Dans l’article » Quand les riches mangent les riches… », je mettais l’accent sur la complaisance des autorités sanitaires vis-à-vis des gros industriels. Je mettais également le lien vers la liste des dérogations accordées par la D.G.C.C.R.F. à ces grosses sociétés concernant les ingrédients, interchangés ou non disponibles pour cause de COVID, entrant dans la composition de leurs produits à destination du public.
Une disposition qui leur permettait de ne pas intervenir sur le paquetage, voir de gagner encore plus avec d’autres ingrédients de ‘possible’ moins bonnes qualités et surtout d’être autoriser à tromper la clientèle.
J’avais téléchargé leurs pages le 10/08/2021, afin de prouver ma bonne foi. Je les ai toujours en ma possession. Pour ceux qui veulent la consulter, il suffit de me la demander par mél. Ces pages ont disparues en février 2022, à l’époque du scandale Buitoni.
Aujourd’hui, le 10/07/2022, le lien a été recréer début Mai, sous une autre forme: Il ne s’agit plus des problèmes amenés par l’épidémie du COVID, mais cette même bienveillance s’applique pour cause de guerre en Ukraine.
La liste des dérogations est accessible par ce lien. Je vous invite à la consulter pour comprendre l’idiotie de leur système. La septième colonne concerne le décalage de l’ingrédient réel et celui inscrit sur l’étiquetage. Modification non inscrite sur l’emballage. La huitième colonne précise l’information légalement fournie au consommateur: souvent une impression jet d’encre au niveau de la Date Limite de Consommation avec l’indication « PRODUIT SOUMIS A DEROGATION 2 ».
Dans ce cas, le client doit consulter une base de données qui lui indique la dérogation : « Liste des ingrédients inexacte. Liste des ingrédients indiquant « … moutarde 1,1% … » alors qu’elle devrait indiquer « … moutarde 0,5% … » ». On ne parle pas de prix abaissé… Ni de triche.
Dans ce autre cas: « Impression avec jet d’encre dans le pavé de datage « DEROG HUILE DE TOURNESOL → HUILE D’ARACHIDE » »
Là, on se souci pas de ceux qui sont allergiques à l’arachide et qui utilise ce produit habituellement.
Les hauts-fonctionnaires qui dirigent la D.G.C.C.R.F. avec beaucoup de complaisance pour les gros industriels semblent biens faciles à berner malgré leur prétendue intelligente acquise au bout de longues études… à moins qu’il n’y ait d’autres intérêts.
Je me dis que le petit producteur, qui ne peut pas financer de généreux lobbies, devra payer son amende dans ce cas là.
Comme si on pouvait acquérir de l’intelligence! C’est complétement idiot de penser ainsi.