.
Ils devraient quand même se méfier. Il ne faut pas prendre les gens de ce décile pour les imbéciles qu’ils ne sont certainement pas. Ils savent bien que le système n’est pas cohérent.
Ils profitent de l’incompétence et de la sournoiserie de ces politiques qui ne sont pas capables de faire du bon travail en proposant des solutions de partages plus efficaces qui permettraient aux déciles les plus faibles de vivre correctement sans être aidés.
Surtout que nous avons vu dans le dossier précédant, que le prétendu rattrapage en pourcentage du SMIC ne fait que diminuer le pouvoir d’achat des plus faibles et qu’il confère, aux déciles les mieux lotis, la véritable responsabilité de l’inflation des prix.
Je suis persuadé que la majorité de ceux qui constituent les étages aisés de notre société aiment leur pays et qu’ils ne le quitteraient pas s’ils devaient gagner un peu moins.
Maintenant, il est facile de voir que le résultat des échanges remonte inexorablement toujours vers les couches les plus hautes.
Sans le travail de ces millions de gens, personne ne pourrait bénéficier des résultats qui ne ruissellent pas vers les couches les plus basses.
Une réforme des retraites ne changera rien dans cette synergie constamment dégradante pour les plus faibles. Par contre, le fait de travailler plus longtemps, va grandement améliorer le confort des déciles les plus élevés puisque le modèle économique de base ne change pas ! Comme toujours, il continuera de drainer les richesses vers le haut.
Je ne veux pas croire qu’il existe une cabale organisée, mais on peut réellement se demander si ce n’est pas le but recherché par les sphères bien pensantes de la société tant elles semblent avoir des œillères et ne veulent jamais remettre en cause les idées révolues d’un autre âge.
Il est certain que si l’on ne transforme pas la croissance des salaires et des revenus par des augmentations en valeurs fixes identiques pour tous à la place des progressions en pourcentage, la société continuera de créer toujours plus de pauvreté.
Pour que tout le monde participe à égalité au financement des impôts relatifs à la gestion de notre société et s’en sente partie prenante, il faut aussi qu’une partie de la valeur de chaque échange y soit affecté directement.
Il y a bien sûr plein d’autres choses à faire, mais déjà, si on commençait par « Arrêter les conneries » de base…
Le travail de communication et d’explication à produire pour faire comprendre ces principes est gigantesque.
En diffusant ce dossier, si ces idées vous plaisent, il n’y a rien d’autre à attendre que le sentiment de participer à la construction d’un véritable bien être collectif.